NBA Defensive Player Of the Year 2021-22 – l’avis de la rédaction : Rudy Gobert pour un quatrième trophée ? Et bien pourquoi pas

Le 04 oct. 2021 à 09:45 par Giovanni Marriette

Rudy Gobert DPOY 10 juin 2021
Source image : YouTube

Après nos prédictions hier concernant le trophée de Rookie Of the Year, on enchaine ce lundi avec les gardiens du temple, les libéros, les Lolo Blanc de la NBA. Un Français aussi immense que célèbre et déjà couronné de succès se glisse évidemment dans notre boule de cristal mais pas que, car quelques spécialistes viendront évidemment contester l’hégémonie du tenant du titre et déjà trois fois vainqueur de ce trophée.

Mais aussi :

Giovanni

Rudy Gobert : on va être très clair, qui peut empêcher Rudy Gobert de passer 82 matchs à mettre des grosses baffes à tout le monde cette saison ? On ne parle pas du Jazz qui va encore gagner 58 matchs et perdre en demi-finale de conf, on parle d’un joueur qui dominera une fois de plus et à coup sûr la régulière. Oui il prendra probablement le bouillon face à Nikola Jokic et/ou Joel Embiid, mais comme tout autre humain. Oui il dansera peut-être quand un switch malencontreux lui offrira Chris Paul ou Steph Curry, mais comme tout autre humain. Pour le reste ? De la dissuasion, des contres, des sorties sur écran bien meilleures que ce qu’on veut nous faire croire, et le tout dans une équipe qui sera encore dans les hauteurs de l’Ouest cette saison ? N’en jetez plus la coupe est pleine, et envoyez le QUATRIEME DPOY de Roudi, roudi-vous compte.

Nicolas

Bam Adebayo : je voulais mettre Ben Simmons initialement, mais y paraît qu’il va peut-être pas jouer de la saison. Ensuite, j’aurais bien voulu mettre Rudy Gobert mais je vois mal les votants lui donner un nouveau trophée de DPOY, même si son impact défensif sera une nouvelle fois monstrueux. Du coup, je mise sur Bam Adebayo. Après une saison compliquée, le Heat a recruté du lourd pour redevenir l’une des meilleures équipes de l’Est et quand on voit le roster floridien aujourd’hui, on peut déjà annoncer que ça va défendre très dur. Miami sera l’une des équipes les plus solides de la NBA et Bam en sera le pilier, à travers sa protection de cercle, sa polyvalence défensive et sa présence au rebond. Je le vois réaliser un nouveau step en avant dans sa progression et ça se verra notamment dans sa propre moitié de terrain.  

Benoît

Rudy Gobert : Déjà rentré dans un club riquiqui la saison dernière, Rudy Gobert n’a certainement pas prévu d’arrêter sa moisson maintenant. En plein dans son prime, la muraille de Saint-Quentin de 29 ans a toujours des rêves de titre NBA avec le Jazz et cela passera forcément par une grosse défense des Mormons. On semble tous déjà avoir oublié à quel point Utah a mangé la concu durant la saison régulière et l’équipe s’est encore renforcée pendant l’été. Non seulement Gobzilla sera toujours le co-leader de l’équipe, mais il sera surtout encore le dernier rempart de l’une des meilleures défenses de la Ligue. En cas de nouvelle saison au sommet de la NBA, il sera difficile de ne pas décerner au moins un trophée au Jazz et bon courage alors pour ne pas désigner notre Rudy national DPOY pour la quatrième fois de sa carrière. Oui c’est ça, comme seuls Dikembe Mutombo et Ben Wallace l’ont fait avant lui.

Arthur

Rudy Gobert : si j’avais du mal à voir le Choletais rafler la mise une troisième fois consécutive en juin dernier, les votants cainris m’ont fait mentir, confirmant qu’ils sont totalement indépendants de la parole publique souvent bancale lorsqu’il s’agit de causer défense. Parce qu’aussi fou que cela puisse paraître, certains reprochent à un gars de 2m16 pour 117 kilos de ne pas réussir à suivre le départ en drive de Stephen Curry, puis s’enjaillent dès qu’il perd le nord. À titre comparatif, envoyez Jrue Holiday essayer de contenir Joel Embiid au poste, et personne ne relaiera la vidéo s’il termine allongé au milieu des caméramans. Oui, la raquette est la casbah de Rudy et il est actuellement le meilleur joueur de la planète pour empêcher sa perquisition. Bien que ma liste de critiques sur sa palette offensive soit assez longue pour être vendue en librairie, il est importantissime de ne pas mélanger les deux côtés du parquet. Dès lors, a-t-on déjà vu meilleure capacité de dissuasion ? Comme un petit médoc dans le gobelet de Pogačar, ça ne se voit pas mais ça se ressent, et cela ne s’arrêtera pas de sitôt.

Alexandre T.

Anthony Davis : Il part de plus loin que notre Rudy Gobert national mais je crois fort en Anthony Davis cette saison pour aller gratter du trophée individuel et notamment le DPOY. Même si pas mal de questions entourent la défense des Lakers (automatismes, âge de l’effectif), je pense que Frank Vogel a les armes pour construire une nouvelle forteresse solide et poursuivre son boulot des deux dernières saisons. Sans surprise, le pilier de cet édifice sera une nouvelle fois AD et les Lakers auront bien besoin de lui pour tutoyer à nouveau les sommets. Replacé en pivot, le sourcil le plus connu au monde devrait prendre une dimension supplémentaire cette saison. Si L.A parvient à maintenir son niveau défensif tout en remontant sur le toit de la Conférence Ouest, je vois mal qui ira le chercher pour le DPOY. 

Clément

Rudy Gobert : c’est quoi déjà le proverbe ? “Jamais 3 sans 4 en poussant midi à 14 heures dans les orties” c’est ça ? Enfin bref, peu importe, ce qu’il faut retenir, c’est que je vois Rudy Gobert rafler une nouvelle fois la mise; comme en 2018, 2019 et 2021. Ce serait la quatrième fois en cinq ans, rien que ça… Comme lors des précédentes saisons, il sera le fer de lance de la forteresse de Salt Lake City et jouera un rôle d’intimidation dans sa moitié de terrain. Il faudra limite une attestation pour circuler librement dans la raquette du Jazz cette saison avec les bras tentaculaires de Gobzilla. Au final, un jour de plus au bureau pour notre frenchy, qui fait de ce trophée sa propriété et veut rejoindre Ben Wallace et Dikembe Mutombo parmi les joueurs qui ont obtenu le plus de fois ce trophée, avant de les dépasser ? Il faudra voir si à terme, les votants privilégient un petit nouveau ou une autre muraille défensive, mais s’il le mérite après tout, pourquoi chercher ailleurs ?

Paul

Anthony Davis : Au sortir d’une saison mi-figue, mi-raisin, mi-purple, mi-gold, AD et les Lakers voudront sans doute marquer les esprits et montrer que les patrons sont de retour. Après une intersaison, où le monosourcil a pu bien se reposer, soigner les pépins et recharger les batteries, Anto va vouloir marquer les esprits. Il y a des bouches à fermer après la sortie prématurée face aux Suns l’an dernier, alors attention. Dans un effectif des Lakers où le potentiel athlétique et défensif est tout simplement énorme, Davis sera la pierre angulaire du système de Frank Vogel. Avec ses bras de 3 mètres de long, Unibrow est une mur infranchissable en défense. Contre, interception, dissuasion, lorsqu’il est en forme, il peut limiter tout le monde, même les plus grands joueurs. Souvent nommé, mais jamais gagnant dans les courses aux trophées individuels, cette année sera la bonne pour AD.

Corentin

Myles Turner : Et hop, le voilà le petit pick surprise du lot. Myles Turner va se joindre aux hostilités dans la raquette et chiper le trophée au nez, à la barbe et aux longs bras d’un Rudy qui sera victime de son succès et de la voter fatigue et de Giannis et AD qui n’en ont rien à carrer de la régulière, avec option blessures pour Davis. Grâce à l’arrivée de Rick Carlisle aux commandes, la défense des Pacers devrait devenir l’une des meilleures de la Ligue avec Myles en tour de contrôle aussi mobile qu’intimidante. Déjà bien dans la course l’année dernière, la statuette en position de chaise avait principalement échappé au meilleur contreur de la Ligue (3,4 de moyenne) à cause d’une grosse blessure à la main. Alors que ses concurrents préfèreront se préserver pour aller loin en Playoffs, le Pacer devra jouer à fond tous les soirs pour aider son équipe… à simplement les atteindre, exprimant alors toutes ses qualités de leader défensif que rien n’arrêtera mais qui arrêtera tout ce qui s’approche à moins d’un mile (quel jeu de mots incroyable, non) de son cercle. Dehors les scoreurs, par ici les contres et le trophée de DPOY.


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