Les Rockets l’ont fait ! Victoire face aux Bulls… la première en 32 jours… après quinze défaites de suite… joyeux Thanksgiving !
Le 25 nov. 2021 à 06:03 par Giovanni Marriette
C’était devenu l’une des plus grosses punchlines de la Ligue. Chaque match des Rockets n’était synonyme que d’une nouvelle défaite à venir, de préférence dans les grandes largeurs, et pour ne rien gâcher un coach qui donnait également de plus en plus de grain à moudre à ses détracteurs. Ce 24 novembre ne sera probablement pas la rampe de lancement d’une saison réussie dans le Texas, mais il restera en tout cas dans les annales de la saison car, ça y est, les Rockets ont enfin gagné un match de basket. Incroyable mais vrai.
Les stats maison de cette hallucination c’est juste ici
Le scénario aurait pu leur être fatal, comme chaque jour finalement, mais cette fois-ci les hommes de Stephen Silas ne voulaient pas être la victime. Ils ne le voulaient plus. Pas cette fois. Pourtant, le destin s’acharnait très vite sur les Texans car à peine le temps de tweeter que Jalen Green nous semblait particulièrement fringant… que Jalen Green se mangeait un genre de béquille sur un drive en fin de premier quart et était obligé de quitter définitivement les copains pour ce coup-là. Les Rockets n’ont juste pas le droit au bonheur, voilà donc ce que l’on se disait tous à ce moment-là du match. Pourtant Houston tiens bon, Chrsitian Wood relève le défi face au revenant Vucevic, Lonzo Ball continue son chantier tah Steph Curry mais le retour de Kevin Porter Jr. fait du bien également pour les Rockets, alors que le grognard Eric Gordon et le très prometteur Alperen Sengun permettent aux quelques 16 000 fans du Toyota Center de faire semblant d’y croire.
Retard de quelques puntos à la mi-temps, et pour tout vous dire on n’y croit pas vraiment non plus, même si l’écart est infime, même si Jalen Green a mis Alex Caruso dans la sauce, même si le Mercredi Panzani tout est permis. Tout est permis qu’après la mi-temps… l’impensable va se produire. De – 9 les Rockets vont passer à + 8, grâce à l’aide précieuse de Bulls dans le rôle du Père-Noël mais, surtout, grâce à la force d’un groupe qui avait décidé que ce soir c’était le grand soir. Le détonateur maison ? Paye ton jeu de mot : Danuel House. L’ancien de la baraque va passer en mode 2018 après la pause et inscrire la totalité de ses 18 pions du soir, emmenant avec lui toute sa jeune bande jusqu’à commencer à lui faire croire en l’impossible : gagner ce foutu match, gagner un foutu match. Des Rockets tellement sevrés de gloire depuis le début de saison que l’essentiel de la communauté NBA prendra parti pour le David face au Goliath, et malgré une fin de match passée à se faire peur et malgré un Alex Caruso qui a tout fait pour repartir du Texas en braqueur de Toyota, Eric Gordon, Danuel House Jr. ou Garrison Matthews mettront finalement les tirs qu’il faut pour valider l’exploit de la nuit, énorme respiration dans un début de saison cauchemardesque et dans une saison tout court qui prenait de plus en plus des allures de saison de la honte.
La honte ? Cette nuit elle est plutôt pour les Bulls, à moins de les considérer au contraire comme le bon samaritain qui aura tenu à offrir un peu de bonheur à ces pauvres Rockets. On imagine que Chicago s’en remettra, on se dit aussi que dès demain soir les Rockets continueront probablement à prendre des raclées par packs de quinze, mais cette nuit en tout cas la magie a opéré, et les fans présents à la salle pourront se targuer longtemps d’avoir été là le jour J. Allez, boisson les gars, vous l’avez bien mérité.