Joel Embiid a des ailes de frelons plein la bouche : 32 points sur les Hornets, vu sa domination il aurait pu jouer en jean

Le 09 déc. 2021 à 07:01 par Arthur Baudin

Joel Embiid
Source image : NBA League Pass

Parce que ce genre de papier est devenu un incontournable de nos nuits, il faut bien trouver quelque chose de spécial pour traiter cette nouvelle grosse performance de Joel Embiid. Qu’avons-nous choisi ? Le fait qu’il soit, ce mercredi, devenu le premier joueur de l’histoire à poser 32 points et 8 rebonds à 47% au tir, 15/19 aux lancers-francs, tout en étant Camerounais et en ayant déjà dragué Rihanna sur les réseaux. Comment ça c’est « un peu tiré par les cheveux » ?

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À Charlotte, le côté obscur du small ball de James Borrego est que l’on peine à densifier la raquette, alors quand un grand Camerounais fait son entrée sous les projos du Spectrum Center, la sanction est immédiate. Il n’a pas joué, il a marché. Trottiné tout au plus. Ses points lui sont quasiment tombés tout cuits dans la bouche, alors qu’il partait pourtant du périmètre extérieur et a travaillé ses vis-à-vis sans l’aide de personne. À ce jour, Joel Embiid est incontestablement l’un des attaquants les plus dominants de la planète et le fait valoir soir après soir. Ce mercredi, au terme d’une rencontre âprement disputée face à des Hornets lourdement amoindris par le protocole COVID (LaMelo Ball, Mason Plumlee, Terry Rozier, Jalen McDaniels et Ish Smith étaient out), le quadruple All-Star de Philly a laissé derrière lui une feuille de match à 32 points, 8 rebonds, 4 assists et 1 interception à 47% au tir dont 1/2 du parking. Certains regretteront son 15/19 aux lancers-francs, pourtant symptomatique d’une vraie capacité à s’en aller provoquer les fautes comme le bon viandard qu’il est. Seulement quarante-huit heures après avoir posé 43 pions sur ces mêmes Hornets donc, Joel Embiid réitère une perf’ de mammouth et confirme que même lorsqu’une défense est prévenue, il ne suffit pas de mettre en place quelconque trappe pour parvenir à limiter son impact. Cela va bien au-delà de la tactique, c’est carrément une mission commando.

Tu provoques un passage en force là-dessus ? 2 minutes plus tard tu fais un ping-pong avec Pop Smoke.pic.twitter.com/ROq0nyIUmD

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 9, 2021

Le 27 novembre dernier, Joel Embiid se repointait face aux Wolves après avoir passé 3 semaines loin des parquets (protocole COVID). Avant qu’il ne s’absente, Philly avait un bilan de 7 victoires pour 2 défaites et visait le très haut de tableau. Sans lui, ses coéquipiers n’ont décroché que 3 succès pour 6 revers, une carence en franchise player venue glisser les Sixers dans le ventre mou de cette Conférence Est. Mais depuis le retour du Camerounais, la franchise de Pennsylvanie est repartie sur de bons rails et redonne confiance en son basket-ball déployé (4 victoires et 2 défaites). Le court succès face à Atlanta a permis au roster de se roder devant un gros morceau, et chacun a pu reprendre la place qui est la sienne en la présence de Jojo. On ne dit pas que Tobias Harris ne peut pas porter Philly en cas d’urgence extrême, simplement qu’il ne sait pas faire passer n’importe quel intérieur de 2m10 pour un joueur de loisir. M’enfin, l’application des schémas du doc gagne en cohérence et chacun respecte son spot, sans oublier à qui de droit revient la gonfle. Il ne manque plus qu’un petit renfort sur les lignes extérieures et on sera tout bon.

Quand tu joues au terrain contre des maternelles :pic.twitter.com/YspK1DTOh5

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 9, 2021

Une nouvelle fois mammouthesque, Joel Embiid a voyagé en Caroline du Nord pour y récolter du sang dans de grands tubes à essai. Le calendrier du mois de décembre est désormais insane, à lui de reproduire la même chose face à – dans l’ordre – Utah, Golden State, Memphis, Miami et Brooklyn.


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