Les Suns tapent du poing sur la table face aux Bucks : victoire 131-107, ça n’est qu’un match mais c’est aussi un message

Le 11 févr. 2022 à 07:16 par Giovanni Marriette

Chris Paul 11 février 2022
Source image : NBA League Pass

C’était le choc de la nuit en NBA, c’était peut-être même le choc du mois de février, à moins que vous ne pensiez encore que le All-Star Game est un match de basket. Un match, rien qu’un match avec toutes ses composantes (poker menteur pour ne pas trop se dévoiler, back-to-back pour les Bucks), mais une victoire tout de même pour les Suns, une victoire solide, et le message bien viril qui va avec.

Les stats maison du rematch des dernières Finales c’est juste ici !

Le dessert était absolument parfait, après une nuit qui avait commencé teeeeellement plus tôt avec la trade deadline. Une nuit complètement folle, lors de laquelle Luka Doncic s’est descendu un énorme Pastis, mais dont le feu d’artifice aura donc été tiré… sous la pluie. Pshit. Un constat qui ne serait pas rendre hommage à l’impeccable équipe de Phoenix, en démonstration et allant chercher au final sa quinzième victoire en seize matchs depuis un mois, mais il est vrai tout de même qu’on s’attendait à autre chose. Pourquoi ? Tout simplement car ce match opposait comme vous le savez les deux derniers finalistes en titre et, peut-être, les deux plus gros favoris pour la bague 2022. Car ce match opposait, aussi, deux des plus grosses torches humaines de la Ligue avec le duel entre un Devin Booker bouillant et un Giannis Antetokounmpo qui venait de se torcher le derrière avec le short d’Anthony Davis. Tout était donc réuni pour nous offrir un immense moment de ballon, mais malheureusement la perfection des Suns cette saison aura eu minute après minute raison de Bucks émoussés après leur match de la veille.

Le point positif principal de cette victoire des Suns ? L’axe Chris Paul / Deandre Ayton, injouable pour la défense des Bucks, le pivot de Phoenix tabassant la raquette de Milwaukee de la minute 1 à la minute 48 grâce en grande partie aux offrandes de son meneur. Difficile alors de faire face, surtout quand on sait que Chris Paul reste capable de faire claquer un career high à n’importe quel clampin, alors imaginez le bazar quand le clampin est l’un des pivots les plus sûrs de la Ligue. 27 points à 12/14 pour le Bahaméen, 17 points et… 19 passes pour Chris Paul, soit au passage une assist de plus que la totalité de l’équipe des Bucks, et un ensemble finalement bien trop propre et vierge de défaut pour permettre à Milwaukee d’exister. Des Bucks pourtant bien rentrés dans le match, grâce notamment à un Jrue Holiday focus et adroit, encore dans les clous à la mi-temps mais dont on sentait que la ligne rouge n’était pas loin. Giannis Antetokounmpo bien tenu hors de la raquette, Bobby Portis qui tente de prendre la place du calife et qui durcit un peu le ton, mais en face les basketteurs sont aussi des hommes et le troisième quart n’est qu’une confirmation de ce qu’on redoutait avant la pause pipi : les Suns sont un fuck** rouleau compresseur, d’autant plus quand le duo JaVale McGee / Cam Johnson contribue à faire du banc de Monty Williams l’un des meilleurs de toute la NBA.

La suite ? Une fin de match qui n’en est pas une, Chris Paul qui persiste et paraphe son nouveau festin, pour la troisième fois ça ne reste qu’un match mais le genre de match qui reste en mémoire. Les Suns sont désormais à 45-10, à une semaine de la coupure du All-Star Weekend, et semblent jouer un basket parfait et adaptable selon l’adversaire. Oui on est en février, mais oui les Suns jouent comme des futurs champions.