Donovan Mitchell a plus que jamais la dalle : année de la consécration pour le Jazz ou nouveau fail en Playoffs, faites votre choix
Le 14 sept. 2021 à 10:26 par Nicolas Meichel
Leader de la saison régulière l’an passé mais une nouvelle fois éliminé avant le stade des Finales de Conférence Ouest, le Jazz a fait un pas en avant mais sans réussir à le valider sur la grande scène des Playoffs. Pour Donovan Mitchell, la campagne à venir doit être celle de la consécration, et on peut compter sur Spida pour revenir avec encore plus de détermination. Voilà qui promet.
On se rappelle encore de ce Game 6 absolument improbable entre les Clippers et le Jazz au Staples Center. Vous savez, le fameux Terance Mann Game, l’énorme come-back des Clips en deuxième mi-temps, le show Reggie Jackson… bref une soirée magique pour l’autre franchise de Los Angeles, et tragique pour une équipe d’Utah brutalement éliminée alors qu’elle menait 2-0 dans la série. Pour Donovan Mitchell, la pilule fut particulièrement difficile à avaler. Déjà parce qu’il a absolument tout donné, enchaînant les perfs XXL dans une postseason où il a été tout simplement exceptionnel (plus de 32 points de moyenne à 43,5% de réussite… du parking). Mais aussi parce qu’il a dû faire avec un gros bobo à la cheville l’empêchant de monter encore plus haut. Initialement touché lors d’un match de saison régulière contre Indiana à la mi-avril, Spida a quitté les Playoffs en boîtant, ce qui ne l’a pas empêché de claquer 39 pions dans le Game 6 mais ce fut insuffisant pour une équipe du Jazz évoluant également avec un Mike Conley très limité (forfait lors des cinq premiers matchs de la série contre L.A. à cause d’une blessure aux ischios, en galère dans le Game 6). Selon Spida, ces pépins physiques sont l’une des raisons de l’élimination prématurée d’Utah, et il pense que l’identité du champion NBA 2021 serait différente avec un Jazz en bonne santé.
“Sans manquer de respect à Phoenix ou Milwaukee ou les Clippers, je pense qu’on serait arrivés en Finales si on était restés en bonne santé. J’ai l’impression qu’on pouvait gagner mais c’est facile de dire ça en se basant sur des ‘si’ et des ‘mais’.”
– Donovan Mitchell, via The Athletic
Vu le nombre d’équipes qui ont été perturbées par les blessures la saison dernière et notamment en Playoffs, c’est un discours qu’on peut entendre aux quatre coins de la Ligue. On rappelle quand même à Spida que les Clippers ont eux évolué sans Kawhi Leonard lors des deux derniers matchs de la série contre le Jazz, et pendant tout le reste des Playoffs. Cependant, il est incontestable qu’Utah restait sur une régulière de très grosse facture avec un collectif qui fonctionnait à plein régime. Et Donovan veut s’appuyer sur cela pour revenir encore plus fort cette année et prouver à toute la NBA que le Jazz peut prendre le pouvoir à l’Ouest.
“On doit apprendre de cette défaite contre les Clippers et se rendre compte que c’est notre heure. On peut aller au bout, on doit continuer à bosser, on doit revenir avec un feu intérieur et comprendre que l’an passé, on a parfois laissé nos adversaires rentrer dans leur zone de confort. […] À certains moments, on s’est relâchés. Mais cette année, il faudra garder le pied sur l’accélérateur, pendant 48 minutes. Tuer le match, tuer la série, et passer à la suite. Au final, on sera heureux uniquement si on remporte le titre.”
Le Jazz a axé son intersaison sur la continuité, la preuve que la franchise croit en ses capacités de remporter une bagouze avec le groupe actuel. Mike Conley – priorité de l’été – a été prolongé, le noyau de l’équipe reste le même si l’on excepte le départ de Derrick Favors (et Georges Niang), et des joueurs comme Rudy Gay, Eric Paschall ou encore Hassan Whiteside sont arrivés pour renforcer le groupe. Autant dire qu’on devrait retrouver Utah dans les hauteurs de l’Ouest en saison régulière. Ensuite, la même question reviendra sur la table : le Jazz peut-il enfin faire grand bruit en Playoffs ?
Donovan Mitchell a bien l’intention de revenir avec le couteau entre les dents cette saison. Spida veut laisser l’élimination face aux Clippers et ses pépins à la cheville derrière lui, pour porter le Jazz le plus loin possible. Utah attend une finale de conf’ depuis 2007, une Finale NBA depuis 1998, et un titre depuis… toujours. Donovan et ses copains peuvent-ils cocher les différentes cases en 2022 ?
Source texte : The Athletic