Pacers, les enjeux de la fin de saison régulière : trois questions qui vont rythmer le sprint final à Indianapolis

Le 28 févr. 2022 à 13:29 par Giovanni Marriette

Tyrese Haliburton Pacers pari
Source image : NBA League Pass

Une quarantaine de jours, voilà ce qui nous sépare aujourd’hui de la fin de la saison régulière 2021-22. A un mois et demi des Playoffs – ou de la Lottery – chaque franchise a fourbi ses armes lors de la trade deadline du 10 février dernier, puis elle a profité dernièrement d’une semaine de All-Star Break pour se poser les quelques questions essentielles à une fin de régulière dans les clous. Les objectifs ne sont pas les mêmes partout, évidemment, mais on s’est nous aussi posé rapidement sur les thématiques principales des six semaines qui nous attendent, en sélectionnant pour chaque franchise trois petites questions, trois idées à développer. Choix non-exhaustif évidemment car sinon ça n’en finit plus, et on part sans plus attendre sur la fin de saison des… Pacers.

Tyrese Haliburton est-il déjà un vrai patron ?

Oui, question suivante.

Bon ok, développons, mais un peu. 19,8 points à 52,5% au tir (!) dont 47,5% du parking (!!) et 80% aux lancers, 10,7 passes et 2 steals par match. Un flow, une identité nouvelle chez les Pacers dès lors qu’il a quitté l’aéroport (l’aérodrome) d’Indianapolis, un sourire, des sourires. Passé le choc d’un trade qui “pourrait” s’avérer gagnant-gagnant selon certains junkies – oh ça va, un peu de deuxième degré – Tyrese a étincelé dès ses débuts et forme déjà avec certains collègues, Chris Duarte notamment, un young band qui fait autant rêver qu’il ne fera rire personne d’ici quelques mois. Tyrese ? A l’aise dans ses pompes, mis dans le rôle de patron illico pesto et il rend déjà bien à ses fans et à ses tronpa, car on le répète, patron lui l’est déjà et c’est dans une discussion de type All-Star qu’on pourrait le retrouver dès la saison prochaine. Un gamin pétri de talent, de génie parfois, et qui a surtout l’air d’être un gosse intelligent malgré son passage de quelques mois à l’asile, alors tout ce qu’on peut dire pour conclure c’est que ni vous ni nous ne sommes probablement prêt pour ce qui nous attend dans les prochaines saisons. Pacers prenez-en soin, vous tenez une vraie pépite. Bonus track il passera les quarante prochains jours à apprendre aux côtés de Malcolm Brogdon, pas le plus vieux mais loin d’être le moins expérimenté des meneurs, histoire de parfaire encore un peu plus sa science du jeu avant de récupérer le trousseau entier. Miam ? Miam.

Au fait, que devient Myles Turner ?

Aux dernières nouvelles, celui qui fut le favori pour le trophée de DPOY 2022 pendant quatre jours devrait revenir dans le game d’ici une quinzaine de jours. Pourquoi est-ce important ? Oh non, pas pour permettre aux Pacers d’aller arracher quoique ce soit (voir paragraphe suivant), mais surtout pour se montrer un peu et attirer le chaland. Sa blessure au pied gauche traine (des pieds, huhu) depuis la mi-janvier et a peut-être empêché un départ de la poutre à la deadline, notamment vers des Hornets qui semblent beaucoup l’aimer, mais à un an et demi de la fin de son contrat le temps dans l’Indiana semble bel et bien compté pour Turner. En son absence beaucoup de choses se sont passées chez les Pacers, pépère ne vas reconnaitre grand monde à son retour car aujourd’hui les intérieurs de la bande se nomment Isaiah Jackson, Terry Taylor, Goga Bitadze ou Jalen Smith, alors que Tyrese Haliburton, Chris Duarte et Buddy Hield se chargent de prendre des photos de Lance Stephenson. Myles Turner dans tout ça ? Il ramènera donc bientôt ses moonboots, ses tirs de loin et sa défense sans pour autant sauver quoique ce soit, juste pour montrer un peu sa tête en vue d’un prochain défi, avant de tourner, probablement, définitivement la page Indiana Pacers.

Et si on tankait pour de vrai ?

Allez, juste un effort. Ce sera compliqué parce que ça fait quand même pas mal de jeunes talents et au moins autant de potentielles victoires jusqu’au 12 avril, mais au 28 février les Pacers affichent un bilan de 21-41 et il FAUDRAIT que ce soit bien pire dans quarante jours. Perdu pour perdu, révolution pour révolution, reconstruction pour reconstruction, les Pacers DOIVENT aller chercher un bête de prospect supplémentaire, si possible un costaud, avant de faire en sorte de remplacer intelligemment Myles Turner et très probablement Malcolm Brogdon. Pas facile quand on ne l’a plus fait depuis si longtemps mais c’est nécessaire, et les neuf matchs de retard sur la première place de play-in sont de toute manière un trop gros débours, surtout pour aller se faire pulvériser sur un match sec. La mission donc, si vous l’acceptez ? Continuer de nous faire kiffer mais faire jouer Goga Bitzadze à la mène dans les quatrièmes quarts-temps, allez, on n’y verra que du feu c’est promis.


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