Mike Conley s’est occupé des Clippers comme un grand : 33 points et 7 passes, le coquin nous refait le coup de la contract year
Le 02 janv. 2021 à 08:15 par Giovanni Marriette
Le début de saison du Jazz était jusque-là poussif. Une première victoire prometteuse face à Portland puis deux défaites face aux Wolves et aux Suns, et une victoire aux forceps face à l’INSEP d’Oklahoma City. Des snipers un peu grippés, ça va venir, mais rien de bien fou depuis la reprise. Cette nuit ? Les Jazzmen ont haussé le ton, et tant qu’à faire autant le faire… face aux Clippers. Le héros de la nuit ? Le revenant Mike Conley, qui confirme son bel état de forme et qui en a profité pour taper son Jazz-high. Il était temps hein.
Avec ce Mike Conley là, la donne n’est plus du tout la même. Parce que si l’on parle ici d’un joueur globalement dans le dur depuis son arrivée à Salt Lake City, on parle aussi d’un mec assez officiellement considéré comme le meilleur joueur de l’histoire d’une franchise, les Grizzlies, franchise jeune mais tout de même, la dénomination est plutôt élogieuse et preuve du talent du garçon. Cette nuit ? C’est bien le Mike Conley de Memphis qui avait pris rendez-vous avec les Clippers, et il fallait bien tout ça. Il fallait bien tout ça car Donovan Mitchell et surtout Bojan Bogdanovic avaient une nouvelle fois la pire déréglée, il fallait bien tout ça car Jordan Clarkson n’a pas eu l’apport habituel en sortie de banc, et il fallait bien ça car après un match de trainard les Clippers avaient fini par revenir sur les talons du Jazz en fin de match. Des Clippers toujours privés de Marcus Morris et qui avaient choisis de se priver ce soir de Patrick Patterson et des jeunes Kabengele et Oturu, le duo Ibaka Zubac étant selon Tyronn Lue suffisant pour affronter Rudy Gobert et Derrick Favors. L’occasion de vous annoncer qu’en fin de match notre bon Rudy a pu flex un bon coup après un circus-shot malicieux inscrit malgré la faute de Nicolas Batum, l’occasion de vous annoncer que, ça y est, Rudy Gobert est devenu Hakeem Olajuwon.
Le match en lui-même ? Une fantastique première mi-temps d’un Mike Conley en mode old-school, et en face un duo Kawhi Leonard / Paul George présent mais un peu abandonné par les copains. Début de match très haché, et le Jazz qui fait l’écart en fin de premier quart grâce notamment à un premier coup de chaud du meneur gaucher. La suite ? Un 9-0 dès le retour des vestiaires, le Jazz défend et les Clippers patinent, l’écart tutoie alors les vingt pions et l’on se dit alors que la deuxième mi-temps va vite prendre des airs de blow-out vu que c’est la mode. Mais ce serait sans connaitre la force de frappe incroyable des Clippers et notamment de leur duo de All-Stars. De 19 points l’écart va redescendre à… 1 sur un gros trois de Paul George, Zubac et Ibaka ont rajouté quelques buckets dessous, même Patrick Beverley a planté de loin, mais à deux minutes de la fin c’est évidemment MIKE CONLEY qui va quasiment tuer le match sur un nouveau tir du parking, son septième de la soirée. Un flex de Rudy et un trois de Paul George plus tard l’inévitable Mike terminera le taf sur la ligne des lancers, validant une victoire logique et utile pour son équipe, face à des Clippers toujours aussi inconstants.
Une troisième victoire pour Utah, une deuxième défaite pour les Clippers, et un duel franco-français qui a donc tourné à l’avantage du nouveau Olajuwon face au Babac 3.0. et ses copains All-Stars. Une victoire solide, une victoire glanée grâce à un petit meneur sur le retour, un petit meneur qui semble affuté à quelques mois de la fin de son… contrat. De là à faire des rapprochements ? Hum.