Steve Kerr voit des similitudes entre les Warriors de 2021 et ceux de 2015 : du coup, ça gagne 67 matchs avec le titre au bout ?

Le 28 oct. 2021 à 19:35 par Nicolas Meichel

Steve Kerr
Source image : YouTube

Avec quatre victoires en quatre matchs, les Warriors sont toujours invaincus en ce début de saison et squattent actuellement la première place de l’Ouest. De quoi faire remonter quelques souvenirs de la dynastie Golden State d’il y a quelques saisons. Mais pour le coach Steve Kerr, y’a plus que des souvenirs, y’a de vrais similitudes.

Est-ce que le retour de Klay Thompson va permettre aux Warriors de retrouver leur place parmi l’élite de la NBA après deux saisons sans Playoffs ? Personne ne peut répondre à cette question aujourd’hui mais en attendant, il est clair que le début de saison des Dubs est encourageant. Quatre victoires pour zéro défaite, une attaque qui fonctionne plutôt bien (sixième à l’efficacité offensive, cinquième au nombre de points marqués, deuxième au nombre de passes décisives et septième à l’adresse au tir), un collectif qui tourne et un banc performant (septième au nombre de points marqués), autant dire qu’il y a pas mal de points très positifs à souligner. Bien évidemment, les perfs XXL de Stephen Curry (29 points, 8,3 rebonds, 6,3 passes et 1,8 interception de moyenne) continuent de faire la une tandis que Draymond Green fait du Draymond Green, mais d’autres joueurs sont également en train de step-up. Si on attend beaucoup de Jordan Poole et qu’Andrew Wiggins reste le deuxième scoreur de l’équipe, on pense également à un mec comme Damion Lee, qui apporte une belle contribution en sortie de banc avec plus de 14 points de moyenne (dont 20 pions inscrits contre le Thunder lors de la dernière rencontre de Golden State). Vous ajoutez à ça les Juan Toscano-Anderson, Nemanja Bjelica et Cie, et vous obtenez un groupe plutôt solide. Un groupe qui rappelle carrément les Warriors de 2015 aux yeux du coach Steve Kerr, qui avait emmené Golden State à 67 victoires en régulière avant de remporter le titre lors de sa toute première saison sur le banc (via NBC Sports Bay Area).

“Ce qui est similaire, c’est l’alchimie qui existe dans l’équipe, ainsi que l’altruisme et la profondeur de l’effectif. On a une équipe remplie de gars en qui j’ai confiance pour les faire jouer.

Cela me rappelle 2015 quand on avait Leandro Barbosa, Shaun Livingston, tous ces gars-là qui sortaient du banc et qui étaient vraiment de bons joueurs.”

De l’équipe de 2015, il reste uniquement Steph, Draymond, Klay et Andre Iguodala, revenu dans la Baie durant l’intersaison. À l’époque, les Warriors marchaient tout simplement sur la concurrence en se basant évidemment sur le talent des Splash Brothers, ainsi que sur le nouveau système mis en place par Steve Kerr, une domination des deux côtés du terrain, et une profondeur d’effectif symbolisée par le slogan “Strength in Numbers”. Aujourd’hui, il n’y a qu’un Splash Bro sur le terrain, mais le système de Kerr est toujours là et la profondeur d’effectif est intéressante. Du coup, peut-on rêver à un destin aussi glorieux cette saison ? Du calme. “La dynamique est similaire, mais l’équipe de 2015 était bien plus talentueuse que celle-ci” a ajouté Steve Kerr, qui se souvient à quel point ses Warriors était inarrêtable il y a six ans. Et nous aussi on s’en souvient. Stephen Curry évoluait déjà à un niveau de MVP aux côtés de Klay, vous aviez Draymond Green en mode All-Defensive First Team, et surtout une flopée de joueurs qui brillaient dans leur rôle. Andrew Bogut au poste de pivot évidemment, lui qui solidifiait la défense intérieure tout en participant à la fluidité du jeu offensif. Andre Iguodala avait six ans de moins et apportait toutes ces petites choses importantes en sortie de banc. Le jeune Harrison Barnes contribuait proprement sur les ailes, tandis que Marreese Speights, Shaun Livingston, Leandro Barbosa, David Lee ou encore Festus Ezeli répondaient présent pour apporter un second souffle à l’équipe ou pour enfoncer le clou quand il le fallait. “Strength in Numbers”, tout simplement !

Des similitudes certes, mais pas le même niveau de talent. Pour les Warriors de 2021-22, s’inspirer de l’équipe victorieuse en 2015 peut aider le groupe à progresser. Ce n’est pas pour autant qu’il faut s’attendre à des résultats similaires, surtout sans Klay Thompson. Laissons les Warriors d’aujourd’hui avancer à leur rythme. 

Source texte : NBC Sports Bay Area


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