Evan Mobley a transcendé les Cavs face à Boston : et sinon, on peut donner le DPOY, le ROY et le MVP à la même personne ?

Le 14 nov. 2021 à 07:51 par Giovanni Marriette

Evan Mobley 14 novembre 2021 pré-saison
Source image : NBA League Pass

Parmi les sujets qui reviennent le plus en ce début de saison, ceux qui entourent le niveau d’Evan Mobley ont une belle place. Déjà dominateur des deux côté du terrain et parmi les principaux instigateurs du gros level affiché par les Cavs, le rookie étonne, le rookie détonne, le rookie cartonne. Cette nuit les Celtics ont fait connaissance avec la bête, et ils risquent de s’en souvenir quelques semaines.

Les stats maison du Mobley show c’est juste ici

Si la NBA nous fait tout un foin de l’officieux duel à distance entre Cade Cunningham et Jalen Green, les deux premiers picks de la Draft 2021, pour l’instant la course au trophée de rookie de l’année se situe plutôt entre les motos de Scottie Barnes et Evan Mobley. Et si le premier est un freak qui attaque fort et qui défend dur, le second est un freak qui attaque fort, qui défend très dur et qui fait gagner des matchs à sa franchise. Petit Mobley n’a que 20 ans, mais il a déjà tout d’un grand.

On connait quelques bonhommes verts qui doivent faire grise mine ce matin, verts de rage ou rouge de colère, blancs comme des linges ou triant les idées noires. La raison de cet arc-en-ciel d’émotions ? Le passage cette nuit dans leur vie d’Evan Mobley, rookie des Cavs et déjà… leader des Cavs, qui a donc fait la totale à des Celtics désemparés tel la France devant le succès de Jordy. Anthony Davis ou Tim Duncan sont déjà des noms qui reviennent lorsque l’on évoque le profil et le talent de l’ancien intérieur des Trojans, et si aujourd’hui le bilan des Cavs est de 9 victoires pour 5 défaites ce n’est clairement pas du fait du talent de Denzel Valentine.

Cette nuit ? Peut-être l’acte fondateur d’une carrière, même si Vavan II a déjà beaucoup montré cette saison, même si ce n’est qu’un match de basket parmi des milliers. Car cette nuit il y avait quelque chose de plus, ce petit supplément d’âme, cette petite flamme. Ce statut de leader par la parole et par les actes, ce statut de leader par les highlights et par les stats. Un contre énorme sur Jayson Tatum, 19 points, 9 rebonds, 2 passes et 3 contres, 12 pions dans le dernier quart, un +/- de +16 qui en dit long et ce rôle de chef de gare qui avait décidé d’arrêter le train lancé de Boston en fin de match. Une masterclass défensive validée par les pions scorés avec aisance et technique de l’autre côté du terrain et qui donne la victoire à ton équipe après avoir été mené de 19 points ? On s’y connait pas trop en basket mais disons que ça ressemble à la soirée parfaite.

🔥 @evanmobley comes up big in the @cavs 19-point comeback win.

19 points (12 in 4th quarter)
9 boards
3 blocks pic.twitter.com/7cE4nAppkI

— NBA (@NBA) November 14, 2021

Evan Mobley qui n’en finit plus de dominer, Jarrett Allen qui complète le duo de girafes dans la raquette, Ricky Rubio qui rappelle à tous ce qu’est le vétéran parfait ou encore un Darius Garland encore une fois bien clutch et dont on ne parle pas assez, voilà quelques unes des raisons qui font des Cavs l’une des très belles surprises de ce début de saison. Pour le rookie ? Rappelez-vous de ce 14 novembre 2021, à 7h46, et on ressortira peut-être ces quelques lignes dans 15 ans quand le petiot n’aura pas assez d’étagères pour y ranger ses trophées.


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