Les Bulls braquent le Barclays Center : cette fois c’est sûr, le duo DeMar DeRozan – Zach LaVine mérite le Louvre
Le 05 déc. 2021 à 05:42 par Arthur Baudin
Ce samedi, les Nets recevaient les Bulls sous le chapiteau du Barclays Center pour une confrontation qui sentait bon les hauteurs de l’Est. Au terme d’un match aussi disputé qu’attendu, Kevin Durant et James Harden sont repartis – une fois encore – encornés par un collectif de l’Illinois qui ne cesse de surprendre. On débrief.
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Le choc des crâneurs de la Conférence Est. D’un côté, des Taureaux (15-8) qui restent sur deux succès consécutifs face aux Hornets et aux Knicks, à la recherche d’une victoire de prestige chez un contender à la bagouze. Ils l’ont déjà fait le 9 novembre dernier – une victoire 118-95 pour la réception de Brooklyn -, alors pourquoi ne pas réitérer ce type de succès qui fait monter la confiance vitesse grand V ? Les Bulls en sont capables, cela ne fait aucun doute, mais l’adversaire du soir complique toute notion de certitude. Les pensionnaires du Barclays Center (16-6) surfent en effet sur une dynamique de 14 victoires en 17 matchs, une série qui leur a octroyé tranquilou-bilou le trône de l’Est. L’enjeu est donc le suivant : gagner pour recoller, ou sécuriser une place de leader franchement pas volée. Le début de partie reflète ces intentions. Hargneux mais blessé, Alex Caruso pose 2 premiers tirs du parking depuis l’aile puis rejoint le vestiaire après seulement 8 minutes de jeu. Selon les différents insiders, le staff de Chicago « n’aimait pas la façon dont il se déplaçait avec sa blessure aux ischio-jambiers ». Et le coup de massue est double pour Chicago, car les Nets ont eux aussi leur petit facteur X : De’Andre Bembry. L’ancien ailier d’Atlanta réussit ses premières minutes, bien mis en valeur par un James Harden déjà en 6/2/6/1 à la fin du premier quart-temps. De son côté, Kevin Durant passe pour l’instant totalement à côté de son sujet avec un vieux 1/7 au tir. Mais à l’entracte, l’avance est bien pour les locaux grâce à un collectif plus efficace que la solitude du duo DeMar DeRozan – Zach LaVine. On se la joue chronique d’Edouard Baer sur Radio Nova pour résumer la performance de LaMarcus Aldridge. « Un dribble, rien en trop, le bruit du nylon, c’est propre, souple, édifiant et artistique. Un ballet moscovite des années folles. Ah la Russie, terre sous l’emprise du pouvoir et domptée par l’art » (Brooklyn Nets 56 – 52 Chicago Bulls).
DeRozan's footwork is next level 🔥pic.twitter.com/IzW7qCYn3U
— Ball Don’t Lie (@Balldontlie) December 5, 2021
En seconde période, la notion de « guerre de tranchées » est toujours d’actualité. Les Nets de Paul Millsap, Kevin Durant, LaMarcus Aldridge, Patty Mills et James Harden font face à la tempête Zach DeRozan. El Barbudo de Brooklyn ne met plus un shoot (14/7/14 à 5/21 au tir) et le score, au début du dernier quart-temps, reste quand même plus serré que Luka Magic dans du 38. Sauf qu’à qui appartiennent les douze dernières minutes d’un match NBA lors duquel DeMar DeRozan joue ? Malheureusement pour les New-Yorkais, la réponse est dans la question. Lui et Kevin Durant vont brûler les concepts de raquette, de système et de 3-points pour s’échanger des calottes à mi-distance. Leurs mécaniques paraissent créées pour ce type de tir. Le dernier mot reviendra cependant au Taureau qui va poser 13 points dans le dernier quart-temps, avant que Zach LaVine et Lonzo Ball ne call the game : Bulls win (Brooklyn Nets 107 – 111 Chicago Bulls). La paire DeMar – Zach termine la partie avec 60 points, 14 rebonds et 9 assists, bien assistée par un Lonzo Ball XXL (8/9/7/2/3) en défense. Les Nets n’ont pas su profiter des quelques carences présentées par Chicago, notamment la prestation moyenne de Nikola Vucevic et la sortie prématurée d’Alex Caruso. Au classement, les Bulls (16-8) grattouillent désormais le dos de la Steve Nash Army (16-7).
— Javonte Green (@2Xtremebounce) December 5, 2021
Patronnesques, ces Taureaux. Bien que coolissime à zieuter, ce choc n’a pas réuni tous les acteurs qu’il aurait dû réunir, et des garçons comme James Harden – ou plus simplement Kevin Durant – n’ont pas surfé sur leurs standards individuels.