Les Hornets à fond la caisse : Joel Embiid et les Sixers essorés, le Monsieur Propre du jour s’appelle Gordon Hayward
Le 13 janv. 2022 à 05:45 par Loic Duthoit
Les Sixers restaient sur une série de sept victoires consécutives et réussissaient plutôt bien contre les Hornets ces dernières années puisque Joel Embiid avait gagné… ses 13 matchs en carrière face à Charlotte. La logique donnait donc Philly favori sur ce game mais c’était sans compter sur un Gordon Hayward en mode Monsieur Propre qui a nettoyé et renettoyé les filets du Wells Fargo Center. Toute la soirée.
Le début de match fut plutôt serré et Joel Embiid était relativement tranquille en se permettant même un step back à 3-points en mode Steph Curry, mais on a tout de suite compris que Gordon Hayward était dans un de ces soirs où il ne peut rien vous arriver. Car cette nuit le cercle était plus large qu’une bassine pour le numéro 20 des Hornets qui finissait sa première mi-temps avec… 22 points à… 9/9 au tir alors que son équipe prenait le lead de 14 points. Chouette, le retour du Gordie vintage. On rappelle ainsi aux plus jeunes que quand le garçon est in the zone comme ça il est absolument sublime à voir jouer et que son fouetté de poignet est une véritable douceur, rentrez-vous bien ça dans le crâne.
9/9 au tir
4/4 à trois points
2 interceptions
4 passes
22 points
Première mi-temps parfaite, littéralement, de Gordon Hayward.
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 13, 2022
Malgré tout on se disait alors que les Sixers allaient revenir dans la partie tellement le vent de ces derniers jours semblait aller dans leur sens. Une série de sept victoires, Joel Embiid invaincu en carrière face aux Frelons, et même l’habitude prise par le Process de leur mettre de sacrées sauces, comme par exemple ce match de décembre dernier où il leur en avait collé 43 sur le dard. De surcroit la franchise de Michael Jordan n’est pas vraiment réputée pour la dureté de sa raquette et c’est au final une petite réussite pour eux cette nuit d’avoir limité la bête à 31 points. Alors oui, on a quand même eu le droit à quelques séquences où le Camerounais trottinait jusqu’au cercle pour finir en and one comme s’il jouait contre des mini-poussins, et avec cette perf à 31 points il rejoint d’ailleurs Allen Iverson et Wilt Chamberlain – rien que ça – sur la liste des Sixers avec huit matchs de suite à plus de 30 pions.
Collectivement en revanche, la rencontre s’est soldée par un échec pour les Sixers, échec pouvant d’ailleurs définir la carrière d’Andre Drummond lorsqu’il a la balle en main au poste. On a pourtant cru à un moment qu’on aurait le droit à un money time, on a même eu un peu de beef entre LaMelo Ball et Jojo, et le premier avait d’ailleurs l’air de l’avoir pris un peu personnellement puisqu’il voulait jouer absolument toutes les possessions en fin de match. Les Hornets ont finalement mis le couvercle sans se faire peur en gardant sereinement le lead jusqu’à la fin du game. Il faut dire que quand ton ailier qui tourne à 17 points de moyenne décide de jouer aux premiers de la classe en t’en plantant 30 à 13/16 au tir dont 4/4 du parking, on ne va pas se mentir t’es plutôt serein.
Moralité ? Toujours aussi kiffant de voir Charlotte jouer, avec un LaMelo qui se fout un peu de transpi sous les pompes à chaque possession comme s’il allait claquer le poster de l’année et une bonne dose de folie dans le jeu. Et quand, en plus, t’as un mec au sommet de son art et smooth comme dans ses plus belles années… eh bien ça devient très dur de gagner un match face aux Hornets, même avec des bêtes féroces sur le parquet. N’est-ce pas les Bucks, n’est-ce pas les Sixers.