Luka Doncic n’a rien perdu de sa superbe : froisser des défenses avec le sourire, c’est encore ce qu’il va nous offrir cette saison
Le 07 oct. 2021 à 04:56 par Giovanni Marriette
Vous connaissez maintenant ce visage par cœur, celui du blondinet énervant qui vous pique votre meuf en soirée, celui que vous n’arriverez jamais à battre lors de la grande finale de fin d’année, celui dont vous êtes obligés de reconnaitre le talent malgré qu’il vous ridiculise sur absolument tous les plans. Lui c’est Luka Doncic, et peu importe que ce soit la saison régulière, les Playoffs, des Jeux Olympiques ou de la pré-saison, Luka éclate tout le monde… en s’éclatant. Welcome back Luka !
Les stats de la rentrée slovène c’est juste ici
La description faite de Luka Doncic pourrait finalement très bien coller à cette équipe de Dallas toute entière, cette bande de potes morte de rire à chaque highlight de l’un des ses membres et prenant le basket comme un jeu, en juin ou en octobre d’ailleurs. Opposés cette nuit et pour leur premier match de pré-saison à un Jazz d’Utah qui avait laissé à peu près ses 145 meilleurs joueurs au repos, les Texans ont en tout cas offert l’image du groupe qui vit bien, catapultés en première mi-temps (il n’a pas joué en deuxième, tout comme Kristaps Porzingis) par la bonhommie et le talent de Luka Doncic, inarrêtable sur son quart d’heure de jeu du jour. 19 points, 6 rebonds et 5 passes à 8/10 au tir, voilà pour les stats du crackito slovène pour son premier acte 2021-22, et très vite Lulu aura rappelé aux ignares quel genre de joueur il était. Prise de contact mais protection de sa darling (le ballon), Danse Avec les Stars, effilochage en règle et quasiment aucun tir raté, quelques step-backs à deux à l’heure dont il a le secret, et surtout la banane à chaque action ou presque, histoire de parapher ce premier match de sa maxime préférée : la vie est un jeu.
That boy good. 🪄🪄🪄 pic.twitter.com/ce4t2jbIny
— Dallas Mavericks (@dallasmavs) October 7, 2021
Quelques kilogrammes superflus parce qu’on connait la bête quand il rentre de cousinade, une ou deux actions de type Shaqtin comme quand ses teammates n’arrivèrent pas à le relever de sa chute, et le rôle apprécié de GO du banc quand en deuxième mi-temps Boban Marjanovic se mit à pilonner du parking, oui vous avez bien lu, voilà le Luka qu’on aime et auquel on aura sans doute droit cette saison, parce que ce serait quand même très con de faire la gueule alors qu’il vit sa meilleure vie. Une rencontre qui ne veut pas dire grand chose d’un point de vue basket donc, qui aura rapidement permis de découvrir quelques Feron Hunt ou Carlik Jones pour les Mavs, les nouvelles têtes Moses Brown ou Reggie Bullock (mais pas Frank Ntilikina), d’apprécier quelques reverse dunks de Sterling Brown, mais une rencontre qui en dit surtout un peu sur la philosophie en place à Dallas, franchise qui, on le rappelle, a vu tout ou presque de son organisation voler en éclat cet été et qui devra malgré tout continuer à progresser en prenant l’aspiration de son talent générationnel.
Le score ? On s’en cogne pas mal mais on vous a quand même mis les stats au cas où, l’essentiel étant que tout ce beau monde texan semble décider à en découdre dans la bonne humeur. Ce serait dommage de ne pas le faire avec un tel génie dans la bande, et le génie a l’air en forme, c’est tout ce qu’on voulait savoir.