NBA MIP Ranking 2021-22 : Ja Morant caracole toujours en tête, on parle quand même d’un All-Star titulaire
Le 27 févr. 2022 à 13:53 par Giovanni Marriette
C’est reparti pour un tour. Qui dit saison NBA dit récompenses individuelles, et parmi celles ci celle du Most Improved Player est particulièrement appréciée. Si certains des anciens lauréats n’ont pas forcément confirmé par la suite (Bobby Simmons, Aaron Brooks…), d’autres ont carrément lancé en leur saison MIP une carrière de futur Hall Of Famer (Tracy McGrady, Giannis…) alors que la plupart a enchainé avec une vraie carrière bien solide (Gilbert Arenas, Boris Diaw, Jimmy Butler, C.J. McCollum…). Qui sont les leaders de la MIP race après les trois quarts de la saison régulière environ ? C’est parti pour le checkpoint !
(Stats arrêtées au 24 février 2022)
#10 Jalen Brunson
Pas assez de lumière pour être mentionné auprès des meilleurs mais beaucoup trop fort pour ne pas être mentionné. Comme l’impression que Jalen Brunson ne fait jamais d’erreur, comme l’impression qu’il est le second parfait pour Luka Doncic, et par pure projection comme l’impression que le trio qu’il va former avec Lulu et le dernier arrivé Spencer Dinwiddie pourrait être une belle réussite au printemps. Cette saison Jaja est devenu l’une des pièces non pas majeures mais carrément maitresses de son équipe, la blessure de Tim Hardaway Jr. et plus globalement son importance l’ont catapulté dans le starting five des Mavs de manière officielle, mettant ainsi la cerise sur une saison sous le signe de la progression. Brunson progressait depuis un bail, il n’a pas “explosé” cette année mais s’est en tout cas installé dans une catégorie de joueurs bien à part, ceux qui comptent dans le succès de leur équipe, ceux donc par qui le succès passe. Progression encore plus criante dans le ressenti que sur la ligne de stats, bien que cette dernière ait pris un bon coup de boost en quelques mois, et ça nous donne au final une mention non-négligeable dans cette course au trophée de MIP et, aussi, un nom qui sera grandement scruté à la prochaine Free Agency.
Stats 2020-21 : 12,6 points, 3,4 rebonds, 3,5 passes et 0,5 steal en 25 minutes
Stats 2021-22 : 16,3 points, 3,8 rebonds, 5,4 passes et 0,9 steal en 32,1 minutes
#9 Jordan Poole
Il a glissé tout au long de l’année dans notre ranking mais, ô compte Twitter @JordanPooleFan qui existe forcément, ne t’inquiètes pas car sauf catastrophe ton drôle de chouchou ne devrait pas en sortir. Les raisons de la glissade ? En premier lieu un rôle appelé à être principal en début de saison mais finalement légèrement estompé par un rouleau compresseur qui s’est vu encore plus collectif que prévu. Voilà comment JP n’a finalement pas eu besoin de scorer 23 points par match pour être utile, ce qui nous amène d’ailleurs au deuxième point important de l’analyse : son retour sur le banc depuis le comeback de Klay Thompson, tout le monde le savait et personne ne trouve rien à redire. Malgré tout on reste avec la Poule sur une énorme progression d’une saison sur l’autre, avec un rôle essentiel dans la rotation de Steve Kerr et un niveau à des années lumière d’un début de carrière NBA qui nous avait surtout servi d’usine à vannes. 12 points par match dans une saison un peu tronquée, plus de 16 avec un vrai rôle et au sein de la deuxième meilleure équipe de NBA, on appelle ça une bête de progression épicétou.
Stats 2020-21 : 12 points à 43,2% au tir, 1,8 rebond, 1,9 passe, 0,5 steal et 0,2 contre en 19,4 minutes
Stats 2021-22 : 16,4 points à 43,8% au tir, 3,1 rebonds, 3,5 passes, 0,8 steal et 0,3 contre en 28,8 minutes
#8 Tyler Herro
Statistiquement parlant Tyler Herro mérite presque mieux que cette huitième place, mais pour rassurer les membres du fan club disons qu’il pourront se consoler dans quatre mois avec le trophée de meilleur sixième homme, c’est déjà bien. En terme de progression on n’est en tout cas pas tout mal non plus puisque si Ty joue à peine deux minutes de plus que la saison passée le bougre a augmenté ses stats au scoring de manière considérable. Pas si loin que ça d’être le meilleur scoreur de son équipe – la meilleure de l’Est au passage – alors même qu’il sort du banc (!), le bégé est tout simplement devenu l’un des attaquants les plus racés et constants de toute la Ligue, à tel point que certaines voix s’élevaient même fin janvier pour envoyer le sniper au All-Star Game. Ça n’aurait pas été le braquage de l’année d’ailleurs tant Tyler est propre depuis octobre, tant il offre cette garantie de scoring dès lors qu’il met un pied sur les lattes. A peine plus de minutes, énormément plus de points, plus de passes également et un pourcentage qui ne bouge pas ou presque ? On se rait presque tenté de dire que Tyler est dans son prime, au moins l’âge de raison, mais ça ce serait oublier que le bougre n’a que 22 ans depuis quelques semaines. Incroyable saison, on attend maintenant de voir à quel point la pression des Playoffs pèsera sur ses épaules, mais en ce qui concerne cette course au trophée de MIP Herro mérite sa mention. Allez, next.
Stats 2020-21 : 15,1 points à 43,9% au tir dont 36% du parking et 80,3% aux lancers, 5 rebonds, 3,4 passes et 0,6 steal en 30,3 minutes
Stats 2021-22 : 20 points à 42,7% au tir dont 37,4% du parking et 87,9% aux lancers, 4,8 rebonds, 3,9 passes et 0,6 steal en 32,7 minutes
#7 Darius Garland
On avait jusque-là hésité à l’insérer dans notre ranking, parce que, quand même, la progression statistique n’est si folle que ça. Puis finalement… au diable les stats, parlons de cette impression laissée par Darius Garland à chacun de ses matchs, une impression… différente, celle d’un gamin déjà dans la peau d’un franchise player, et de surcroit d’une équipe qui étonne, d’une équipe qui gagne. Comme son voisin du dessus DG a fêté ses 22 piges en janvier, mais contrairement à ce même voisin de dessus lui a bien été invité à son premier All-Star Game en carrière, en compagnie de son coco Jarrett Allen qu’on aurait d’ailleurs presque pu insérer dans ce ranking. Avec 20 points et 8 passes de moyenne, à presque 50% au tir, un flow de fou malade et un leadership assumé et bien visible, Darius est l’un des rayons de soleil de la saison et contribue pleinement à sa réapparition (du soleil, faut suivre) à Cleveland, ville plutôt brumeuse habituellement, au propre comme au figuré. Déjà solide la saison passée, dominateur cette saison, l’upgrade ne semble pas si impressionnante mais on vous jure que chez les Cavs on n’est pas de cet avis et si le meneur slasher distributeur de nos cœurs ne sera probablement pas MIP cette saison il restera sans doute comme l’une des progressions officieuses les plus dingues de 2022. All-Star quoi.
Stats 2020-21 : 17,4 points à 45,1% au tir dont 39,5% du parking et 84,8% aux lancers, 2,4 rebonds et 6,1 passes en 33,1 minutes
Stats 2021-22 : 20,3 points à 47,7% au tir dont 37,8% du parking et 91,1% aux lancers, 3,3 rebonds et 8 passes en 34,6 minutes
#6 Desmond Bane
Le sniper sophomore des Grizzlies glisse au classement mais on vous arrête tout de suite : son niveau n’en est absolument pas responsable. L’alter ego de Ja Morant sur la ligne arrière de Memphis souffre tout d’abord de ce statut de deuxième année qui peut inconsciemment enlever un peu de crédit à une progression (voir également plus bas), puis la concurrence est telle cette année dans la MIP Race que les places dans le Top 5 sont chères. Pas de problème pour Desmond, enfin il nous semble, car en plus d’avoir goûté le week-end passé à son premier All-Star Game (lors du Rising Stars et d’une apparition rapide au 3-points Contest) le sniper badass continue de cartonner au sein d’une équipe qui… cartonne encore plus et qui caracole au quasi-sommet de la Conférence Ouest. Deuxième meilleur scoreur de la troisième meilleure équipe de NBA ça commence à causer, capable d’envolées phénoménales certains soirs, DB est également l’un des dépositaires du jeu plein d’envie des Oursons et n’hésite pas non plus à aller se frotter aux costauds quand il faut montrer un peu les muscles. Ses matchs à 20 pions ou plus cette saison se comptent sur les doigts d’environ trois pieds et deux mains, y’a de la perf à 30 puntos également, et en prenant un peu de recul ça nous donne tout de même un mec qui a… doublé ses moyennes d’une saison sur l’autre. Alors, oui c’est un sophomore, mais ou également la progression est folle. Et pour ceux qui avanceraient que c’est “facile” de progresser en année 2, on vous laisse checker les stats De Théo Maledon et repasser nous voir ensuite.
Stats 2020-21 : 9,2 points à 46,9% au tir dont 43,2% du parking et 81,6% aux lancers, 3,1 rebonds, 1,7 passe, 0,6 steal et 0,2 contre en 22,3 minutes
Stats 2021-22 : 17,7 points à 46% au tir dont 41,9% du parking et 90,7% du parking, 4,5 rebonds, 2,5 passes, 1,2 steal et 0,4 contre en 30,2 minutes
#5 Tyrese Maxey
Deuxième et dernier sophomore de la bande, et encore un cas d’école. Remplaçant frisson la saison passée et déjà auteur de quelques perfs qui nous servaient d’indice lorsqu’il fut davantage responsabilisé, le combo guard de Philly a pris cette saison une toute autre dimension. Déjà. Officieux deuxième meilleur joueur des Sixers aux côtés de l’ogre Embiid, Maxey fait absolument tout à la mène de son équipe. Défendre, imposer le rythme, courir, shooter, présence lors des moments qui comptent, partout, tout le temps. Du temps le T-Max de Pennsylvanie semble ne pas en avoir, l’absence de Ben Simmons a d’ailleurs été un sacré accélérateur de carrière mais dans tout les cas ça n’aurait été que partie remise tant le talent de la boule d’énergie est évident. Des stas qui ont plus de doublé, des pourcentages qui ont également augmenté et c’est assez rare pour être signalé, mais donc, surtout, ce rôle majeur dans une top équipe de l’Est, et l’arrivée d’un créateur comme James Harden qui pourrait encore plus le mettre à l’aise, lui enlever quelques responsabilités, ceci rendant son explosion encore plus concrète. Imaginez le massacre. 120 matchs seulement en carrière pour le gamin (21 ans) mais déjà un rôle tellement important et une courbe de progression dont on ne voit pas le bout ? On se donne clairement rendez-vous pour la MIP Race… 2023 ?
Stats 2020-21 : 8 points à 46,2% au tir dont 30,1% du parking et 87,1% aux lancers, 1,7 rebond, 2 passes, 0,4 steal et 0,2 contre en 15,3 minutes
Stats 2021-22 : 16,9 points à 46,9% au tir dont 39% du parking et 87,1% aux lancers, 3,5 rebonds, 4,6 passes, 0,6 steal et 0,5 contre en 35,6 minutes
#4 Anfernee Simons
Un petit bonhomme qui a un peu tardé à faire son apparition dans notre classement, circonstances oblige, mais qui ne devrait plus quitter le Top 4 et même plus si affinités. Parachuté leader par défaut des Blazers depuis la blessure de Damian Lillard et encore plus après les départs de Norman Powell, C.J. McCollum et à peu près tous les basketteurs de la ville à la trade deadline, le nouveau meneur titulaire de Rip City prouve soir après soir que meneur par défaut ne signifie pas forcément meneur avec des défauts. Slasher incroyable capable d’aller postériser Tacko Fall assis sur les épaules de Boban Marjanovic (le petiot a gagné le Slam Dunk Contest 2021, pas incroyable sur un CV ais ça vous pose la détente), Anfernee se distingue surtout depuis quelques semaines par sa capacité à être le patron de son équipe, par sa capacité, aussi, à se transformer en Stephen Curry à peu près trois soirs sur deux. Petit Simons est tellement fort qu’il a mis à peine deux mois à retourner le cerveau de ses dirigeants, dirigeants qui se posent peut-être la question aujourd’hui de savoir si… Damian Lillard est LA solution du futur, le genre de question qui aurait mérité une paire de calottes il y a encore huit semaines mais qui mérite au moins d’être posée aujourd’hui. De back-up utile à franchise player en feu il n’y qu’un grand ménage, alors apprécions ensemble les deux derniers mois de régulière d’un meneur à 30 pions de moyenne, avant de savoir vraiment dans quelle catégorie on pourra le mettre la saison prochaine. Tiens, d’ailleurs, encore un favori tout désigné pour le trophée de MIP 2023, décidément.
Stats 2020-21 : 7,8 points à 41,9% au tir dont 42,6% du parking et 80,7% aux lancers, 2,2 rebonds, 1,4 passe et 0,3 steal en 17,3 minutes
Stats 2021-22 : 17 points à 44,7% au tir dont 40% du parking et 88,5% aux lancers, 2,7 rebonds, 3,9 passes et 0,5 steal en 29,3 minutes
#3 Dejounte Murray
Et on grimpe donc sur la boîte avec MONSIEUR Dejounte Murray, autre petit nouveau dans la belle et grande famille des All-Stars. Éternel prospect à San Antonio, beaucoup trop fort pour que l’on ne s’y intéresse pas a minima mais pas assez pour discuter à la table des grands, voilà ce qu’on pouvait dire de lui il y a encore six mois. Beaucoup trop fort pour que l’on ne s’y intéresse pas mais également bien assez pour discuter à la table des grands, voilà où on en est aujourd’hui, une douzaine de triples-doubles et une sélection au All-Star Game bien méritée plus tard. Là encore la progression au scoring est intéressante mais pas all-time d’une saison sur l’autre, mais si vous avez regardé un peu les Spurs jouer depuis octobre le constat est sans doute le même que le nôtre : Dejounte a pris une dimension in-cro-yable et est aujourd’hui le patron incontesté de son équipe, des deux côtés du terrain s’il vous plait, et celui par qui le ballon passera obligatoirement dés qu’il est un peu bouillasse en fin de match. Balle en main Murray est un smoothie, son élévation sur ses tirs mid-range n’est sans rappeler celle des maîtres en la matière Kawhi, KD ou DeMar DeRozan, et grâce en partie à son explosion Gregg Popovich va devenir plus tôt que prévu le coach le plus victorieux de l’histoire en saison régulière. 20/8/9 de moyenne, patron en attaque et en défense, une jauge de flow qui déborde et un joueur qui semble encore progresser à chaque match ? Hum, attention les deux de devant, y’a encore un gap mais si Dejounte décide – d’encore – accélérer, bah ça pourrait bien chier.
Stats 2020-21 : 15,7 points à 45,3% au tir dont 31,7% du parking, 7,1 rebonds, 5,4 passes, 1,5 steal et 0,1 contre en 31,9 minutes
Stats 2021-22 : 19,9 points à 45,9% au tir dont 31,9% du parking, 8,3 rebonds, 9,3 passes, 2 steals et 0,3 contre en 34,4 minutes
#2 Miles Bridges
Réflexion inverse pour le deuxième de notre classement, qui pourrait grâce à ses seules stats inscrire son nom au marqueur sur cette deuxième place… mais dont l’évolution de la saison et les résultats de son équipe ne jouent pas en sa faveur. Évidemment on n’est pas encore sur un bilan en mode Pistons / Magic / Rockets mais, clairement, la hype des Hornets en février n’est pas la même qu’en novembre, et si Miles Bridges aurait presque pu – lui aussi – mettre le short lors du All-Star Game la pente sur laquelle Charlotte se trouve joue donc, pour l’instant, en sa défaveur. Malgré tout, celui que les linguistes aiment à nommer Kilomètres Ponts réalise tout de même et toujours une saison de MIP et forme avec LaMelo Ball l’un des duos les plus explosifs de toute la Ligue, suffisant pour en faire un candidat plus que légitime à notre podium. Finalement bien plus qu’un dunkeur, Miles a mis de la consistance et de la variété dans son jeu, peut parfois scorer de loin comme un vrai spécialiste et quelques unes de ses sorties (au MLK Day notamment) ont montré que lors des soirs de zone pas grand monde ne pouvait l’arrêter. Attaque, défense, spectacle, statistiques qui explosent, bonne tête, jeunesse, toutes les cases sont cochées et, tout bientôt, Miles Bridges pourra donc rajouter “podium MIP 2022” sur le CV, vous pouvez fav.
Stats 2020-21 : 12,7 points, 6 rebonds, 2,2 passes, 0,7 steal et 0,8 contre en 29,3 minutes
Stats 2021-22 : 20 points, 7,2 rebonds, 3,6 passes, 1 steal et 0,9 contre en 36,3 minutes
#1 Ja Morant
Ja Morant, c’est donc ce gars qui se pointe à un meeting de jolies voitures, sympa, sauf qu’il se pointe en Ferrari rouge carmin et que dès son arrivée les passants n’ont d’yeux plus que pour sa bagnole. Alors qu’à la base, Ja, il était juste venu s’amuser et partager sa passion. Un peu imagé ça, trop sûrement, mais l’impression laissée par Jaja dans cette course au trophée de MIP, finalement, c’est celle d’un gamin qui est entré en défonçant la porte et qui s’est servi avec le sourire dans les assiettes de tout le monde, sauf que le mec est tellement souriant que personne n’a envie de lui taper sur les doigts. Merde, encore une image. En même temps… Ja Morant ne serait-il pas une image lui-même ? L’image du basketteur parfait en 2022, le mec alliant le fun, l’adresse, la vitesse, la détente, l’éthique de travail et le sens du spectacle ? Peut-être bien oui, et en tout cas au jeu de savoir quel est le joueur qui a le plus progressé cette saison difficile de ne pas mentionner en 1 un mec qui est passé de projet en cours de fabrication à franchise player en 27/6/7, leader de la troisième meilleure équipe de la Ligue et propriétaire, environ, des vingt actions les plus spectaculaires de chaque match. Ah oui, le mec est ni plus ni moins mentionné dans des conversations de type MVP Ranking, alors comment voulez-vous qu’on n’en fasse pas, au moins, notre favori pour la médaille d’or du MIP.
Stats 2020-21 : 19,1 points à 44,9% au tir dont 30,3% du parking et 72,8% aux lancers, 4 rebonds, 7,4 passes, 0,9 steal et 0,2 contre en 32,6 minutes
Stats 2021-22 : 26,8 points à 49,5% au tir dont 33% du parking et 75,5% aux lancers, 5,8 rebonds, 6,9 passes, 1,2 steal et 0,4 contre en 33,2 minutes
Non, vraiment, cette saison il y a 480 joueurs NBA, une moitié environ qui progresse, la moitié de cette moitié qui progresse fort, environ six fois moins qui progressent à vitesse grand V et parmi ces vingt joueurs restants, vrai calcul hein, il y a donc Ja Morant qui met une race à tout le monde. C’est pas un avis, c’est un fait.
Sources : basket reference et espn