Quel joueur sera le Sixième Homme de l’Année 2020-21 ? La rédaction donne son avis !

Le 17 déc. 2020 à 11:15 par Giovanni Marriette

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Source image : TrashTalk

A cinq jours du début de saison, on passe aux choses sérieuses… et on se mouille. Six trophées, onze boules de cristal, et autant de raisons de se marrer dans quelques mois quand aucun d’entre nous n’aura vu juste. On bascule aujourd’hui avec le trophée de meilleur sixième homme de l’année avec, là encore, une belle brochette de possibilités, de Los Angeles à Miami, en passant par Brooklyn, Tampa, ou même Portland et Washington.

Giovanni

Dennis Schroder : passé à une mèche de cheveu de remporter le trophée la saison passée et finalement battu par Montrezl Harrell, Dennis Schroder débarque aux Lakers avec le même niveau, celui de son prime, mais avec une exposition puissance mille. A armes égales vaut-il mieux jouer dans l’équipe la plus suivie sur la planète ou au fin fond de l’Oklahoma ? Merci. A 18 points et 5 passes en sortie du banc des champions en titre, pas grand monde ne pourra alors aller chercher Denis la malice, et un trophée de 6thMan Of the Year ne sera que logique au vu du joueur qu’il est devenu depuis quelques saisons. Le seul hic qui peut venir contrarier mon pronostic ? Que Dennis se prenne pour le parrain de L.A. et qu’il refuse de sortir du banc. Ce qui le conduira… sur le banc, mais sur un autre banc, très loin de Los Angeles.

Alex

Montrezl Harrell : il est le tenant de ce trophée car il a tourné à presque 19 points par match (avec environ 7 rebonds) en jouant 28 minutes en sortie de banc des Clippers la saison dernière. A chaque fois qu’il entre sur le terrain, Harrell apporte son énergie, son agressivité vers le cercle et une qualité de finition qu’il a beaucoup amélioré au fil des ans. L’ami Montrezl a quitté les Clippers pour les Lakers et le rôle princiapal qui l’attend chez les champions en titre est le suivant : scorer avec la second unit quand LeBron James et/ou Anthony Davis se reposent, avec autour de lui des joueurs qui sauront le mettre en valeur. Dans ce contexte, comment ne pas considérer Montrezl Harrell comme candidat à sa propre succession ?

Alexandre T

Norman Powell : c’est peut-être ambitieux comme choix mais pourquoi pas après tout ? Harrell et Schroder vont scorer moins cette année je pense, Lou Williams commence mine de rien à prendre de l’âge et donc il s’agit de voir qui dans la ligue a un peu de légitimité pour tenir une saison entière à un très bon niveau en sortie de banc. Norm’ tournait à 16 points de moyenne en 2020 avec une moitié en titulaire et l’autre moitié en sortie de banc, la faute aux blessures de Lowry et VanVleet. Avec le départ de Serge Ibaka, il y aura quelques shoots à répartir et le leader du banc canadien sera encore plus sollicité que l’an passé. Cerise sur le gâteau, il peut tester le marché en juillet et c’est souvent une motivation suffisante. 

Nico

Tyler Herro : Tyler Herro va rentrer dans sa deuxième saison NBA seulement, mais il a déjà montré qu’il avait les épaules pour endosser le rôle de sixième homme d’une équipe qui joue le titre. Ses performances dans la bulle ont été très séduisantes et je pense qu’il va enchaîner cette saison. Capable de prendre feu à tout moment, bon rebondeur pour sa taille, playmaker en progression et jouant avec une grosse confiance qui lui permet de briller dans le money time, le gamin a tout ce qu’il faut pour être un candidat sérieux au trophée de meilleur sixième homme. Le Heat compte sur lui, Tyler croit en lui, ça peut le faire.

Bastien

Spencer Dinwiddie : va savoir s’il portera un maillot de Brooklyn toute la saison 2020-21, mais si c’est le cas je vois bien Spencer finir avec le trophée de meilleur remplaçant de l’année. Les Nets devraient, assez pertinemment, jongler avec Dinwiddie et d’autres garçons balle en main derrière Kyrie, notamment Caris LeVert. Mais le punch, l’homme utile, celui qui sort du banc et plante ses points quand il faut, c’est Spencer. Dans les rumeurs de transferts, il aura à cœur de montrer qu’il a sa place chez les Nets. Et même s’il bouge ? Il continuera à get buckets, pour n’importe quelle franchise lui filant les clés de la seconde team. On lui fait confiance dans le money-time, balle en main c’est de l’or en barres.

Matis

Tyler Herro : next step pour le kid du Heat. Impressionnant en Playoffs, je ne le vois pas se reposer sur ses lauriers mais plutôt surfer sur la confiance entretenue par Spoelstra. En sixième homme avec un Dragic prenant un peu plus de recul que l’an dernier, Tyler aura de grosses minutes à son actif et sera une pièce essentielle du roster de Miami. S’il continue à marquer les esprits dans le clutch time tout en gardant sa régularité entrevue l’an dernier, il pourrait vite se prendre au jeu de la course à ce trophée toujours apprécié.

Adrien

Davis Bertans : le sniper letton sera l’homme du banc cette année. Du côté de Washington, Davis ne devrait pas starter, la faute à la nécessité d’un profil un peu plus défensif sur les ailes, probablement un Bonga ou Brown Jr, dans une équipe qui ne défend pas beaucoup mais qui fera partie des meilleures offensivement. En revanche, avec un sacré gros contrat signé pendant la FA 2020, Bertans devrait avoir un paquet de minutes au compteur avec les Wiz pour s’exprimer, et on a vu l’an dernier que quand il s’agissait de mettre le ballon dans le panier de loin, le Letton était présent. Avec un Westbrook et un Beal pour lui faire de l’espace, Davis attendra tranquillement dans les coins et sera en mesure de claquer ses 15 points minimum par match en sortie de banc, sans avoir besoin de toucher beaucoup le ballon. Et les Wiz ont là leur vrai leader d’attaque de second unit.  

Benoît

Norman Powell : la team forceur est de retour et il se pourrait bien que cette fois-ci soit la bonne. Auteur d’une belle progression cette saison, le produit de UCLA semble enfin avoir trouvé sa place dans le roster des Raptors. Back-up numéro 1 de Kyle Lowry et FVV sur les lignes arrière, il est surtout capable de faire basculer le momentum avec un gros dunk signé Paranorman ou un petit coup de chaud derrière l’arc. Bref, tout ce que l’on attend de la part du premier remplaçant à sortir du banc en fin de premier quart-temps. Ajoutez à cela une potentielle renégociation de contrat dans un an (il a une player option en 2021-22) et vous obtenez un candidat crédible pour la succession de Montrezl Harrell. A force d’en parler chaque année, il y a bien une fois où ça va passer, non ?

David

Carmelo Anthony : l’un des meilleurs scoreurs de l’histoire se retrouve à sortir du banc, probablement avec le champ libre pour envoyer dès que l’occasion se présente… Autant dire que s’il accepte vraiment ce rôle, Melo peut envoyer quasi 20 pions par rencontre sans forcer face aux second units adverses. Reste l’inconnue de son état d’esprit, mais à 36 piges et après les expériences compliquées ayant précédé sa renaissance dans l’Oregon, j’ose espérer qu’il sera dans de bonnes dispositions.

Clément

Tyler Herro : après une saison rookie extrêmement prometteuse et une bulle dans laquelle il a bel et bien prouvé qu’il était de la trempe de ceux qui n’ont pas froid aux yeux et savent élever leur niveau quand ça compte, Tyler Herro pourrait bien ne pas encore avoir fini de surprendre son monde lors de son année sophomore. Avec Jimmy Butler et Duncan Robinson en place sur les ailes, le gamin est encore destiné à sortir du banc. Un rôle qui lui va à merveille pour envoyer des pralines de loin tout en étant capable de distribuer le jeu quand le besoin se fait sentir. S’il doit encore travailler sa défense, comptez sur lui pour balancer des bonnes grosses stats de cochon et des taquets verbaux aux impertinents qui douteront encore de lui. Puis pour rappel, en attendant de rafler ce trophée, Tyler Herro gagne des millions pour jouer au basket en Floride chez le finaliste NBA avant de retrouver son model Insta chez lui. C’est quel genre de fast life ça ?

Arthur

Dennis Schroder : si t’es pas titulaire t’es sixième homme. Si t’es sixième homme t’es éligible au trophée de meilleur sixième homme. Si t’es éligible au trophée de meilleur sixième homme c’est que t’es fort. Si t’es fort c’est que tu fais des stats. Si tu fais des stats c’est que tu aides ton équipe. Si tu aides ton équipe c’est que ton équipe est meilleure. Si ton équipe est meilleure c’est qu’elle joue le titre. Si elle joue le titre c’est qu’elle peut le gagner. Si t’es un bon sixième homme qui peut gagner un titre c’est que t’es candidat au titre de meilleur sixième homme. Et qui est le candidat au titre de meilleur sixième homme ? C’est Dennis Schroder.

Dennis Schroder, Tyler Herro, Montrezl Harrell, Norman Powell, Carmelo Anthony, Spencer Dinwiddie et Davis Bertans. Voilà pour nos favoris dans la course au trophée de 6th Man Of the Year. Et chez vous, ça donne quoi ?


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