C.J. McCollum a rejoint Brandon Ingram à NOLA : question, est-ce qu’on n’aurait pas l’un des duos les plus smooths de toute la NBA ?
Le 09 févr. 2022 à 10:59 par Nicolas Meichel
Après quasiment neuf saisons aux côtés de Damian Lillard chez les Blazers, C.J. McCollum est sur le point d’entamer un nouveau chapitre de sa carrière. L’arrière vient effectivement d’être transféré dans une équipe des Pelicans où il pourra apporter son expérience et ses qualités offensives. C’est Brandon Ingram qui va être content.
“C.J. est tout simplement un pur scoreur. Il va demander de l’attention de la part des défenses et nous apporte évidemment du shooting. Ainsi, il y aura moins d’attention sur moi soir après soir.” S’il y en a bien un qui doit être soulagé par l’arrivée de C.J. McCollum, c’est Brandon Ingram. Nommé joueur de la semaine à l’Ouest tout récemment après avoir enchaîné trois matchs en 27 points et 9 assists de moyenne, BI fait tout ce qu’il peut pour emmener les Pelicans vers le play-in tournament, que ce soit en matière de scoring ou de playmaking. Mais en l’absence de Zion Williamson, qui n’a toujours pas joué la moindre minute cette saison, vous imaginez bien qu’Ingram possède chaque soir une véritable cible sur son dos. Si cela n’est pas près de changer vu le talent du bonhomme, les défenses ne pourront plus uniquement se focaliser sur lui dans le périmètre, car l’ami Cijay va venir apporter ce soutien offensif tant attendu sur le backcourt des Pels. Juste pour rappel, McCollum c’est au moins 20 points de moyenne depuis la saison 2015-16 où il a été élu MIP de la NBA, tout ça à 45,5% au tir, presque 40% à 3-points et 83% depuis la ligne des lancers-francs. Du très sérieux. Ok il n’a jamais participé au match des étoiles durant sa carrière, ok son association avec Damian Lillard aux Blazers a atteint ses limites, ok en défense c’est compliqué, cependant il reste l’un des attaquants les plus skilled du circuit. Dans le jargon, on parle de hooper. On parle d’un joueur qui peut planter un panier à n’importe quel moment du match quand il a la gonfle dans les mains, mais aussi en catch & shoot, tout en ayant quelques qualités de playmaker qui feront beaucoup de bien aux Pelicans. Voilà tout ce que la Nouvelle-Orléans récupère lors de cette Trade Deadline 2022.
Alors forcément, on a hâte de voir ce que ça va donner avec Brandon Ingram. Bien sûr, il y aura un équilibre à trouver entre les deux car BI a l’habitude depuis le début de saison de porter l’attaque sur ses épaules, et donc d’avoir beaucoup le ballon dans les mains. Mais la polyvalence offensive de McCollum – qui sait ce que ça fait de jouer avec une autre star à ses côtés – devrait permettre une intégration en douceur. Assez rapidement, le nouveau duo de choc de la Nouvelle-Orléans pourrait ainsi venir faire des misères aux défenses adverses pour solidifier la place des Pelicans au play-in tournament (NOLA est actuellement dixième à l’Ouest avec un bilan de 22 victoires – 32 défaites) et pourquoi pas atteindre les Playoffs. C’est clairement pour cet objectif que McCollum a été recruté. L’arrière vétéran possède l’expérience nécessaire (huit participations aux PO en carrière, une finale de conférence jouée avec les Blazers en 2019) pour aider les Pels à franchir un cap, eux qui ont échoué dans la course au play-in lors des deux premières saisons de l’ère Brandon Ingram – Zion Williamson. Et avec le potentiel retour de ce dernier (toujours à l’infirmerie), ainsi que la présence d’éléments comme Jonas Valanciunas, Herb Jones, Devonte’ Graham ou encore Larry Nance Jr. (également arrivé en provenance de Portland avec C.J.), on se dit que la Nouvelle-Orléans pourrait faire de plus en plus de bruit alors qu’elle est actuellement sur une série de quatre victoires consécutives.
Si la santé de Zion Williamson reste évidemment un gros point d’interrogation à NOLA aujourd’hui, l’arrivée de C.J. McCollum a l’avantage d’amener quelques certitudes. Tout le monde en NBA sait ce qu’apporte l’arrière vétéran à une équipe, ainsi que ses limitations. Les Pelicans le voient comme une pièce nécessaire pour avancer dans leur projet, et si on était David Griffin on aurait sans doute fait pareil.
Source quote : NBA.com