Flashback sur la cérémonie du Top 50 all-time au All-Star Game 1997 : autant de greatness au mètre carré, c’est pas tous les jours

Le 20 févr. 2022 à 11:56 par Nicolas Meichel

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Jamais, dans l’histoire de la NBA, il n’y avait eu autant de greatness au mètre carré que lors de cette cérémonie à la mi-temps du All-Star Game 1997 de Cleveland. Et depuis cette dernière, cela n’a jamais été dupliqué. Cette année-là dans l’Ohio, 47 des 50 meilleurs joueurs all-time se sont effectivement réunis dans le cadre du 50e anniversaire de la Grande Ligue. Retour sur un moment définitivement à part. 

Il y a des moments qui sont plus marquants que d’autres. Il y a des moments inoubliables. Et il y a des moments qui laissent tout simplement sans voix. La cérémonie de la mi-temps au All-Star Game 1997 fait clairement partie de la dernière catégorie. Rendez-vous compte un peu : 47 légendes du basket présentes dans une seule et même salle – la Gund Arena – pour célébrer la riche histoire du basket américain. Comme ils disent de l’autre côté de l’Atlantique, it doesn’t get better than this : Kareem Abdul-Jabbar, Nate Archibald, Paul Arizin, Charles Barkley, Rick Barry, Elgin Baylor, Dave Bing, Larry Bird, Wilt Chamberlain, Bob Cousy, Dave Cowens, Billy Cunningham, Dave DeBusschere, Clyde Drexler, Julius Erving, Patrick Ewing, Walt Frazier, George Gervin, Hal Greer, John Havlicek, Elvin Hayes, Magic Johnson, Sam Jones, Michael Jordan, Jerry Lucas, Karl Malone, Moses Malone, Kevin McHale, George Mikan, Earl Monroe, Hakeem Olajuwon, Robert Parish, Bob Pettit, Scottie Pippen, Willis Reed, Oscar Robertson, David Robinson, Bill Russell, Dolph Schayes, Bill Sharman, John Stockton, Isiah Thomas, Nate Thurmond, Wes Unseld, Bill Walton, Lenny Wilkens, James Worthy. Oui, tous ces gars-là sont bien là à Cleveland en 1997, avec un jacket du plus bel effet sur lequel on retrouve le logo du Top 50 à l’avant et le nom de la franchise associée au joueur à l’arrière, le tout aux couleurs de cette dernière. Au final, seuls trois membres ne peuvent pas répondre à l’appel, à savoir Shaquille O’Neal (blessé au genou), Jerry West (opération de l’oreille) et Pete Maravich, décédé une décennie auparavant et représenté par ses deux fils ce soir-là.

Pendant une dizaine de minutes, chacun des 47 membres du Top 50 est appelé un à un pour monter sur le podium. Le speaker commence par les guards, puis enchaîne par les forwards, avant de finir par les pivots. Pas de présentation à rallonge, pas de bling bling, pas d’animations spécifiques. Non, rien de tout ça. Juste la franchise, le numéro, et le nom du joueur. Comme le dit si bien le commentateur de NBC Bob Costas, “C’est émouvant à voir tellement c’est simple et authentique”. Difficile de mieux résumer la chose. De Michael Jordan – premier joueur appelé – à George Mikan, dernier joueur à monter sur la petite estrade avec l’aide de l’icône Bill Russell, c’est tout simplement “l’histoire de la NBA qui prend vie” en direct pour reprendre les mots d’un certain Wayne Embry, ancien joueur entré au Hall of Fame en 1999. Cela ne dure certes que dix minutes, mais pendant dix minutes on est véritablement noyé au cœur de toute cette greatness. Et comme un symbole, une fois toutes les légendes appelées, c’est un feu d’artifice qui conclut la cérémonie. Cela ne pouvait que se finir comme ça. Parce que toutes ces légendes ont au fur et à mesure des décennies mis des étoiles dans les yeux des fans pour progressivement faire de la NBA la plus grande ligue de basket au monde. Une ligue qui a connu ses grands débuts lors de la saison 1946-47, et qui s’est construite sur le talent ainsi que les exploits de ces joueurs vraiment pas comme les autres.

Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird, Kareem Abdul-Jabbar, Wilt Chamberlain, Bill Russell… imaginez-vous deux secondes dans la même arène que tous ces gars. C’est ce qu’ont vécu plus de 20 000 fans de Cleveland le 9 février 1997, et quelque chose nous dit qu’ils n’ont toujours pas oublié ce moment absolument unique et exceptionnel. 


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