Sensationnel Stephen Curry : 62 points pour le Chef, nouveau record en carrière, et des souvenirs complètement fous qui remontent

La NBA nous proposait cette nuit un alléchant Warriors-Blazers pour finir son programme, rematch d’un premier choc avant-hier qui avait vu Portland s’imposer grâce notamment à 62 points de son duo Lillard / McCollum. Il n’en fallait pas plus pour fâcher Stephen Curry, qui s’est donc fendu cette nuit de… 62 points mais à lui tout seul. Record en carrière explosé, et nos cerveaux ont fait la même sur les coups de 5h du matin. Chef is back et, putain, ça fait du bien.

Incroyable de se dire que le career high de Stephen Curry n’était “qu’à” 54 points avant cette chaude nuit, un match face aux Knicks dont les plus anciens se rappellent, et on se souvient finalement que si le meneur des Warriors n’avait encore jamais dépassé ce score de Meurthe-et-Moselle, c’est surtout car durant deux ans au moins il avait pris l’habitude de s’arrêter à cinquante mais… environ un soir sur trois. Real fact. Cette nuit ? Le chef a enlevé tous les filtres pour redevenir le merveilleux joueur qu’il fut de 2014 à 2019, le genre de mec qui fait lever n’importe quel fan de basket à des heures insensées. Un merveilleux souvenir de cinq années passées au-dessus des nuages, et la preuve que cette saison encore le plus grand shooteur de l’histoire de la Ligue sera présent et bien présent. Une équipe faite de bric et de brac, du moins en comparaison de ce qu’il a pu connaitre depuis une demi-décennie, mais lui est toujours là, avec son poignet de feu et sa tronche de sale gosse que l’on aimerait, au choix, gifler violemment ou étreindre pour le remercier du spectacle. Damian Lillard avait claqué la saison passée son career high face aux… Warriors ? Avec… 61 points ? Cucu a donc surenchéri salement cette nuit, en collant 62 points aux Blazers dans un numéro de soliste phénoménal débuté dès le premier quart et terminé en apothéose dans les dernières minutes avec un dernier tir du parking qui le symbolise tellement, les quatre fers en l’air en direct du banc de touche.

Symphonie de bombes du parking, salsa du démon avec Robert Covington ou Gary Trent Jr., quasi-perfection sur la ligne et sourires mi-angéliques, mi-diaboliques, cette nuit Steph Curry a fait du Steph Curry et il a rappelé aux amnésiques quel genre de joueur il était. Bien épaulé par l’énergie folle de Kelly Oubre Jr. , le match sérieux d’Andrew Wiggins ou la nouvelle belle sortie du rookie James Wiseman, Steph s’est donc remis le temps d’un soir en mode 2016, lorsque les perfs à 45 pions ou plus étaient aussi fréquentes qu’une gamelle de pâtes pour nous, trois fois par semaine environ. Un career high égalé puis dépassé sur la ligne avant l’explosion due en partie à la libération d’une victoire qui devenait assurée, après quelques minutes passées à nous pourlécher les babines d’un potentiel retour des Blazers grâce à un Damian Lillard qui commençait lui aussi à chauffer. Mais comme le dit presque un jour le grand Claude 1er, Lillard, pas Lillard m’en bat les cou**les, le vrai boss cette nuit s’appelait bien Stephen Curry et c’est au Pas-de-Calais qu’il fera finalement honneur en terminant sa soirée avec 62 points, égalant le record de Melo et devenant ainsi le troisième joueur en activité ayant atteint ce nordique score (avec Devin Booker et ses 70 fuc**n points en 2017).

Stephen Curry is the only player in the play-by-play era (since 1996-97) to score over 30 points in each half of a game.

The only other player with 30 points in each half of a game in that span was Kobe Bryant on Dec. 20, 2005. pic.twitter.com/7exdRSDsMi

— ESPN Stats & Info (@ESPNStatsInfo) January 4, 2021

Une soirée dans l’espace, une soirée au pays de Stephen Curry, tout simplement. Puisse le Dieu du basket nous préserver de ces saloperies cette année, on veut du Curry à 200% toute la saison, parce qu’on en a tous besoin. Et comme dirait l’autre : if you don’t like that you don’t like NBA basketball.