Les Nets s’en sortent face à Denver : pour la défense on repassera, mais quand t’as Kevin Durant dans les parages tout devient plus facile
Le 13 janv. 2021 à 05:59 par Giovanni Marriette
Le début de saison des Nets est chelou. Un roster de rêve, bien que frappé comme pour beaucoup d’autres franchises par le COVID, mais des résultats mi-figue mi-gruyère. Une attaque de feu et encore plus lorsque Kevin Durant et Kyrie Irving sont en tenue mais… le deuxième cité qui fait du boudin et préfère actuellement se tenir loin du basket, et une défense parmi les plus permissives de la Ligue et ça c’est très con. Résultat des courses ? 5 victoires et 6 défaites avant le match de la nuit face aux Nets de l’Ouest (un peu), et le besoin urgent de gagner pour se rassurer. On dit quoi ? On dit merci Jacquie, on dit merci Michel, mais on dit surtout merci Kevin.
Pendant un temps on aura cru à une nouvelle contre-performance des hommes de Steve Nash. 70 points encaissés à la mi-temps, Kevin Durant et Caris LeVert qui font le taf mais des Nets qui subissent de plein fouet la folie Jokic et l’adresse de Nuggets mis en confiance par les trous d’air adverses. Un constat qui prévaudra également en début de troisième quart, mais si côté Denver Nikola Jokic et Jamal Murray tentent de conserver le matelas, Bruce Brown montre des deux côtés du terrain qu’il a toute sa place dans la rotation des Nets et Kevin Durant se mue en point forward parfait. Caviars pour un Jarrett Allen gavé comme jamais dessous, buckets tous aussi indéfendables les uns et que les autres, dans un match où Paul Millsap aura perdu ses cervicales et où PJ Dozier se sera rendu compte la mort dans l’âme qu’il lui manque quinze centimètres et vingt kilos. La palette est et reste magnifique, tous les moves offensifs y passent et peu à peu les Nets reviennent, face à des Nuggets qui eux aussi semblent avoir laissé le mot défense en 2020, à moins qu’il ne soit parti avec Jerami Grant, Mason Plumlee, Torrey Craig, l’envie de Gary Harris ou la jeunesse de Paul Millsap. A quelques minutes du terme KD décidera finalement de tuer ça, ponctuant sa soirée quasi-parfaite avec un double-dagger qui porte sa signature, face à un Will Barton dépassé par les évènements.
Au final ? 34 points, 9 rebonds et 13 passes, à 12/18 au tir dont 4/7 du parking et 6/7 aux lancers. Propre, très propre, et un majestueux arbre qui cache la forêt d’ennuis qui guette peut-être la franchise de Brooklyn. 120 points encaissés tous les soirs ou presque, un leader qui noie ses personal reasons dans des soirées festives, mais heureusement… KD reste KD.