Les Lakers s’en sortent au finish grâce au fameux Carmelo Anthony Davis : on respire à L.A., mais c’est QUOI ces money times ?!?

Le 09 nov. 2021 à 08:34 par Giovanni Marriette

Carmelo Anthony Davis 9 novembre 2021
Source image : NBA League Pass

Incroyables Lakers, de jour en jour et de nuit en nuit. On l’avait annoncé, ce match face aux Hornets serait encore une page de plus à rajouter au drôle de dossier angelino sur ce début de saison, et si les Avengers de Californie ont fini par l’emporter en prolongation l’issue fut à deux doigts d’être toute autre. 

Les stats maison de la nouvelle chorégraphie des Lakers c’est juste ici

Les arbitres au dernier quart, pourquoi pas. La mixtape offensive de LaMelo Ball, me gusta. Russell Westbrook ? A deux doigts de voir Rob Pelinka lui souhaiter un accident de la route, léger hein. Le money time des Lakers ? Une masterclass de tanking grandeur nature, avec des All-Stars sur le terrain. Mais une fois tout ce barouf mêlé et secoué, impossible au final de ne pas louer la nouvelle grosse performance de deux hommes côté Los Angeles, Anthony Davis et Carmelo Anthony, qui auront su cette nuit encore sauver le soldat Lakers. DeAndre Jordan qui commence le match comme si nous étions en 2015 et qu’il était encore un joueur de basket, Malik Monk saignant où il faut et quand il faut, mais, surtout donc, deux hommes assez injouables cette nuit et notamment quand le ballon commence à brûler les doigts.

Le premier ? On y reviendra plus longuement mais big up sans plus attendre au fossile Carmelo Anthony, dans une forme resplendissante cette saison du moment qu’on ne lui demande pas de défendre et propriétaire de moyennes qu’il n’avait plus aligné depuis la fin de ses années new-yorkaises. 29 points cette nuit pour Melo, à 7/10 du parking, et la confirmation qu’il est bel et bien le troisième meilleur joueur des Lakers depuis le début de saison, avec tous les désavantages collectifs que cette phrase comporte. Froid comme une lame, clutch au possible et toujours aussi smooth, Melo enchaine et ne s’arrête plus, comme quoi il est donc possible d’être meilleur à 37 piges qu’à 33. Anthony Davis ? 32 points, 12 rebonds, 4 passes, 3 steals et 5 contres, une fin de match gérée comme un boss… de fin, et cette polyvalence monstrueuse qui fait de lui un épouvantail des deux côtés du terrain, malgré la bonne résistance de Mason Plumlee cette nuit, si si on vous jure.

Deux leaders intouchables donc côté Lakers, un duo LaMelo Ball / Terry Rozier terriblement sex sur les lignes arrières des Hornets et la doublette Gordon Hayward / Miles Bridges bien complémentaire dans l’aile, tous les ingrédients rassemblés pour un gros match de basket… à deux détails près. 1) Russell Westbrook, diablement bien défendu par Terry Rozier et encore une fois à des années lumière de ce qu’il pourrait/devrait apporter malgré un triple-double qui ravira au moins la Team Stats du matin. L’autre gros souci des Lakers ? La gestion des fins de match, mon dieu, qui a encore bien failli cette nuit offrir aux hommes de Frank Vogel une défaite honteuse alors que les dix points d’écart à l’orée des dernières minutes étaient censées êtes un confortable matelas. Onze points d’avance à 5 minutes de la fin du match pour être tout à fait exact, et le début… de la galère. Shoot raté pour AD, balle perdue pour Russell Westbrook, le banc puis Melo et RW qui ouvrent leur clapet et offrent des lancers gratos à Charlotte, et en face, forcément, on ouvre chaque paquet cadeau comme si c’était Noël. Miles Bridges égalise à 115 partout et la dernière possession des Lakers nous ramène à nos histoires de cirque Pinder. Russell Westbrook pinaille, AD tape une micro-sieste avant de balancer une croûte, et dire que tout ça sort d’un temps-mort de Vogel, xptdr comme disent les petits-enfants de Melo.

Prolongation et téléchargement immédiat d’images potentielles à mettre en couverture de cet article, spoiler ce sera pour la prochaine fois, et après un faux départ dans cette overtime Anthony Davis et Carmelo Anthony se chargeront de scorer les neuf derniers points angelinos pour punir des Hornets une fois de plus un peu trop justes. Time, victoire des Lakers 126-123, mais que ce fut dur, que ce fut étrange, que ce fut… freestyle, encore une fois.


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