Qui a le programme le plus facile ? Le plus hardcore ? C’est l’heure de faire un point calendrier, à un mois du All-Star Break
Le 06 févr. 2021 à 14:20 par Nicolas Meichel
Nous sommes le samedi 6 février. Dans un mois, quasiment jour pour jour, la première partie du calendrier va s’achever et on sera alors à la mi-chemin de cette saison 2020-21 définitivement pas comme les autres. Du coup, on s’est dit qu’un petit point sur le programme à venir pouvait être utile histoire d’anticiper un peu l’évolution du classement.
Petit rappel d’entrée, pour mesurer la difficulté d’un calendrier, on prend en compte le bilan de chaque futur adversaire d’une équipe à l’instant T, pour en faire un total et ainsi obtenir un bilan global. Plus le pourcentage de victoires est élevé, plus le calendrier est difficile, plus le pourcentage est faible, plus il est easy. Rien de bien compliqué, mais c’est toujours important de poser les bases. Autre petit détail à avoir en tête, nos amis de Tankathon – qui ont tout calculé pour nous – prennent en compte les matchs ayant été reportés plus tôt dans la saison. Ils sont donc considérés comme des matchs restants et inclus dans le bilan global, même si la majorité d’entre eux seront joués lors de la deuxième partie de saison.
Les dix équipes au calendrier le plus dur
- 1- Miami Heat (bilan actuel du Heat : 8-14) : 15 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 55,1%
- 2- Oklahoma City Thunder (9-12) : 17 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 54,3%
- 3- Utah Jazz (18-5) : 14 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 54,3%
- 4- Washington Wizards (5-14) : 20 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 53,0%
- 5- Cleveland Cavaliers (10-13) : 15 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 52,8%
- 6- Philadelphia 76ers (16-7) : 14 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 52,8%
- 7- Brooklyn Nets (14-10) : 13 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 52,6%
- 8- Sacramento Kings (10-11) : 17 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 52,6%
- 9- Phoenix Suns (12-9) : 16 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 51,3%
- 10- Indiana Pacers (12-11) : 15 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 50,8%
Désolé fans du Heat, votre équipe va avoir un parcours du combattant d’ici à début mars. Pas forcément la meilleure nouvelle quand on sait que Miami doit enchaîner les wins pour espérer remonter au classement. Au menu des hommes d’Erik Spoelstra ? Jazz à deux reprises, Clippers, Lakers, Rockets, Warriors ou encore Raptors et Hawks (deux fois). On leur souhaite bon courage. En parlant du Jazz, Rudy Gobert et ses copains seront testés avant la pause, eux qui possèdent aujourd’hui le meilleur bilan de toute la NBA. Ils vont affronter dans les prochains temps les Pacers, les Celtics, les Bucks, les Sixers et les Clippers à deux reprises. Sacré programme, surtout qu’il y aura aussi les Lakers un peu plus tard et encore une fois les Sixers pour finir. Utah sera-t-il toujours au top de la hiérarchie le 5 mars prochain ? Pas sûr. Programme chargé aussi pour le surprenant Thunder et les Wizards de Bradley Beal, qui risquent de galérer pour sortir la tête de l’eau, ainsi que pour les Cavaliers, auteurs d’un début de saison encourageant sous l’impulsion de leurs pépites. On note également que Philadelphie et Brooklyn, deux poids lourds de l’Est qui s’affronteront d’ailleurs ce samedi, auront un calendrier pas facile dans les semaines à venir, eux qui cherchent à enchaîner les victoires pour s’affirmer dans les hauteurs de leur Conférence.
Les dix équipes au calendrier le plus faible
- 30- New York Knicks (10-13) : 14 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 43,8%
- 29- Boston Celtics (12-9) : 18 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 45,7%
- 28- San Antonio Spurs (12-10) : 15 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 45,8%
- 27- Houston Rockets (11-10) : 16 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 46,0%
- 26- Denver Nuggets (12-9) : 16 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 47,1%
- 25- Los Angeles Lakers (17-6) : 14 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 47,5%
- 24- Toronto Raptors (10-12) : 15 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 47,5%
- 23- Dallas Mavericks (9-14) : 14 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 47,5%
- 22- Atlanta Hawks (10-12) : 15 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 47,7%
- 21- New Orleans Pelicans (9-12) : 17 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 47,9%
- 20- Orlando Magic (9-14) : 14 matchs restants, pourcentage de victoires des adversaires = 48,4%
Le calendrier le plus facile, il appartient aux Knicks ! Pas ridicules cette saison, les hommes de Tom Thibodeau ont une belle occasion pour solidifier leur place dans la course à une place en Playoffs à l’Est. New York est aujourd’hui huitième, avec un bilan similaire à celui de ses poursuivants, Cleveland et Charlotte. Pour rappel, les spots 9 et 10 peuvent ouvrir la porte à une participation en postseason cette année grâce au tournoi play-in. Les Celtics eux vont tenter de profiter de leur programme allégé pour trouver leur rythme de croisière après un début de saison fait de hauts et de bas. On remarque aussi que les trois équipes texanes (Spurs, Rockets, Mavericks) ont un calendrier abordable, et on surveillera particulièrement Dallas, en grande difficulté actuellement et qui essaye de se relancer désespérément. Quant aux deux candidats au titre de MVP, LeBron James (Lakers) et Nikola Jokic (Nuggets), ils devraient pouvoir ajouter pas mal de victoires à leur dossier étant donné le programme de leur équipe respective. Enfin, les Raptors vont avoir l’opportunité de continuer leur remontée au classement après un départ très compliqué, eux qui sont actuellement sur une belle série de trois victoires consécutives. Idem pour les Pelicans, vainqueurs de quatre de leurs six derniers matchs.
Bien évidemment, la NBA n’est pas une science exacte, encore moins cette saison. On a des résultats WTF tous les soirs, avoir un calendrier facile n’est pas forcément synonyme de victoires, et un calendrier difficile ne signifie pas qu’une chute au classement est inévitable. Mais c’est toujours intéressant d’avoir une vision d’ensemble pour essayer de repérer les futures tendances. Reste à voir ce que nous dira la réalité du terrain, avant la sortie de la deuxième partie du programme.
Source texte : Tankathon