Yves Pons a foulé un parquet NBA pour la première fois : trois petites minutes au paradis, qui en appellent beaucoup d’autres ?
Le 13 nov. 2021 à 10:51 par Giovanni Marriette
Le Grizzlies – Suns de milieu de nuit tournait dans une fenêtre que l’on avait plus ouvert depuis un moment, la faute à un match qui n’en est pas resté un longtemps. Puis entre deux bâillements le nom… d’Yves Pons est arrivé à nos oreilles, alors on a (re)switché dans le Tennessee pour voir les grands débuts d’Air Pons en NBA.
Comme vous vous en doutez ce fut court et peu intense, comme dans n’importe quelle fin de blow-out. Mais fichtre, dans ce blow-out Yves Pons est rentré, Yves Pons aka Air Pons, Yves Pons aka le trampoline de Port-au-Prince, Yves Pons aka le seul joueur de Memphis plus spectaculaire que Ja Morant. Abonné au banc depuis le début de saison et promis à la G League pour cet exercice 2021-22, le two-way contract des Grizzlies a donc “profité” de la branlée reçue par les Suns pour découvrir officiellement le Nouveau Monde. Entré à la place d’un autre genre de freak en la personne de Brandon Clarke, l’ancien roi des soirées étudiantes de la Fac de Tennessee (on n’en sait rien) a ensuite très vite montré ce pour quoi il était en NBA : décrocher des ampoules juste au dessous des toits.
Une contre-attaque, un appel de phare et un alley-oop en haute altitude… raté, on s’en fout, Yvounet aura donc mis trente secondes pour se présenter à la foule… qui avait commencé à quitter la salle, dommage. Mais nous on t’a vu Yves, nous on t’as vu et on veut te revoir et pas uniquement avec le Hustle de Memphis en Ligue 2, parce qu’on sait très bien que chacune de tes secondes passées sur le parquet sera une alerte Top 10 à elle toute seule, et que, soyons fou, tes skills défensifs te permettront peut-être de gratter de plus en plus de minutes. Jusqu’où ? Vers l’infini et au delà, évidemment.
3 petites minutes pour un alley-oop raté et un rebond offensif, pour les triples-doubles avec les steals on repassera mais Paris ne s’est pas fait en un jour, alors aucune raison qu’Yves Pons n’y arrive. Vite vite, la suite !