Joel Embiid face aux Cavs ? 40 points, 14 rebonds, 10 passes et le poster de la nuit, téma la définition de “MVP”

Le 13 févr. 2022 à 05:55 par Giovanni Marriette

Joel Embiid 13 février 2022
Source image : NBA League Pass

Jour après jour, soir après soir, match après match, le constat devient une évidence. Peu importe la concurrence, Joel Embiid joue comme un MVP, produit comme un MVP, détruit la concurrence comme un MVP. Cette nuit face aux Cavs ? Dans un match qui, mine de rien, comptait double dans la hiérarchie de la Conférence Est ? Joel Embiid a joué comme un MVP, Joel Embiid a produit comme un MVP, Joel Embiid a détruit la concurrence comme un MVP. Évidemment.

Les stats maison de l’un des chocs de la nuit c’est juste ici !

La concurrence ? On en parlera juste après parce que, justement, ça va très vite devenir compliqué de faire des choix entre Joel Embiid et… on en parlera juste après. Focus Jojo donc, focus sur ce nouveau festival cette nuit face à des Cavs qui n’ont pourtant rien de victimes désignées cette saison. Une loupe à mettre sur cette rencontre ? Le duel pas poste pour poste entre Joel et… Darius Garland, intermittent du spectacle depuis dix jours mais systématiquement injouable lorsqu’il enfile son short. A la mi-temps le pivot des Sixers affiche déjà 24 points, très bien, mais Darius en a collé une vingtaine également et tient donc à rappeler au futur meilleur pote de James Harden que si les Cavs sont deuxièmes à l’Est avant ce match ce n’est certainement pas parce qu’ils ont acheté leurs streams.

Passée cette comparaison nullissime on passe donc à la deuxième mi-temps, durant laquelle un homme va étinceler de tout son talent, va dominer de toute sa puissance. Cet homme, vous l’avez compris, ce n’est évidemment pas Paul Reed mais bien Jojo Embiid, on a pris une rime exprès hein, Joel qui va progressivement et définitivement mettre ses gars à l’abri pendant que Little Darius fera plutôt connaissance avec les pitbulls Matisse Tybulle et Tyrese Maxey. Autour du meneur des Cavs c’est morne plaine, Evan Mobley peine à se mettre en évidence et Jarrett Allen ressent encore les douleurs d’un poster mangé plus tôt dans la soirée par un féroce Camerounais, Kevin Love et Caris LeVert préfèrent jouer au démineur plutôt que de rentrer des tirs, ce que fait par contre Joel Troel Embiid à chacune des possessions de Philly ou presque au quatrième quart. Paniers du parking, penaltys pour assurer la win et même triple-double validé sur un paquet cadeau envoyé à Tobias Harris après une interception, la boucle est bouclée comme on dit et après avoir offert un shrug à la Jordan sur l’un des ses tirs extérieurs et après avoir déployé ses ailes à tel point qu’il dépassait de l’écran du League Pass, Joel Embiid finira par se gargariser des chants MVP descendant des travées du Wells Fargo Center à sa sortie. Parce que c’est ce qui le motive, parce qu’il s’en nourrit et, surtout, parce qu’il le mérite. De plus en plus.

40 points, 14 rebonds, 10 passes, 3 steals, le poster de la nuit, 11/22 au tir dont 4/5 du parking, 14/15 aux lancers, en 33 minutes mdr, et des Sixers qui font la bonne opération de la nuit en se rapprochant du podium à l’Est, quelques jours avant de faire de la place à un certain James Harden dans leur cinq de départ. Ça va, elle est pas trop mal la vie à Philly.


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