NBA 6th Man Of the Year 2021-22 – l’avis de la rédaction : tiens, et si Jordan Clarkson succédait à Jordan Clarkson ?
Le 06 oct. 2021 à 08:34 par Giovanni Marriette
Le début de saison se rapproche à grands pas et on enchaine donc avec la suite de nos prévisions illuminées (ou pas) concernant les différentes courses aux trophées individuels. Aujourd’hui ? Les remplaçants, les détonateurs du banc, ceux qui tenteront de succéder à Jordan Clarkson au palmarès et d’écrire d’aussi belles pages que Manu Ginobili, Jamal Crawford ou Lou Williams.
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Giovanni
Jordan Clarkson : pour l’originalité merci de sonner à une autre porte. S/o à tous mes benchers sûrs mais le Jazz a gardé l’assise de la saison dernière, en étoffant le banc il est vrai (Rudy Gay, Hassan Whiteside, Eric Paschall) mais la force de l’équipe de Quin Snyder sera cette année encore dans sa faculté à scorer, scorer tout au long du match grâce à une second unit du feu de dieu. Et qui est le leader de cette équipe B ? Jordan Clarkson bien sûr, déjà monstrueux la saison passée et 6MOY presque unanime. Aucune raison pour moi que Jordanou ne voie sa production baisser, et auquel cas ce ne serait pas la mer à boire non plus puisque le garçon avait quand même quelques hectomètres d’avance sur la concu en 2021. Bien parti pour un petit 18 pions de moyenne une fois de plus, avec quelques grosses sueurs pour servir de cerise sur le gâteau, et on se dirige donc, pour moi, vers un petit back-to-back des familles pour le JC n°2 dans le cœur des Mormons.
Nicolas
Derrick Rose : petit vote coup de cœur pour Derrick, car j’ai bien envie de le revoir avec un trophée dans les mains une décennie après son titre de MVP. Son apport chez les Knicks l’an dernier fut très précieux et j’attends de lui qu’il apporte le même type de production en sortie de banc, derrière Kemba Walker et Evan Fournier : 15 points et 4 passes avec de bons pourcentages et quelques performances vintage, le tout dans une équipe de New York qui confirme sa saison surprise de l’année dernière, franchement c’est plutôt solide comme dossier non ? On le sait, le coach Tom Thibodeau compte beaucoup sur Derrick et les renforts offensifs sur le backcourt new-yorkais ne vont pas changer ça. J’espère juste que D-Rose gardera la forme tout au long de la saison car on sait qu’il peut faire des passages à l’infirmerie.
Benoît
Patty Mills : Brooklyn a réussi l’exploit de continuer d’améliorer son roster pendant la Free Agency. En mettant la main sur l’un des principaux agents-libres de l’été pour poser le jeu dans leur second unit, les Nets ont cassé le game dans la Conférence Est. Le Boomer sort de Jeux Olympiques où il a porté son pays sur ses épaules pour aller chercher la médaille de bronze et il devrait continuer de se régaler face aux meneurs back-ups de NBA cette saison. On devrait même voir ses stats augmenter grâce à des coéquipiers qui seront tous un ou deux crans au-dessus des remplaçants des Spurs avec qui il partageait le terrain en 2020-21.
Arthur
Kelly Oubre Jr. : « Cela faisait au moins 5 ans que je n’avais pas été aussi excité à l’idée de débuter une saison ». Si chacun gagne excessivement en assurance lors du media day et que la grande majorité des mots se doit d’être pris au cinquante-quatrième degré, je crois étonnamment en Kelly Oubre Jr. cette saison. Excitation, intérêt et spectacle, les Hornets sont devenus cette équipe qui pourrait magnifiquement composer avec le profil de l’ailier. Ses dégâts des eaux depuis la ligne à 3-points furent le triste résultat d’une suite de blessures, et s’il parvient à récupérer cette dimension extérieure, alors les Frelons ont gagné le parfait leader en sortie de banc. Voilà pourquoi je crois en un Kelly Oubre Jr. sixième homme de l’année, à la seule condition que Charlotte tutoie les Playoffs à l’issue de la saison régulière. Sous nos yeux, en Caroline du Nord, le Phénix va renaître de ses cendres.
Alexandre T.
Dennis Schroder : ça va sans doute en faire rigoler certains mais je crois que Dennis Schroder a une vraie carte à jouer dans cette course au 6ème homme. Il a été la risée de la Free Agency, il a perdu un max de thunes mais voilà, c’est le moment de relever la tête pour le meneur allemand. Avec Marcus Smart probable starter, Dennis la malice va retrouver son vrai rôle, celui d’allumette du banc. Derrière les Jay Brothers, il y a une place à prendre en 3ème option offensive et la second unit de Boston aurait bien besoin d’un peu de fire power. Je ne suis pas trop inquiet quant à sa capacité à planter 16-18 points de moyenne en sortant du banc mais reste à savoir si les Celtics seront assez haut au classement pour lui donner une légitimité au moment de glisser le bulletin dans l’urne…
Clément
Joe Ingles : l’an dernier, Jordan Clarkson a reçu le trophée des mains de Joe Ingles, et si on inversait les rôles cette année ? A la manière d’un Montrezl Harrell qui succède à Lou Williams à l’époque des Clippers, je vois bien l’australien devancer son coéquipier américano-philippin cette saison. Il est fort possible que les stats du gaucher soient moins impressionnantes que celles de Clarkson sur la saison à venir, mais son importance dans le cœur du jeu du Jazz est très grande. S’il ressemble beaucoup au daron que tu peux croiser avec son fils au playground, il peut anéantir les rêves de plusieurs joueurs NBA en un seul tir du parking, avec une petite phrase bien sentie pour faire sortir son adversaire de son match. Le tout sans courir et en fusillant des grands cafés de bon matin. Capable de créer pour les autres, de canarder de loin et même de s’intégrer dans une défense solide, sa polyvalence fera encore briller le collectif de Salt Lake City et son trashtalking sera bien sûr apprécié à sa juste valeur par notre équipe. Si je veux le voir ramener la coupe à la maison, ce n’est pas seulement parce que je rêve de partager une pinte avec lui, c’est surtout parce qu’il le mériterait amplement.
Paul
Jordan Clarkson : Ding Dong, le doublé ! Dans une équipe du Jazz qui a très peu changé et qui va continuer de jouer les premiers rôles dans la conférence Ouest – voire dans toute la ligue – Clarkson va continuer son chantier. Enflammer le parquet des Mormons en sortie de banc, rôle parfait pour cette espèce de torche humaine. Sixième homme assez unanime l’an dernier, avec plus de 18 points de moyenne par match. Il suffit de continuer sur cette lancée et il sera encore dans la course. Les shoots, Jordan Clarkson va toujours les prendre, alors si la réussite est encore au rendez-vous, le trophée devrait tomber à nouveau dans ses mains. De plus, les 6th Man of the Year sont souvent choisis parmi les équipes du haut de tableau. Or, un type des Clippers, des Lakers, des Bucks ou des Nets va-t-il scorer plus d’une quinzaine de points en sortie de banc, pas sûr. A la limite, c’est au Heat que l’on pourrait avoir une surprise, mais je préfère assurer le coup dans l’Utah. Le pyromane sera toujours présent en sortie de banc, et à moins qu’il ne saute dans le lac salé, les flammes devraient continuer à tomber.
Corentin
Bobby Portis : choix surprise et peu conventionnel mais choix du cœur et de de l’esprit de guerrier. Âme, poumons, cojones et grande gueule des Bucks pendant leur run pour aller chercher la bague 2021, Bobby Buckets sera plus que jamais une pièce majeure dans le système de Coach Bud. En effet, avec le départ de P.J. Tucker sans réelle arrivée compensatoire au poste 4, Bob va recevoir plus de minutes que jamais en sortie de banc et sera chargé de mettre tous les ionp qu’il peut pendant que Giannis et Middleton se reposent. Avec George Hill comme distributeur, Portis sera l’option numéro une du banc et pourra enchaîner tous les post-ups qu’il veut et nous régalera de quelques contres bien sentis agrémentés de cris bien vénères. L’ancien Bull devrait alors être l’energizer qui fait gagner son équipe grâce à sa prod numérique, mais surtout par ce qui ne se voit justement pas sur la feuille de stats. Un apport ultra complet et unique qui nous changera des forts scoreurs en iso habituels gagnants du trophée, et c’est clairement pas plus mal.