Trae Young est déjà beaucoup trop chaud : 37 points à 400% au tir, et une première raclée pour les Bulls
Le 24 déc. 2020 à 08:17 par Giovanni Marriette
Ca commence avec un panier opportuniste, avec la faute, avec la planche, et derrière c’est l’escalade. Du grand n’importe quoi, du Trae Young dans le texte, et une équipe des Bulls qui explose en plein vol avant même d’avoir été gonflée. On va le dire très franchement, si c’est comme ça toute la saison ça va très vite devenir pénible.
Complètement cinglé le garçon, et probablement que la seule raison pour laquelle la défense des Bulls n’en fera pas des cauchemars est le fait… que les Bulls n’ont pas défendu cette nuit. Sur attaque rapide ou placée, avec des floateurs incontrables ou derrière la ligne, servant l’avion de chasse John Collins sur alley-oop ou offrant une leçon de Dirty Dancing à Ryan Arcidiacono ou Coby White, Trae Young a donc passé sa soirée – ou plutôt 27 minutes de sa soirée – à faire passer les joueurs de Billy Donovan pour des plots. Starter aux côtés de DeAndre Hunter, Cam Reddish, Danilo Gallinari et John Collins dans une lineup de petits, Ice Trae n’a pas traîné et cartonnait déjà tout le monde dès la première mi-temps, rejoignant les vestiaires avec 27 points et 5 passes au compteur, alors que les QUARANTE points d’cart étaient rapidement atteints, dès le milieu du troisième quart, nous privant sans doute d’une soirée qui aurait pu être beaucoup plus légendaire. Une confiance folle couplée à un désert défensif en face, des Hawks à 80 pions à la mi-temps, bref un récital alors même que les hommes de Lloyd Pierce jouaient cet opening game sans Rajon Rondo ni Clint Capela.
37 points, 6 rebonds et 7 passes, à 10/12 au tir dont 5/6 du parking et 12/14 aux lancers
Une démo, avec le sourire, un match où le gamin n’aura quasiment rien raté, et une ouverture de saison qui pourrait presque nous faire penser que les 30 pions et 9 passes de moyenne du petit bouclé en saison 2 n’étaient qu’un vulgaire aperçu du genre de carnage qu’il est capable de réaliser sur la suite de sa carrière. Alors on dit merci qui ? Merci Coby et Ryan, merci Zach et Billy, bref merci à tous ceux sans qui rien n’aurait été possible, sublimant le talent d’un joueur en osant jouer un match entier sans défendre correctement une seule minute.
Des matchs comme ça il n’y en aura pas des milliers mais de deux choses l’une : si vous cliquez un jour sur les Hawks vous risquez d’être choqués, et il en va de même pour un match des Bulls. Spoiler, ce ne sera pas pour les mêmes raisons.