La condition physique, “super-pouvoir” de Stephen Curry : faudra pas s’étonner quand le mec ira taper des marathons après sa retraite

Le 07 oct. 2021 à 17:00 par Nicolas Meichel

Stephen Curry 21 juillet 2020 2
Source image : YouTube NBA

De retour à son meilleur niveau la saison dernière après une année quasiment blanche, Stephen Curry a fermé quelques bouches et a rappelé à tout le monde à quel point il reste un human cheat code. Pour continuer à évoluer à ce niveau all-time malgré ses 33 ans, Steph axe son entraînement sur un aspect très spécifique : sa condition physique.

Stephen Curry est le meilleur shooteur de tous les temps. On ne va pas tourner autour du pot pendant 150 ans, c’est un fait et les chiffres sont là pour le prouver. No disrespect envers les Reggie Miller, les Ray Allen ou encore l’autre Splash Brother Klay Thompson, mais Stephen a repoussé les limites du basket, révolutionnant le jeu comme peu de mecs ont pu le faire avant lui. Mais si ses 3-points du logo et autres ficelles incroyables du parking ont l’habitude d’intégrer le Top 10 depuis de nombreuses saisons, c’est aussi et surtout sa capacité à bouger sans ballon qui fait de Curry une machine offensive complètement inarrêtable. Pour une défense, c’est absolument interdit de se relâcher face à Steph sinon c’est sanction directe. Et vous pouvez le doubler, le tripler, le quadrupler si vous voulez, le mec va lâcher la gonfle et courir de l’autre côté du terrain pour récupérer une passe de Draymond Green et planter un 3-points en catch & shoot. Stephen Curry, c’est tout ça. Un sniper exceptionnel certes, mais aussi un joueur infatigable et hyper intelligent qui va trouver le moyen pour vous flinguer d’une manière ou d’une autre. C’est pour ça que sa condition physique est tellement importante. Elle est véritablement à la base de son jeu et Steph continue donc de la travailler de mieux en mieux au fur et à mesure qu’il avance en âge.

“L’objectif, c’est d’être le plus efficace possible, à travers ma manière de bouger, le mouvement du ballon et mes spots de tirs. […] Pour moi, le plus important, c’est toujours la condition physique. Quand vous prenez de l’âge dans cette ligue, c’est la chose la plus difficile à maintenir durant l’été. Donc je dois travailler de plus en plus intelligemment chaque année, surtout avec la manière à travers laquelle je joue. Parce que je parcours beaucoup de terrain. C’est mon super-pouvoir, ma capacité à courir plus que les autres chaque soir. C’est ce qui débloque tout pour moi, alors comment est-ce que je peux élever cet aspect-là de mon jeu en vieillissant ?”

– Stephen Curry, via The Athletic

On se rappelle encore de cette séquence assez folle sur le parquet du Moda Center lors du Game 4 des Finales de Conférence Ouest 2019, quand Steph a sorti une masterclass de mouvement sans ballon, enchaînant les courses entre les écrans jusqu’à trouver la bonne position pour balancer une bombe de loin. À montrer dans absolument toutes les écoles de basket. Comme on l’a dit plus haut, c’est véritablement cet aspect-là du jeu de Steph qui lui permet d’être aussi fort, même à 33 ans. Et c’est ce qui le rend unique également. On adore le talent offensif de James Harden, mais il est tout de suite moins menaçant quand il n’a pas le ballon dans les mains. On kiffe les explosions offensives de Damian Lillard, l’un des plus gros pyromanes de la NBA avec le Splash Bro, mais il ne possède pas le même volume de jeu qu’un Curry en ce sens. Ces deux exemples illustrent bien cette particularité du jeu de Steph, qui tient donc à la conserver le plus longtemps possible. Et pour ça, il n’y a qu’une seule solution : le travail, encore et encore. Car aussi fort soit-il, le Baby Faced Killer ne prend rien pour acquis (via The Athletic).

“Il y a deux parties. D’un côté, j’ai toujours eu un killer instinct silencieux. […] Donc il y a cette confiance concernant ma capacité à gagner n’importe quel match, peu importe la situation. […] La seconde partie, c’est cette petite insécurité qui existe dans le même temps, celle qui dit que vous devez prouver à nouveau votre valeur à chaque fois que vous arrivez au camp d’entraînement. […] Je dois trouver l’équilibre entre les deux.”

Et quand on lui demande quelles voix pourraient symboliser ces deux parties dans sa tête, voilà ce qu’il répond.

“La voix de Kevin Hart pourrait représenter l’insécurité, celle qui dit ‘tu ne vaux rien’. Et de l’autre côté, il y aurait la voix de Kobe, celle possédant l’instinct de tueur et qui dit que vous pouvez affronter n’importe quelle situation.”

La greatness de Stephen Curry se résume à tout ça. Un tireur d’élite évidemment, mais aussi un mec qui bosse pour être toujours au top physiquement et ainsi pouvoir s’adapter à n’importe quelle défense, le tout sans jamais se reposer sur ses lauriers. 

Source texte : The Athletic


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