Kyle Lowry clame son amour pour Toronto : un dernier au revoir avant de partir bronzer à Miami
Le 02 sept. 2021 à 18:55 par Paul Boiteau
Avant de partir à Miami pour le début du training camp, Kyle Lowry profite de son été entre deux sessions de déménagement international. Hier, il est passé dans l’émission de C.J. McCollum où il s’est livré sans concession sur sa vie et sa carrière de basketteur. Le champion 2019 est notamment revenu sur ses années à Toronto et sa relation avec la ville canadienne. Fans des Raptors, sortez les mouchoirs, c’est l’heure du dernier au revoir.
Invité de Pull Up, le podcast du nouveau président du syndicat des joueurs, C.J. McCollum, Kyle Lowry a été interrogé pendant plus d’une heure par l’arrière des Blazers. De nombreux sujets ont été abordés et la vie de Calorie a été passée en revue durant sa discussion avec son homologue. Son enfance, son rôle de père, son arrivée en NBA à Memphis (on l’oublie parfois), si vous avez une heure, allez écouter ce très bon podcast, vous apprendrez plein de belles choses (lien juste ici). Et comme on est sympas, on va revenir sur une partie de l’émission, celle qui est la plus d’actualité. Avec son départ de Toronto pour Miami dans un sign and trade, Kyle Lowry laisse un grand vide derrière lui. Après neuf années, un titre NBA et plus de 600 matchs pour la franchise canadienne, le meneur va quitter Toronto laissant les Raptors orphelins de leur papa. Mais K-Lowry n’oubliera pas. Il a reconnu que le lien et les sentiments qu’il a créés au Canada sont particuliers et que Toronto était désormais un endroit qu’il appelait “maison”. Snif.
Kyle Lowry may have left Toronto, but make no mistakes about his feelings for the place he called home for 9 years… and still does. pic.twitter.com/TABE6OzZsp
— Raptors Nation (@RaptorsNationCP) September 2, 2021
“Toronto a attrapé mon coeur… ce sera toujours ma maison.”
Là, c’est trop pour les fans des Raptors. Ils viennent de perdre leur légende et les années à venir s’annoncent compliquées. Préparez les boites de Kleenex pour le 3 février 2021 lorsque papa sera de retour à la maison. D’ailleurs, Toronto est une ville que Kyle Lowry considère lui-même comme une “Top 5 city” en NBA pour sortir et profiter de la vie hors du terrain. Il est toujours plus facile de dire ça quand on a fait quasiment 10 ans là-bas. Mais pour ce bon vieux Kyle, il y a quelque chose en plus avec Toronto. Quelque chose qui est sans doute apparu lors des Finales 2019, remportées par les Raptors. Et il l’a rappelé à C.J. McCollum.
“N’oubliez pas que cette ville est dans un pays, le Canada. Et on n’a pas seulement gagné pour Toronto, on a gagné pour le Canada. Un pays de 40 millions d’habitants, dont 4 millions étaient présents à la parade !”
Allez maintenant, c’est au tour de tous nos cousins bûcherons de sortir le mouchoir en tissu de leur salopette pour Kyle Lowry. A 35 ans, l’enfant originaire de Philadelphie va quitter des Raptors non pas en reconstruction, mais “juste dans un rajeunissement” selon lui. Il va garder une image unique auprès de tout un peuple et on ne serait pas étonné que ce dernier le lui rende un jour avec un retrait de maillot par exemple. Bref, Kyle Lowry nous sort un départ digne avec des mots justes et forts, ça, c’est vraiment la classe.
Comme le disait un certain film, “un étranger qui vient vivre dans le Ch’nord, il braie deux fois, quand il arrive et quand y r’part”. C’est un peu le même sentiment avec Kyle Lowry à Toronto, où les fans vont pleurer une légende distinguée et respectable. Comme quoi, la classe ça ne coûte rien, mais quand on l’a, c’est toujours mieux.
Source texte: Pull Up Podcast