Le Jazz relève la tête à Milwaukee : bombardement du parking et victoire référence pour Donovan Mitchell and co
Le 09 janv. 2021 à 06:32 par Alexandre Taupin
Le Jazz sortait de deux sales défaites contre les voisins de New-York et Brooklyn et voulait se reprendre. Pour cela, il fallait surmonter Giannis Antetokounmpo et les Bucks, sur une série de trois succès et à domicile. Même pas peur pour Donovan Mitchell et sa bande, qui s’imposent avec la manière.
Les dernières performances du Jazz sont bien crades et Quin Snyder doit en plus faire sans Joe Ingles, l’iron man de la ligue, diminué par une blessure au talon d’Achilles. Le début de match montre pourtant un groupe plus soudé que jamais, avec une balle qui bouge bien et des shoots qui tombent de loin. En face, c’est Giannis qui est encore en première ligne et on s’étonne des espaces laissés par la défense du Jazz. Le Grec dévore la peinture et Royce O’Neal puis Derrick Favors sont livrésés à eux-mêmes pour essayer de le limiter. Bon courage. Heureusement pour les copains de Rudy Gobert, une adresse record de loin et l’entrée de l’allumette Jordan Clarkson (déjà 23 points à la pause) permettent de rester devant alors que le Greek Freak ne peut compter que sur un Brook Lopez façon Robert Horry pour rester à distance.
Le second acte reprend avec d’autres intentions et différents acteurs aux premiers rôles. Donovan Mitchell et Khris Middleton sortent de leurs boîtes pour nous offrir un duel de scoreurs bien sympa. On a une petite frayeur en voyant Giannis se tenir la hanche mais heureusement le Grec peut tenir sa place. On surveillera ça de près. Le MVP fait le max pour maintenir son équipe dans le match mais Mitchell est mieux entouré. Quand ce n’est pas lui, c’est Royce – Curry – O’Neal (6/8 du parking) ou Bojan Bogdanovic qui viennent sanctionner une défense parfois limite des Bucks. Derrière, Rudy Gobert fait le taf pour sécuriser la défense et Mike Budenholzer ne trouve pas les solutions pour inverser les choses. Il n’est pas non plus aidé par un banc inoffensif ou presque qui cumule un joli 4/18 au tir. Giannis et Middleton ont fait du … Giannis et Middleton, mais ils étaient trop seuls pour vraiment sortir leur équipe de la lose. Le Jazz s’offre un match presque parfait pour améliorer un peu le bilan de son road trip. Du tout bon avant trois autres déplacements largement à leur hauteur (Detroit, Cleveland et Washington). A condition de jouer comme cette nuit bien sûr.
Utah se devait se réagir après les purges de Gotham et ils l’ont fait avec la manière. Donovan Mitchell en patron, Jordan Clarkson en mode Lou Williams, un collectif qui plante comme les Splash Bros et une défense qui sait fermer les écoutilles au bon moment. Voilà une cassette à conserver précieusement pour Quin Snyder.