Blake Griffin et Joe Harris ont créé un “club” dans le vestiaire des Nets : les Blue Collar Boys, hommage à la sueur et au taf de l’ombre
Le 18 nov. 2021 à 16:44 par Arthur Baudin
Le 13 novembre dernier, la chaîne YouTube des Brooklyn Nets a posté le second épisode de The Bridge, une mini-série de vidéos dédiée au suivi quotidien de l’équipe. Cette deuxième strophe est l’occasion de découvrir les Blue Collar Boys, un “club” de valeureux monté par Joe Harris et Blake Griffin au sein du vestiaire. Leur spécialité ? Élever les actions de l’ombre au rang d’art.
Mimer de mettre un casque puis enfiler ses bottes de chantier, voici le mode d’emploi des Blue Collar Boys pour célébrer la provocation d’un passage en force. D’où vient le terme « Blue Collar » ? Les cols bleus sont les travailleurs manuels et ouvriers qui bossent dans l’industrie. Ils font le boulot que personne ne veut faire, à l’instar de Blake Griffin, Joe Harris et Patty Mills qui performent dans l’ombre de Kevin Durant et James Harden. Ce phénomène à la « Batum Battalion » vise à récompenser les sacrifices par le prix de l’ovation. Un concept qui pourrait rapidement devenir viral au fur et à mesure que la saison avance et que les vidéos pleines de grinta tournent sur les réseaux. Se jeter sur les ballons fuyants, ne pas craindre les camions-bennes lancés à 305km/h et se tatouer Por el Pueblo sur le lob d’oreille gauche : si vous remplissez ces trois conditions, alors vous en êtes. Plus sérieusement, intégrer ce club n’est pas à la portée de chacun des Nets, il faut passer un rite d’initiation. À la découverte de ce concept, Patty Mills a instantanément demandé à Blake Griffin et Joe Harris de l’intégrer au projet, mais les deux bonshommes ont attendu que l’Australien fasse ses preuves balle en main. Après une provoc’ de passage en force réussie face à Jerami Grant, l’ancien disciple de Pop a zieuté en direction de son banc. Il a tout de suite compris qu’il venait de réussir son test d’entrée.
Brooklyn’s ‘Blue Collar Boys’ brand taken off.
📸 @dbearak pic.twitter.com/M0QXhQ12IL
— Billy Reinhardt (@BillyReinhardt) November 17, 2021
« Today, Patty Mills is officially a BCB member ». Un énorme soulagement pour le Boomer qui se demandait s’il avait donné la bonne adresse mail au jury d’entrée, faute de n’avoir rien reçu. Mais la sélection n’est pas à prendre à la légère puisqu’elle rebat complètement les cartes d’une hiérarchie sportive plus ou moins fixe. Quand Kevin Durant dit se sentir intégré au crew des Blue Collar Boys, Blake Griffin rappelle que le freak n’est qu’un « prospect » et qu’il n’est pas simple de devenir un BCB. On peut se sentir proche d’eux et s’inspirer de l’énergie dégagée, mais ne se revendique pas Blue Collar Boys qui le souhaite. C’est en tout cas le propos appuyé par Blake Griffin qui semble réticent à l’idée d’accueillir davantage de monde dans son petit club aux allures sectaires. « On a apprécié la dévotion de Kevin Durant sur ce passage en force. Je ne sais pas s’il sait que le procédé d’entrée prend un moment. Même si c’est long, nous l’apprécions en tant que prospect *rire* ». Sur et en dehors du terrain donc, les Blue Collar Boys ne lâcheront jamais l’affaire. Si les Nets édition 2018-19 étaient là, D’Angelo Russell et Jared Dudley seraient fiers de cette initiative. Sans l’ombre d’un doute.
C’est parti pour une saison de casques et de grosses bottes, mais surtout de passages en force bien flopés histoire d’intégrer le cercle (très) fermé des BCB.