Trae Young a encore posé sa clim : 38 points face aux Cavs, Atlanta est en Playoffs et le niveau d’insolence est très très grave

Le 16 avr. 2022 à 05:35 par Giovanni Marriette

Trae Young 16 avril 2022
Source image : NBA League Pass

Il a recommencé. Tous aux abris car il a recommencé ses sottises. Ce matin une franchise NBA pleure, une salle de basket pleure, une ville et un état pleurent à cause de Trae Young alors que lui sourit comme un enfant, alors que lui sourit comme un beau diable. Qu’est-ce que c’est que ce type, non mais vraiment.

Il était pourtant parti pour cristalliser les critiques, car à la mi-temps Trae Young proposait une feuille de stats et un comportement de diva. 6 points marqués seulement, des tirs pris sans vraiment y croire et des ballons perdus, bref une soirée sans, alleluia il est donc possible que ça arrive car ça arrive même aux meilleurs.

Oui mais non. Non, ça ne pouvait juste PAS se passer comme ça, et tant pis pour de valeureux (mais naïfs) Cavs mais les Playoffs se dérouleront donc avec Trae Young, et ça semble être une bonne nouvelle pour le sport que l’on appelle communément basket-ball. Car Trae Young est bien plus qu’un basketteur, car Trae Young est bien plus qu’un franchise player. Trae Young est un crack générationnel, celui qui a scoré le plus de points et donné le plus de passes cette saison en NBA, scuze, et celui qui, au passage, a pris l’habitude de se transformer en lutin maléfique dès lors qu’un match devient tendu. Cette nuit ? Ce pourrait être la définition même de ce qu’est précisément cette petite personne. Une première mi-temps beaucoup trop ratée donc, histoire de se shooter aux critiques et aux sourires trop confiants des fans adverses, puis au retour des vestiaires le phénomène est entré dans sa bulle et la suite appartient une fois de plus à sa légende.

32 points en deuxième mi-temps pour 38 au total, les Cavs qui décident bizarrement de switcher sur tous les écrans, probablement car J.B. Bickerstaff avait un avion pour les Seychelles à 9h, et donc Trae Young qui en profite, sans blague, pour faire danser tout l’Ohio et valider sa samba avec du gros bucket des familles. La sortie de Clint Capela a officialisé le fait que l’attaque d’Atlanta se reposera en deuxième mi-temps uniquement sur le poignet d’Ice Trae, on a connu pire comme stratégie, et évidemment le gnome s’en lèche les babines et son festival sera incroyable. La ligne à 3-points c’est pour les gamins alors reculons de deux mètres, Caris LeVert croit partir dans une battle de snipers alors Trae Young lui kidnappe les genoux et l’ego, et ce qui devait arriver arriva avec une bise au public et un au revoir plein de confiance à une salle dépitée, une de plus.

Car ce terme est le bon. La confiance. La confiance d’un type qui sait quoiqu’il arrive ce qu’il vaut, ce qu’il a dans les semelles, et qui a donc une fois de plus enterré les espoirs de toute une franchise à la force de cette confiance, saupoudrant le tout d’une insolence logique quand tout vous réussit. De la glace dans les veines, les Hawks sur son dos, et le Heat qui devra se le fader sur quatre matchs et beaucoup plus si affinités ? NBA, where climatisations happens.


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