Un jeune meneur a éclaboussé le Mavericks-Hornets de son talent : spoiler, il n’est pas Slovène et il a un papa encombrant
Le 31 déc. 2020 à 07:07 par Giovanni Marriette
Ce Mavericks – Hornets n’était pas forcément le match le plus attendu de la nuit, mais il aura en tout cas offert l’une de ses perfs les lus… inattendues. Un duel entre un jeune meneur déjà candidat MVP et très largement considéré comme LE futur de la NBA et un autre, n°3 de Draft et encore très brut de décoffrage, bien plus mis en avant par la hype naturelle que par ses perfs de rookie ? Victoire par KO… du deuxième cité, LaMelo Ball pour ne pas le nommer.
Bang bang. La street de Charlotte a donc frappé un grand coup (non) cette nuit en s’imposant sur le parquet d’une fantastique (absolument pas) équipe de Dallas. Trêve de sarcasmes et explication rapide : cette nuit les Mavs n’y étaient pas, personne, et ce sont donc les turbulents gamins de James Borrego qui en ont profité. Un cinq majeur inspiré pour Charlotte, avec un duo P.J. Washington / Bismack Biyombo peut-être risible au premier abord mais une fois de plus très solide, et des petits qui ont fait leur taf à défaut d’être exceptionnels. La vraie valeur ajouté de ces Hornets ? Elle est en fait venue du banc, et d’un duo amené à squatter les Top 10 pendant quelques années mais pas que : Miles Bridges et LaMelo Ball. Deux gamins au body incroyable, deux gamins dont le show fait partie de l’ADN, deux gamins qui s’entendent à merveille depuis l’arrivée de LaMelo en novembre dernier.
Cette nuit ? Ball a joué juste. Ball a lâché quelques passes dont il a le secret, ça ce n’est déjà plus une nouveauté, mais Ball a joué… juste. Un mètre laissé par le défenseur par pur manque de respect ? Sanction. Au final une fiche quasi-parfaite au tir, là où on l’attendait le plus après un tout début de saison passé à construire des villages entiers avec ses briques. 22 points à 7/10 au tir, dont 4/5 du parking de l’usine désaffectée de Big Baller Brand et 4/4 aux lancers. Puis 8 rebonds, facile quand on est un meneur de 2m25, et 5 passes, la plupart sorties tout droit d’une mixtape de Jason Williams.
Mécanique de merde mais apparemment efficace, capacité à transformer Bismack Biyombo en finisher, sourire collé sur le visage.
Un perfect pour Bally Ball, un énorme match également d’un Miles Bridges pas loin d’être le meilleur sixième homme de la Ligue en ce début de saison, le meilleur de Caroline du Nord en tout cas, et au final une victoire très logique de Lolotte face à une équipe de Dallas pas concernée. Un zéro pointé pour les arrières (0/9 du parking pour le duo Doncic/Richardson), des intérieurs dominés bien que plus costauds, et un troisième quart assez honteux qui terminera cette bouillie de match bien avant l’heure pour des Mavs désormais à 1-3 et qui attendent toujours le retour de cure d’amincissement de Luka Doncic.
Le héros de la nuit était donc bien LaMelo Ball, qui prouve soir après soir qu’il pourrait bien être l’une des grandes attractions de la NBA cette saison. Un gamin qui dégouline de talent, dont les défauts sont visibles mais pas aussi nombreux que les qualités. Vite, vite, le prochain match.