Jamal Murray a visé les bourses de Tim Hardaway Jr. mais Michael Porter Jr. a sorti les siennes : bref, voici une histoire de basket-boules
Le 26 janv. 2021 à 07:53 par Giovanni Marriette
Encore une nuit qui fera date dans l’histoire des jeux de mots éclatés, alors merci Messieurs Murray et Porter Jr. Choc intéressant cette nuit entre des Nuggets qui montent en régime et des Mavs toujours excitants dès lors que Luka Doncic est en tenue, et après une bagarre intense ce sont finalement les… Nuggets qui en sont sortis vainqueurs, au terme d’une nuit sponsorisée par Jacquie et Michel.
On aurait pu choisir de vous parler de l’énième performance gargantuesque de Luka Doncic, auteur cette fois-ci d’un petit 36/11/16/4 des familles pour porter Dallas pendant 39 minutes. Mais très franchement, au delà du génie du garçon, disons qu’on aura tout le temps de vous en parler… lors de son prochain match, vu que cet ahuri nous sort plus ou moins ce genre de ligne de stats tous les trois jours. Non, ce dont on a décidé de vous parler pour résumer rapidement ce match, c’est une histoire de bouboules, une histoire de testicules. Car oui, vous avez bien lu, l’un des tournants de ce match se situe au dessus de la ceinture, à la fois de manière abstraite mais aussi très concrète.
Mise en contexte.
Il reste un peu moins de cinq minutes à jouer dans le troisième quart, les Nuggets mènent de six points dans un match engagé physiquement et plutôt agréable à regarder. C’est à cet instant que Jamal Murray, à la lutte avec Tim Hardaway Jr., va se rendre coupable d’un geste en général très mal perçu par les autorités du slip : le coup de poing dans les glaouis. Perte de balle, reflexe humain, ou pas, mais en tout cas c’est bien le paquet de THJ que Jamal vient de viser et on se fait alors très peu d’illusions sur l’issue de cette sombre histoire lorsque les trois arbitres décident de revoir les images. Le couperet tombe alors, ceci est une Flagrant Foul de type 2, et vous êtes priés d’aller toucher vos propres coucouilles aux vestiaires. Jamal semble incrédule mais this is the low et comme le disait presque Jean-Pierre Bacri à Didier, on ne touche pas les boules des messieurs.
La suite ? Une fois le bazar remis en place Tim Hardaway Jr. entre dans un espèce de mood incroyable, commençant par inscrire les deux lancers réparateurs avant de scorer de loin, puis de dunker en contre-attaque, puis de planter à nouveau du parking. Il faut donc un bon coup dans le service trois pièces pour réveiller un homme, ne dîtes pas ça à Draymond Green car il ne perdrait tous ses moyens. De – 7 les Mavs passent à +9, Luka distribue les offrandes et les buckets, chouette un money time, et il est donc déjà l’heure de notre deuxième histoire de brouette. Nikola Jokic en dedans et Jamal Murray au cachot, c’est donc tout naturellement Bo(u)l(e) Bo(u)l(e) Michael Porter Jr. qui va prendre les choses en main pour les Nuggets. Onze points au dernier quart dont trois bombes du parking, 30 au total et un money time finalement géré de main de maître par un jeune homme qui les aura donc posées sur la table, quand d’autres les cherchaient plutôt dans la poche de Jamal Murray. Bref, pour remporter ce match il fallait savoir les sortir mais au bon moment, et à ce petit jeu là le sophomore de Denver a été le meilleur, en attendant évidemment d’autres démonstrations de testostérone au plus vite.
Voilà donc comment on peut allier deux passions dans la vie : faire le récap d’un match NBA tout en saignant tout le champ lexical du mot couilles. Mortecouille, c’était sacrément couillu.