Dillon Brooks avait décidé de chauffer LeBron James : et sinon, personne n’a dit à Dillon Brooks qu’il ne fallait pas chauffer LeBron James ?
Le 06 janv. 2021 à 07:30 par Giovanni Marriette
Victoire face aux Spurs, victoire face aux Spurs, victoire face aux Grizzlies et donc victoire face aux Grizzlies, avant d’affronter les… Spurs demain. La NBA ne s’est pas emmerdée au moment de réfléchir au calendrier des Lakers, et ces derniers s’en accommodent plutôt bien avec cette nuit une quatrième victoire consécutive, la sixième en huit matchs. Et si avant-hier LeBron James avait terminé les Oursons en toute fin de match, cette nuit Dillon Brooks s’est dit que chauffer la bête était peut-être une bonne idée. Dilol Brooks.
Début de troisième quart-temps, et l’évènement du soir n’est pas le retour aux affaires de Markieff Morris pour les Lakers mais bien le fait que de solides et accrocheurs Grizzlies tiennent une fois de plus en respect le champion en titre, comme la veille, avant de subir les foudres du roi dans le dernier quart et de s’incliner avec les honneurs. On prend les mêmes et on recommence, match avec un rythme quelque peu soporifique et c’est là qu’intervient notre héros de la nuit. Dillon Brooks pour ne pas le nommer, merveilleux basketteur mais dont le cerveau semble parfois rempli majoritairement d’air et d’eau, arrache le ballon des mains de LeBron James et se voit offrir deux points et une faute du King. est-ce que c’est cool à mettre sur un CV ? Oui. Est-ce une raison pour hurler un and-one digne d’un Draymond Green bourré aux oreilles de LBJ ? Pas sûr. Sûr que non même, et ce que Dillon ne sait pas encore, c’est qu’il vient de trouver indirectement le scénario de la fin du match.
Car LeBron James est ce mec qui vous laisse le chatouiller entre le nez et la bouche ou sous la plante des pieds, là où n’importe qui craquerait, avant de sanctionner quand bon lui semble, souvent au meilleur des moments. Montée en régime donc, quelques paniers sur la truffe des Grizzlies pour rester suffisamment dans le match… pour tuer ledit match, au moment le plus opportun. Une minute à jouer dans le dernier quart par exemple, un gros trois sur la truffe de… Dillon Brooks, par exemple, et un peu de trashtalking pour signifier à sa match-up du soir qu’il était tout simplement trop petit pour lui et à tous les niveaux. Par exemple.
L’histoire du jour, bonjour :
– Dillon Brooks score sur LeBron et lui hurle “AND ONE” dessus.
… un peu plus tard…
– LeBron termine le match avec un sublime fadeaway, en indiquant à Brooks qu’il est trop petit.
Trashtalk le King ? Mauvaise idée.
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— TrashTalk (@TrashTalk_fr) January 6, 2021
Au final les Lakers s’en sortiront car un duo LeBron James / Anthony davis est tout de même plus *insérer un mot* qu’un duo Dillon Brooks / Jonas Valanciunas, et l’ami Dillon a sans doute appris qu’il était bon de tourner sa langue 23 fois dans sa bouche avant de parler, à moins que l’air et l’eau, on y revient, ne l’empêche de servir de ce match comme d’une leçon.
Difficile de battre les Lakers de deux monstres pareils, difficile de le faire quand votre infirmerie est plus pleine que votre banc, et impossible donc quand, en sus, vous vous permettez d’aller tripoter la couronne du roi en place. C’est compris là Dillon ? Parce que ça peut difficilement être plus clair.