Duncan Robinson étudie son avenir en vue de la Free Agency : la boule de cristal est formelle, ça sent le pactole au Heat… ou ailleurs
Le 01 juin 2021 à 14:57 par Alexandre Delfau
Duncan Robinson va devoir faire un choix crucial pour la suite de sa carrière. Alors qu’il est restricted free agent cet été, plusieurs possibilités s’offrent à lui. Et vu son profil, il devrait faire tourner quelques têtes.
A 27 ans et 9 jours, Duncan Robinson était devenu le joueur le plus rapide de l’histoire à atteindre les 500 paniers à trois points en carrière, en seulement 152 matchs. Il avait d’ailleurs déjà été le plus rapide avec la barre des 300 primés, atteinte en seulement 95 matchs. Après une élimination sèche au premier tour des Playoffs 2021 avec le Heat face aux Bucks, voici le natif de New York en vacances et surtout, le voici face à son avenir. En effet, celui qui continue de progresser pour sa troisième saison en NBA avec 13,1 points à 43,9% au tir, 40,8% à trois points, 3,5 rebonds et 1,8 passe, est restricted free agent cet été. Mais dis-moi Jamy, c’est quoi être restricted free agent ? C’est très simple Fred. En avril 2019, Duncan Robinson avait signé un contrat de deux saisons avec Miami, à hauteur d’1,5 million de dollars la saison. À ce premier bail dans la Grande Ligue, s’ajoutait une clause nommée qualifying offer. Elle permet au Heat de lui proposer une prolongation d’un an à 4,7 millions de dollars, mais également de s’aligner sur n’importe quelle autre offre d’une franchise et de l’égaler, pour ne pas laisser filer son arrière sniper.
Mais attention, tout dépend jusqu’à combien le Heat est prêt à aller pour continuer de profiter des services de Robinson. On a vu lors de la dernière Free Agency que les snipers se vendaient très bien sur le marché. (N’est-ce pas Joe Harris, Davis Bertans ?) Lui a déjà fait part des priorités qui seraient au cœur de sa décision de rester ou de partir, à savoir lifestyle, win et money. Tout ça peut se faire en restant sur la côte floridienne car Tim Duncan a clamé haut et fort son amour pour la franchise qui l’a fait débuter en NBA. Son boss Pat Riley avait d’ailleurs lui aussi, à plusieurs reprises, loué ses qualités de shooteur et l’avenir radieux dont il disposait.
“D’abord et avant tout, il faut que ce soit le bon endroit, où je puisse vraiment me sentir à l’aise. Gagner est évidemment une priorité pour moi aussi. Et puis, bien sûr, c’est aussi un business et j’ai l’occasion de gagner de l’argent pour prendre soin des personnes que j’aime le plus. C’est donc aussi une priorité.”
“Tout endroit qui peut offrir cela est donc une destination qui m’enthousiasme. Évidemment, j’ai eu une expérience incroyable ici [à Miami], j’aime cette franchise pour de nombreuses raisons. Donc, nous verrons. Pour l’essentiel, comme je l’ai dit, je n’y ai pas encore porté toute mon attention. Mais les prochaines semaines, les prochains mois seront surtout consacrés à recueillir des informations et à essayer de prendre la meilleure décision possible. »
— Duncan Robinson à South Florida Sun Sentinel.
Est-ce que l’herbe est plus verte ailleurs ou chez soi ? C’est à Duncan Robinson d’y répondre. Une chose est sûre, l’arrière-ailier du Heat est en terrain conquis à Miami mais il peut tout à fait avoir envie d’empocher le pactole ailleurs, au sein d’une franchise encore plus compétitive. Pas de stress, il y a Point Sniper.
Source texte : Bleacher Report/South Florida Sun Sentinel