Les Warriors l’emportent à New York : le record du Chef et la victoire, scénario de rêve pour Golden State
Le 15 déc. 2021 à 05:06 par Alexandre Taupin
Si le record de Steph Curry à 3-points était sur toutes les lèvres du côté de New York, on n’oublie pas qu’il y avait un match à jouer à côté et les Warriors se devaient de ne pas gâcher le grand moment de leur leader. Mission réussie avec une victoire 105-96 malgré un back-to-back dans les jambes.
Pour la box score du record historique de Steph Curry, c’est par ici.
Un Madison Square Garden plein à craquer, un match en antenne nationale, un record all time qui ne demandait qu’à tomber : le décor était planté pour passer une soirée non seulement historique mais aussi agréable. Bien entendu, toutes les caméras étaient braquées sur le Chef et il n’a pas mis longtemps à attirer la lumière des projos. 4 minutes et 25 secondes, voilà ce qu’il aura fallu à la star de Golden State pour écrire l’histoire et pousser Ray Allen hors de son trône. On saute un coup du canap’, on savoure les moments de joie du meneur, la standing ovation et les accolades avec les proches et on replonge direct dans un match qui n’était pas joué d’avance, loin de là. Si les Warriors sont dans l’euphorie, les Knicks ne sont pas là pour faire de la figuration et ils réalisent une belle entame. La défense est en place, Derrick Rose nous ressort sa version 2011, tout le monde participe. En face, les Dubs mettent plus de temps à entrer dans la rencontre. Bjelica rentre ses tirs, Jordan Poole va chercher ses points sur la ligne mais il faut attendre les dernières minutes avant la pause pour vraiment voir les Warriors chauffer. Comme souvent ces dernières années, le discours de Steve Kerr ou la potion de Bugs Bunny font effet et Golden State revient du break avec de meilleures intentions. Jordan Poole est dans tous les bons coups, la défense fait le boulot et les hommes de la Baie s’offrent une avance de sept points avant d’attaquer le money time. On l’espérait enflammé pour célébrer le record du Chef mais le dernier acte va finalement être bien géré par les Dubs. Malgré un coup de chaud de Julius Randle, Golden State trouve toujours la riposte et Andrew Wiggins viendra porter le dernier coup de dague à 3-points, un joli clin d’œil du destin vu le thème de la soirée.
Plus que le résultat, plus que le classement (Golden State garde sa première place à l’Ouest, peu importe le résultat de Phoenix), ce match était surtout l’occasion de voir Stephen Curry rentrer dans l’histoire et c’est un moment qui valait le coup. Si le Chef n’a pas sorti une dinguerie pour l’événement (22 points à 8/19 et 5/14 de loin), l’important était de remporter le match, histoire de ne pas gâcher une nouvelle performance unique. On rappelle que Curry avait réalisé sa première grosse flambée au Garden et ça avait fini en défaite. Au moment d’entrer dans les bouquins de la NBA, ramener une win était quand même important. Côté Knicks, car il n’y avait pas que Golden State sur le terrain, on pourra souligner le gros réveil de Julius Randle (31 points, 7 rebonds) après une première mi-temps bien discrète alors que Kevin Knox a pu sortir un peu du placard. Pour le point cocorico du jour : un match à oublier pour Evan Fournier, auteur de seulement 2 points en 29 minutes et qui confirme ses difficultés sur ce début de saison. Quatrième défaite de rang pour les Knicks et un Tom Thibodeau qui semble en manque de solutions pour réveiller les siens. Qu’il est loin le temps où New York était Top 4 à l’Est.
Les Warriors voulaient célébrer Steph Curry mais, avant ça, il fallait faire le boulot sur le terrain. Mission accomplie pour Steve Kerr et ses protégés qui valident le 2/2 en back-to-back après la victoire contre Indiana hier. Prochain rendez-vous pour les deux équipes : Golden State sera vendredi soir du côté de Boston alors que New York tentera de se reprendre jeudi chez les surprenants Rockets.