Andrew Wiggins ne veut pas se faire vacciner : il n’ira pas à TPMP mais le dossier pose quand même problème aux Warriors
Le 23 sept. 2021 à 11:08 par Corentin Dimanche
La NBA s’est certes récemment soumise à la volonté de l’asso des joueurs de ne pas rendre obligatoire la vaccination, mais certaines lois civiles aux US le font pour des cas précis. C’est notamment le cas à San Francisco, où les Warriors d’Andrew Wiggins évoluent. L’ailier n’est pour l’heure pas vacciné, ce qui pourrait compromettre sa saison dans la baie.
Attention, dossier complexe en approche. Déjà on parle d’Andrew Wiggins et connaissant l’historique du bonhomme, le sujet va forcément être particulier. Et bingo, c’est le cas. Le Warrior a du se dire qu’il était tranquille lorsqu’il a appris que la Ligue avait laissé tomber l’idée de vacciner les joueurs, sauf que ce qu’il a peut-être oublié… c’est que les décisions d’Adam Silver ne surpassent pas les lois. Ainsi, des décrets mis en place par les autorités civiles aux alentours de Golden State imposent aux employés de grosses organisations – les franchises NBA incluses – de montrer une preuve de vaccination avant de rentrer dans leurs enceintes, si leur capacité d’accueil dépasse les cinq mille personnes. Malheureusement pour le Maple Jordan, mais heureusement pour nos yeux, le Chase Center peut accueillir plus de dix-huit mille visiteurs et le joueur ne possède pour l’instant pas de telles preuves puisqu’il refuse de se faire vacciner.
La NBA pourrait malgré tout attribuer au joueur une “exemption religieuse” lui permettant d’éviter le passage chez le médecin… mais même dans ce cas, les autorités de San Francisco ont le pouvoir de passer outre et tout de même contraindre Junior Jordan (non) à la piquouze. Si aucun consensus n’est trouvé et qu’Andrew campe sur ses positions jusqu’au 13 octobre prochain – date d’application de la loi à SF – , le Kobe 2.0 (encore non) ne serait alors pas accepté à l’entrée de l’Oracle Arena du Chase Center. Il se pourrait bien malgré tout que Wiggs se plie aux règles comme il avait dit qu’il le ferait s’il se sent “forcé”. L’amende de 360K qu’il recevrait dans ce cas selon NBC sports devrait d’ailleurs bien l’aider à passer sur le presque billard. Presque 400 frites, ça fait cher la seringue quand même. Une solution (pas encore à l’ordre du jour) pourrait également être de considérer le Canadien comme un joueur “visiteur non vacciné”, non mais quel bordel. Lorsqu’ils joueront à domicile, ces derniers devront montrer patte blanche avec un test négatif datant de moins de 48 heures avant le match et porteront un masque lorsqu’ils ne sont pas sur le parquet.
Une situation quelque peu similaire se dessine d’ailleurs à Brooklyn où des joueurs ne sont pas encore piqués eux aussi. Même problème donc car les lois bientôt en vigueur du côté du Golden Gate Bridge le sont déjà dans la Grosse Pomme depuis le 13 septembre. Selon ESPN, la loi mise en place à New York oblige toute personne âgée d’au moins 12 ans et qui souhaite rentrer dans “certains locaux couverts” de la ville, le Barclays Center et le Madison Square Garden inclus, à avoir reçu au moins une dose de vaccin anti-COVID. Les seules exceptions étant un accord médical ou une raison religieuse interdisant de recevoir le sérum. Cependant, les non-vax des Nets semblent bien plus disposés que le troisième Splash bro (encore et toujours non) à se faire injecter la solution anti-virus.
“Je ne peux pas dire qui, mais il y aurait bien sûr quelque personnes qui manqueraient à l’appel si l’on jouait aujourd’hui. Je ne dirai pas de qui il s’agit, mais nous sommes confiants dans l’idée que dans les prochains jours avant le training camp, tout le monde pourra y participer.” – Sean Marks lors d’une conférence de presse
À moins donc qu’Andrew Wiggins ne joue que les matchs à l’extérieur cette saison ou qu’il se conforme à la loi, il semble compliqué de le voir sur le parquet à la reprise. On jettera donc un œil au match du 22 octobre contre les Clippers pour voir si le Wiggs sera présent pour la première des Warriors à domicile et donc voir s’il a changé d’avis ou non.
Source texte : San Fransisco Chronicle, ESPN, NBC Sports