R.J. Barrett a encore fait popo sur les Spurs : 31 points et un dunk de concours, décidément la papatte gauche adore San Antonio
Le 11 janv. 2022 à 07:26 par Giovanni Marriette
Il avait déjà cartonné le 28 décembre dernier dans le Texas avec une fiche à 32 points (à 7/8 du parking) et le bougre a donc récidivé cette nuit à la maison. 31 points cette fois-ci, à 3/4 longue distance, décidément quand R.J. fait popo c’est pas d’pot pour Pop.
Les stats maison de la nouvelle démo de R.J. Barrett face aux Spurs c’est juste ici
Douze tentatives à 3-points et donc dix réussites pour R.J. Barrett lors de ses deux dernières confrontations avec les Spurs. Figurez-vous d’ailleurs que c’est face à ces mêmes (presque) Spurs que René-Jean avait débuté sa carrière NBA en octobre 2019, ça c’est pour vous prouver qu’on travaille un peu, et qu’à cette occasion l’arrière des Knicks avait plutôt bien réussi son baptême avec 17 points, 7 rebonds et 3 passes. C’est donc officiel, Airdjè adore jouer les Spurs et il l’a prouvé cette nuit encore, une semaine après en avoir collé 32 sur le museau des Pacers, quatre jours après avoir inscrit l’un des plus gros buzzer beaters de la saison face aux Celtics. Ce qui nous amène à notre point 2 : R.J. Barrett est donc très en forme en ce moment et les Knicks peuvent s’en féliciter, eux qui passent leurs journées à chercher de l’air cette saison.
Cette nuit ? Evan Fournier était de retour et il a été plutôt efficace (18 points, 5 rebonds, 2 passes et 2 steals à 4/7 du parking), Julius Randle a encore rendu une copie qui va faire vrombir la fanbase des Knicks (2 points à 1/7), Mitchell Robinson a fait mumuse avec un grand autrichien mais c’est donc, surtout, le combo guard canadien qui a confirmé sa belle forme du moment. 31 points à 12/20 au tir, dont 3/4 du parking et 4/5 aux lancers, 3 rebonds, 4 passes et 1 contre en 31 minutes ? Face à un Dejounte Murray saignant et tentant de tenir la baraque au volant de son équipe réserve ? Pas mal, pas mal du tout, et une perf que le gamin a même épicé d’un petit moulin des familles en contre-attaque, parce que ça ne mange pas de pain.
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 11, 2022
Gregg Popovich qui passe à côté d’une belle occasion de se rapprocher de son Graal individuel (encore sept victoires avant de devenir le coach le plus victorieux de l’histoire), les Spurs qui limitent les dégâts en attendant le retour de leurs joueurs protocolés, et des Knicks qui ont donc appuyés sur l’accélérateur à partir du milieu du troisième quart, sous l’impulsion de leur gâchette du moment. Pas la victoire dont les fans du Garden se rappelleront le plus, clairement pas, mais une victoire qui permet au moins de faire avancer le schmilblick dans le bon sens pour une équipe actuellement à la lutte pour ne pas finir à la place du con dans la Conférence Est.
RJ Barrett cette saison face aux Spurs.
Game 1 : 32 points, 5 rebonds, 2 passes, 2 interceptions, 11/20 au tir dont 7/8 à trois points.
Game 2 : 31 points, 3 rebonds, 4 passes, 1 contre, 12/20 au tir dont 3/4 à trois points.
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 11, 2022
Y’a des match-ups comme ça, où tout vous semble plus facile. Pour R.J. Barrett c’est les Spurs, mais nous on a envie de dire que s’il les aime tellement les Spurs… il n’a qu’à faire une demande écrite et signer là-bas. Contre Bryn Forbes, Thaddeus Young et un tour de draft, mais attention car on va bientôt comprendre que l’auteur derrière ces lignes est un chouïa fan des Spurs.