Russell Westbrook enchaine face aux Pelicans : la recette ? 36/15/9, une prolongation, et un Daniel Gafford en renfort

Le 17 avr. 2021 à 05:54 par Giovanni Marriette

Russell Westbrook 18 février 2021
Source image : YouTube

Si l’on se doutait que ce Wizards – Pelicans ne serait pas à montrer dans toutes les écoles, si ce n’est les écoles de cirque bien sûr, on imaginait néanmoins vivre une soirée endiablée au rythme des attaques à tout-va, des dingueries de Russell Westbrook et Bradley Beal d’un côté et de celles de Brandon Ingram et Zion Williamson de l’autre. Quasi sans-faute au final… à un Daniel Gafford près.

La boxscore et le nouveau code-barres de Russell Westbrook, c’est juste ici

Elles seront peut-être les équipes surprises lors du prochain play-in tournament, mais si l’on en est pas encore là… Pelicans et Wizards auront une fois de plus montré ce soir pourquoi on tenterait bien l’expérience. Un match à regarder au deuxième degré, un match à regarder avec la musique de Benny Hill en fond, un match sponsorisé par Usain Bolt Corporation. Un match équilibré, c’est déjà ça, des Wizards qui démarrent mal mais qui reviennent en fin de premier quart, des Pelicans dans les choux ensuite mais qui reviennent à la fin du deuxième, et à la mi-temps l’assurance de rester connecté en raison d’un suspense intéressant qui se profile. Côté Fançois Bayou, celle-là elle est gratuite, c’est Brandon Ingram qui a sorti l’artillerie lourde, pendant que son collègue aux énormes bibis avait choisi de se faire expliquer la vie par un Daniel Gafford incroyable cette nuit en sortie de banc. Pour les Wizards le duo Westbrook / Beal est également au rendez-vous malgré la maladresse de loin du second, Brad rendant la pareille à un Lonzo Ball réussissant l’exploit de faire une fois de plus un moins bon match que son frère alors que ce dernier ne joue même pas.

Au retour des vestiaires les hommes de Scott Brooks – tiens, il est toujours là celui-là – tiennent la tête mais un 11-0 initié par Zion Williamson et Steven Adams propulse NOLA en tête avant… un nouveau retour aux affaires de Washington, en fin de quart-temps, c’est pas un match de basket oh c’est une partie de yo-yo. En avance les Pels le resteront tout au long du dernier quart, comptant jusqu’à huit points de plus que l’ennemi mais voyant une fois de plus ces foufous de Sorciers revenir dans le match à l’approche du buzzer. Durant la dernière minute plus rien ne sera marqué, Daniel Gafford validera son énorme match avec un nouveau contre sur Zion Williamson et sur une dernière sortie de temps-mort exceptionnelle des Wizards (iso Beal et croûte du parking) tout le monde partira en overtime pour le plus grand bonheur de tous les esthètes du basket champagne.

La prolongation ? L’avènement d’un homme, un homme qui marche sur pas mal d’équipes actuellement, un homme dont la folie n’a d’égal que le vide de son palmarès collectif. Cet homme c’est Russell Westbrook, encore phénoménal cette nuit, et qui offrira finalement la victoire à son équipe lors de cinq dernières minutes évidemment toutes crazy. Nouvelle rejection de Gafford et tomar de RW en contre-attaque après avoir pété victorieusement une planche quelques minutes plus tôt à 3-points, alley-oop en contre-attaque pour Bradley Beal, et pour finir le clou de la soirée, un peu étrange mais passons : deux lancers généreusement offerts à une seconde de la fin pour une faute un chouïa fantôme d’un Zion Williamson qui aura décidément passé une bien sale soirée. Petite douceur au cœur d’une saison à 62% de moyenne aux lancers, le Brodie ne se fera pas prier et réussira ses deux pénalités, validant une nouvelle perf é-norme, avant que Brandon Ingram ne rate de… très peu en ave maria au buzzer et à vingt mètres du cercle, le genre de tir qui aurait fait passer ce match de la catégorie WTF à celle des “on n’a pas les mots”.

Au final une victoire 117-115 des Wizards qui continuent de lorgner innocemment sur le play-in puisque les voici officiellement en compétition avec les Raptors et les Bulls, aka deux franchises qui se tapent actuellement une bonne gastro des familles, et on a presque envie de dire que 1) ils méritent tout autant que les deux franchises sus-citées et 2) on a bien envie de voir ce que peuvent donner ces cinglés sur des matchs à la vie à la mort. Pour les Pelicans le mot dommage est bien présent avec cette occasion manquée de fondre sur des Spurs encore battus, mais les écarts restent minimes et, surtout, Zion Williamson ne croisera pas Daniel Gafford tous les soirs.


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