DeMar DeRozan ne ralentit jamais : septième match de suite à plus de 35 points, rien que ça tape des records de Wilt Chamberlain
Le 17 févr. 2022 à 05:30 par Giovanni Marriette
Ce qu’on peut dire, en préambule, c’est que tout ça ne nous étonne même plus, et que le déplacement des Kings à Chicago était en soi un premier indice en vue d’une nouvelle démo locale. Aucune surprise donc quand on a suivi avec délectation la nouvelle fiche parfaite de DeMar DeRozan, une de plus au cœur d’une saison absolument sensationnelle du All-Star de Chi-Town.
Les stats maison d’un match que l’on n’a absolument pas regardé pour Chimezie Metu c’est juste ici
Ce sont des chiffres, mais c’est aussi une impression. En surface ? Un footwork délicieux, un toucher imparable, et la garantie de ficelles qui tremblent lorsqu’il s’élève à mi-distance. En creusant un peu plus ? Un seul mot : la confiance. La confiance d’un type qui semble investi d’une mission cette saison, encore plus depuis quelques semaines, la confiance de ce type qui SAIT comment les choses vont se passer. Plutôt rare ce sentiment de vivre l’apex d’un mec intouchable, et un autre sentiment qui se superpose, celui d’être content, tout simplement, content pour un mec qui n’a peut-être pas le statut que sa carrière lui confère pourtant. Des années à dominer offensivement mais ponctuées en se prenant un TGV dans la gueule en Playoffs, un départ précipité et non-voulu de Toronto, sa franchise, puis trois saisons moyennes dans le Texas, moyennes dans le sens où un joueur de sa trempe mérite de jouer pour une équipe qui gagne…. et donc cet exercice 2021-2022, entre Neptune et Pluton, entre… Michael Jordan et Wilt Chamberlain, ah ouais.
Cette nuit ? Il a laissé le match venir à lui le DeMar, il a laissé Coby White s’éclater et sortir son plus gros match de la saison (31/5/6 à 6/11 du parking) puis, voyant que le duo Fox/Sabonis ne se gênerait pas pour braquer la feuille, il a dit stop, tout simplement. Une vingtaine de pions en deuxième mi-temps, Coby le presque bien prénommé qui explose en début de dernier quart mais DMDR qui se charge donc de s’assurer d’une nouvelle victoire pour les Bulls, qui récupèrent par la même occasion la première place de l’Est, qu’ils partageront donc, au pire, avec le Heat durant la pause du All-Star Weekend. Une cinquième victoire de suite pour Chi-Town, et donc un septième match de suite au… septième ciel pour DeMar DeRozan, qui profite de ce nouveau festival pour dépasser le légendaire Wilt Chamberlain au nombre de matchs consécutifs à 35 points ou plus à plus de 50% au tir. Et comme le dirait presque un éditorialiste bien connu et pour certains peu recommandable : si à 32 ans t’as tapé un record de Wilt t’as réussi t’as vie.
38 points, 16/27 au tir, 1/1 du parking et 5/5 aux lancers, 6 rebonds, 6 passes et la victoire en chantant. DeMar DeRozan continue son chantier, il a bien mérité sa pause hivernale et on lui conseille de passer le break dans un hammam pour ne jamais refroidir, pour qu’il continue de réchauffer les cœurs des fans des Bulls.