Les Pelicans seraient chauds à l’idée de trader Lonzo Ball et J.J. Redick : qui veut d’un meneur et d’un arrière… qui ne savent plus shooter ?
Le 27 janv. 2021 à 07:10 par Elias Lemercier
On les savait sur un siège éjectable mais Shams Charania a officialisé la nouvelle : les New Orleans Pelicans se seraient montrés ouvert à l’idée de transférer Lonzo Ball et J.J Redick et plusieurs coups de fils auraient même été passés ces derniers jours. Bye bye les anciens, le futur c’est Nickeil Alexander-Walker et Kira Lewis !
Quand deux des trois arrières de ta rotation principale tirent respectivement à 29% et 30% de derrière l’arc… il devient difficile de gagner dans la NBA actuelle. C’est aussi la porte ouverte à un transfert et selon Shams Charania de The Athletic c’est donc la route que serait en train de prendre David Griffin et son management concernant Lonzo Ball et J.J Redick. Plusieurs franchises auraient d’ailleurs passé des coups de fils à propos des deux joueurs et les Pelicans auraient été pour le moins réceptifs. Pour rappel, la trade deadline cette année a lieu le 25 mars et , par ailleurs, les joueurs signés pendant l’intersaison pourront être tradés à partir du 6 février. Si Lonzo et Gigi sont sur la liste des transferts c’est notamment car ils sont en grande galère cette saison en attaque. Lonzo Ball, après une saison 2019/20 très encourageante au niveau de son shoot… a totalement replongé cette saison et de nouveau des interrogations resurgissent concernant sa capacité ou non à être un jour un tireur potable en NBA. L’aîné Ball tourne cette saison à 12 points, 3,8 rebonds et 5 assists de moyenne en 32 minutes de jeu, à 39% au tir, 29% du parking et 58% des lancers francs. Le second choix de la Draft 2017 ne montre aucune amélioration en attaque mais au contraire une régression significative sur ses pourcentages au tir. Incapable d’être efficace au shoot, Lonzo Ball ne sait toujours pas non plus aller chercher des points sur la ligne des LF puisque depuis sa saison rookie, Ball ne va sur la ligne… qu’une seule fois en moyenne par match, bien trop peu pour prétendre à un poste de titulaire indiscutable dans la NBA actuelle.
Samedi dernier, match entre Pelicans et Wolves. Les commentateurs de Minnesota ont lâché en scred qu’en parlant avec les managers des Pels, ils voyaient l’avenir de leur ligne arrière autour de Nickeil Alexander-Walker et Kira Lewis.
Qui veut Lonzo Ball ?
Qui veut JJ Redick ? https://t.co/zlzENfvTdk
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 26, 2021
Tous les meneurs stars de la Ligue savent gratter des points sur la ligne. Que ce soit Damian Lillard, Stephen Curry, Russell Westbrook ou plus récemment Trae Young par exemple, ils ont tous la capacité d’impacter n’importe quel match même quand ils ont un jour off au tir, par leur simple faculté à pénétrer et aller chercher les points “facile”. Ball n’a montré aucune amélioration dans cet aspect du jeu et malheureusement pour lui la concurrence a augmenté cette année sur les lignes arrières des Pelicans. J.J Reddick est pour sa part, à 36 ans, en train de vivre la pire saison au tir de sa carrière. Avec seulement 30% de réussite derrière la ligne à 3-points, par rapport à ses… 41% en carrière, “Zizi rouge” ne rentre que 1,6 de ses 5,3 tentatives du parking par match. Problème, si l’ancien de Duke ne met plus ses tirs, sa place sur un terrain NBA est remise en question pour la simple et bonne raison que Redick est incapable de défendre. Son impact devient alors négatif et dans une équipe comme les Pelicans qui est loin d’être capable de couvrir les errances défensives de J.J., le futur du vétéran n’est peut être plus du côté de la Louisiane. Un paquet de franchises devraient toutefois être intéressées par JJR car même s’il est en difficulté au tir, ce genre de profil de tireur-vétéran à la Kyle Korver a toujours la cote. Son contrat, 13 millions de dollars cette saison, risque néanmoins de ne pas faciliter son transfert.
The Pelicans, viewed as a key team in NBA trade market, are receiving calls on Lonzo Ball and JJ Redick from interested teams and have shown openness to discussing both, per sources.
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— Shams Charania (@ShamsCharania) January 26, 2021
Ces rumeurs prouvent en tout cas que seuls Brandon Ingram et Zion Williamson semblent intouchables dans la bayou et que Stan Van Gundy et sa clique comptent construire le futur de la franchise autour de ces deux freaks. Ensuite, en mettant sur le marché Lonzo Ball, qui était tout de même censé être le futur au poste de meneur, le management montre qu’il compte avant tout sur Nickeil Alexander-Walker et Kira Lewis sur le long terme. NAW réalise jusqu’ici une superbe saison et avec dix minutes de temps de jeu de moins que Lonzo le gamin possède quasi les mêmes moyennes au scoring. Le cousin de Shai tourne à 11 points de moyenne à 45% d’adresse au tir, souvenez-vous par ailleurs qu’il avait réalisé un match à… 37 points en début d’année face aux Clippers, de quoi montrer à son management qu’il est définitivement spécial. C’est totalement gratuit mais en comparaison Lonzo… n’a jamais mis plus de 30 points dans un match NBA. Kira Lewis Jr. n’a pour sa part joué que sept rencontres cette saison pour 60 minutes au total sur un parquet NBA. Difficile ainsi de se projeter mais en cas de trade de Ball, Redick ou même des deux, KLJ risque de voir son temps de jeu augmenter significativement. Enfin, dernier point, Lonzo Ball est agent libre restreint à la fin de la saison et on sent un peu que David Griffin aura bien la flemme de le payer. Ball est l’un de ces jeunes dont le plafond est dur à situer, ce qui rend difficile les négociations pour le prolonger et, surtout, il y aura forcément une équipe qui mettra plus que ce que NO souhaite/peut mettre sur la table, et au lieu de voir le frère de LaMelo partir pour que dalle, les Pelicans se protègeraient d’une certaine manière en le transférant dès maintenant pour une contrepartie. De plus, le début de saison difficile des Pelicans n’arrange pas la situation des deux arrières puisqu’avec un bilan de cinq victoires pour dix défaites, dont trois consécutives, et une décevante quatorzième place à l’Ouest, le temps est compté pour Van Gundy et son staff pour enfin faire démarrer la machine et peut être donc qu’un grand chamboulement facilitera la chose.
Le futur de Lonzo et J.J. en Louisiane est en sursis. Les Pelicans seraient apparemment ouverts à se séparer de leurs deux arrières pour ne pas les voir partir gratuitement cet été, les deux étant agent libre. Le projet NO a du mal à se dessiner et cela se voit dans les résultats. Avec le départ d’un des deux copains, l’heure de Nickeil Alexander-Walker a peut-être sonné à New Orleans.
Source texte : The Athletic