L’Argentine tape le Japon et terminera troisième de son groupe : direction les quarts pour Luis Scola, à 72 ans c’est propre
Le 01 août 2021 à 08:45 par Giovanni Marriette
C’était la “petite finale” de ce Groupe C, puisque le vainqueur se voyait offrir une place en quarts alors que le perdant devrait faire ses valises, enfin presque puisque les Japonais sont déjà chez eux. Après cette vanne à peine capillotractée place à un semblant de récap, quelques minutes avant le choc du groupe qui verra s’affronter la Slovénie de Luka Doncic et l’Espagne de Sergio Ramos.
Le peuple japonais avait ce matin les yeux rivés sur son porte-drapeau Rui Hachimura. Deux défaites logiques mais honorables face à l’Espagne et la Slovénie, et donc cette occasion incroyable de claquer un quart de finale olympique face aux vice-champions du monde argentins, satané groupe de la mort. Malheureusement, le petit prince Rui n’aura pu porter son équipe vers la victoire, la faute à une première mi-temps catastrophique et, surtout, à des Argentins bien en place et sûrs de leur force et de leur expérience, des Argentins qui n’auront jamais douté. Le duo Facundo Campazzo / Luis Scola attaque tambour battant en envoyant de la grosse olivette du parking, Marcos Delia profite dès son entrée de l’absence d’intérieur côté japonais, et si l’écart n’est pas fou on sent tout de même une évidente différence de niveau entre les hôtes et une nation rompue à ce genre de joutes.
+8 à la mi-temps, +12 après trois quarts-temps, et malgré le réveil en deuxième mi-temps des deux NBAers de l’équipe japonaise les cadres argentins assurent et Gabriel Deck vient confirmer en fin de match la mainmise des joueurs de Sergio Hernandez. Une victoire 97-77 au final, plus que logique, Rui Hachimura reste prince et attendra pour devenir roi, et l’Argentine termine donc troisième de son groupe et affrontera en quarts l’Australie, les Etats-Unis ou… la France, pour un match qui s’annonce déjà comme l’un des gros chocs de la journée de mardi.
Attention à l’Argentine. Attention. Attention car après une entame de compétition timide l’Albiceleste semble lancée et la France – au hasard – sait mieux que tout le monde qu’il ne vaut mieux pas prendre cet ancêtre de Luis Scola dans le buffet lors d’un match couperet. Dans quelques heures le tirage au sort aura rendu son verdict, et on a presque envie d’espérer que ce ne sera pas pour nous.