Le splendide hommage des Wizards pour le retour de John Wall à Washington : le message est passé, la Capitale n’oubliera jamais son idole
Le 16 févr. 2021 à 03:06 par Arthur Baudin
Tout le monde s’est déjà ému devant la vidéo d’un daron militaire qui revient chez lui après 18 ans d’absence, et bien ce soir c’est un peu la même. Oui, après une longue convalescence et des débuts encourageants à Houston, John Wall est revenu – le temps d’un soir – squatter le parquet de la Capital One Arena. À vos marques, prêts ? Pleurez !
Neuf. C’est un beau chiffre, neuf. Il s’agit d’un paradoxe, aussi. Car ce lundi soir, le neuf représente la longévité de John Wall chez les Wizards. Neuf années d’une love story qui a bercé la plupart des aficionados de balle orange, au rythme de « Joooooooooohn Waaaaaaaaall » effrénés. Mais neuf, c’est aussi le contraire de vieux. À 30 ans, John Wall laisse sans aucun doute ses meilleures années de basketball derrière lui. C’est pourquoi, comme DeMar à Toronto, comme Tony à San Antonio, comme Kevin à Oklaho… comme Tony à San Antonio, le standing du joueur qu’est John Wall imposait à son ancienne franchise un hommage à la hauteur du personnage. Ainsi, c’est durant le premier temps mort d’une rencontre démarrée sur les chapeaux de roues que l’écran de la Capital One Arena s’est illuminé, mettant en scène l’œuvre de John Wall dans la Capitale. À grands coups de 360°, de remerciements, de highlights, d’évènements caritatifs mais aussi de victoires, de All-Star Games et de déclas mythiques, Washington honore sa légende. Oubliés les gueulantes de Bradley Beal et le contrat foireux de Davis Bertans, ce soir les fans des Wizards flirtaient enfin avec le bonheur.
Wizards give John Wall a tribute video 🙏
CHILLS.
(via @WashWizards)pic.twitter.com/6uke4SrGVk
— Bleacher Report (@BleacherReport) February 16, 2021
Pas ou peu de public mais donc cet hommage mérité et validé, qui a ensuite donné la force à… Washington de gagner un match malgré le gros match de Wall. Il fallait cette soirée pour faire officiellement le deuil de dix années ou presque passées à jouer les maires de la ville, et désormais… il y a une franchise texane à relever. Et il y a du boulot.