Sensationnel Chris Paul : 41 points devant son ancien public et un billet composté pour les Finales, la définition d’une soirée parfaite

Le 01 juil. 2021 à 08:24 par Giovanni Marriette

Chris Paul 1er juillet 2021
Source image : NBA League Pass

Fact, avant d’opter au final pour le titre de cet article, ledit titre faisait environ douze lignes. Pourquoi ? Parce qu’il y a TROP de choses à dire sur ce Game 6 de Chris Paul, car absolument rien est à jeter, car absolument tout est à ranger au rayon des soirées de légende. Alors on ne promet pas de se contenir, on promet juste (d’essayer) de mettre les choses dans l’ordre.

36 ans. 36 ans et 26 jours, voilà le temps qu’il aura fallu à Chris Paul pour disputer ses premières Finales de Conférence. On y reviendra d’ailleurs dans la journée après avoir refait le stock de Sopalin (c’est d’un goût ça), mais place sans plus attendre au retour obligatoire sur ce Game 6. Ce Game 6 ce chef d’œuvre, ce Game 6 ce festival, peut-être le plus fou de la carrière du bonhomme, même si le tiroir des perfs badass commence à être bien rempli. La dynamique ? Elle n’était pourtant pas idéale à première vue, car si Chris Paul avait balayé au tour précédent les Nuggets au sortir d’un Game 4 immaculé, il avait surtout manqué les deux premiers matchs de la série à cause d’un protocole COVID à respecter, enkor twa chakal, avant de lâcher trois matchs moyens depuis son retour (3/16 du parking, pas le rayonnement habituel). Alors ce Game 6, CP3 voulait le poncer, le vernir et le décorer à sa façon, à la façon de l’un des meilleurs meneurs de l’histoire et, incroyable mais vrai, Chris Paul aura fait encore… mieux que ça, puisque c’est désormais officiel : on se rappellera encore de ce match dans dix ans au moins. Par où commencer ? Allez, par les stats, on les pose et on en parle juste après.

41 points à 16/24 au tir dont 7/8 du parking et 2/3 aux lancers, 4 rebonds, 8 passes, 3 steals et 0 balle perdue en 35 minutes

Que dire. Que dire de plus si ce n’est que la ligne ci-dessus a tout de la ligne statistique… parfaite. Le rythme adequat imposé tout au long de la rencontre, comme très souvent, l’adresse qui revient au meilleur des moments, une soixantaine de points générés directement et absolument aucun déchet, mais QUE VOULEZ-VOUS DIRE DE PLUS. 10 points en première mi-temps, un échauffement qui lui aura surtout servi à gaver Deandre Ayton et Jae Crowder de nombreuses friandises, et donc cette deuxième mi-temps, sensationnelle, vingt minutes sur une autre planète, sur la planète CP3. Des shoots qui pleuvent et qui iront jusqu’à faire écrouler le toit de la maison Clippers, 31 pions après la pause et plus encore… cette story incroyable puisque c’est donc au Staples Center que Chris aura finalement atteint l’objectif qui le fuyait depuis tant d’années. Devant son ancien public, face à un DeMarcus Cousins qu’il aura irrité toute la soirée avec ses manigances de vieux filou, face à un Pat Beverley qu’il fera finalement exclure fort logiquement car n’oubliez jamais que Pat Beverley se battrait même avec son ombre. Un objectif rempli, enfin, en tabassant quelques portes statistiques historiques dans le NBA-EPAHD game, jugez plutôt :

Chris Paul (36 years, 55 days) is now the oldest player to score 40+ points in a closeout game. The previous oldest was Michael Jordan (35 years, 117 days) in 1998. pic.twitter.com/HrvH4CeSyC

— NBA History (@NBAHistory) July 1, 2021

Chris Paul’s 31 2nd half points are tied for the 3rd-most 2nd half points in a series-clinching win since 1996-97:

33 PTS – Stephen Curry on 05/10/2019
33 PTS – Anthony Davis on 04/21/2018
31 PTS – Anthony Davis on 08/29/2020
31 PTS – Chris Paul on 06/30/2021 pic.twitter.com/Wv5X2TcgWq

— NBA History (@NBAHistory) July 1, 2021

Chris Paul’s 31 points in the second half are a career-high for any half in the regular season or postseason. @EliasSports pic.twitter.com/zDqYjRoc6C

— NBA.com/Stats (@nbastats) July 1, 2021

Un Game 6 qui se terminera dans des étreintes méritées, dans les bras d’un coach avec qui CP3 possède des liens étroits, et les larmes aux yeux après cette bataille gagnée, au bout de seize ans de défaites en tous genre. Une bataille magnifique, mais une guerre à aller chercher, avec un grand G, et si Chris Paul nous sort une Finale NBA de standing Mr Propre, autant vous dire qu’on risque de repartir dans de la vanne axée essuie-tout. On vous aura prévenu hein, et après tout nous ne sommes que des hommes.


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