Quel joueur sera le Défenseur de l’Année 2020-21 ? La rédaction donne son avis !

Le 15 déc. 2020 à 09:21 par Giovanni Marriette

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Source image : TrashTalk

A une semaine tout pile du début de saison, on passe aux choses sérieuses… et on se mouille. Six trophées, onze boules de cristal, et autant de raisons de se marrer dans quelques mois quand aucun d’entre nous n’aura vu juste. Après le ROY hier, on enchaine avec le trophée de DPOY et, étrangement, aucune mention de Kyle Kuzma ni de Davis Bertans. Let’s go ? Let’s. Go.

Giovanni

Anthony Davis : alors on va se mettre d’accord tout de suite, pour moi cette saison Anthony Davis sera MVP, DPOY, et champion NBA. Ca c’est dit, pas que mon amour pour les Lakers transpire à grosses gouttes mais en plein prime et avec un LeBron James dans son prime depuis quinze ans… personne n’ira chercher L.A. cette saison. Pas loin de gratter le trophée la saison passée, AD mettra pour moi cette saison ses immenses paluches dessus et succédera à Giannis Antetokounmpo au palmarès de deux trophées. Intraitable en défense, trop long, trop grand, trop rapide, trop puissant et trop intelligent, AD sera à n’en pas douter le garant de la solidité de la meilleure défense de la Ligue ou pas loin, et dans ces conditions je ne vois pas qui pourra mettre son grain de sel entre le Mono-poil d’oeil et son futur trophée. Vous pouvez fav, comme on disait en 2016.

Alexandre T

Anthony Davis : paradoxalement, je m’attends à une moins bonne saison défensive des Lakers vu les pertes de l’intersaison (Rondo, Bradley, Green, McGee, Howard) mais peut-être que du coup l’apport immense d’AD en défense sera un peu plus visible et qu’il tirera son épingle du jeu dans la course au Defensive Player Of the Year. Avec sa mobilité, son physique, sa verticalité, Unibrow peut vraiment constituer l’arme ultime en défense et on peut s’attendre à ce qu’il ait un petit sentiment de revanche par rapport à sa seconde place de l’an dernier. 

David

Rudy Gobert : ouais je suis chauvin, et alors ? Si Rudy a déjà mis deux fois la main sur ce trophée de meilleur défenseur, ce n’est pas pour rien. Après l’avoir perdu l’an dernier, il va mettre les bouchées doubles pour récupérer son précieux, surtout dans sa dernière année de contrat. Notre Gobert est un homme de défi, et avec tout ce qu’il a pu entendre au cours des derniers mois entre la crise du Covid et son entente avec Mitchell, il va avoir les crocs et tout défoncer. Un troisième titre de DPOY et ainsi une place bien au chaud parmi les top défenseurs de l’histoire.

Nico

Anthony Davis : il était mon DPOY la saison dernière, mais le trophée a finalement terminé dans les grosses paluches de Giannis Antetokounmpo. L’année 2021 sera la bonne pour le monosourcil, qui vient tout juste de prolonger pour très longtemps à Los Angeles. Pièce centrale de la défense des Lakers grâce notamment à sa polyvalence, Davis est un monstre dans sa moitié de terrain. Il est PAR-TOUT. Il protège le cercle, il possède la mobilité pour défendre dans le périmètre, ses bras sont des tentacules, et il donne le ton pour tout le monde. On a vu son impact en 2020 et particulièrement dans la bulle, il sera désormais récompensé après une nouvelle campagne de patron.

Bastien

Bam Adebayo : il n’y a aucune raison, aucun élément ou aucun chiffre qui peut me permettre de croire que, soudainement, Bam Adebayo va se mettre à jouer différemment. Les blessures ? Oui, comme pour tout le monde. Mais sinon ? Nada. Bam joue chaque soir avec la passion de la défense, il est devenu la pierre centrale du dispositif de Miami, une des meilleures parois de toute la NBA. Je m’attends au rendement habituel, bien au-delà des statistiques. Des matchs gagnés dans le clutch par sa défense, son sens du hustle, son sacrifice pour empêcher un panier, la défense sur les meilleurs joueurs adverses, tout ça à un niveau All-Star et avec un nouveau contrat. Monsieur BAM en DPOY, c’est tout droit.

Alex

Rudy Gobert : comme David, je suis chauvin. C’est assumé et cela va même être argumenté dans les lignes qui suivent. Monsieur Rudy a vécu une saison 2019-20 pleine de rebondissements. Il est devenu All-Star mais quelques semaines plus tard, il s’est retrouvé au centre d’une polémique. Ensuite, dans la bulle, le Jazz s’est fait sortir au premier tour de Playoffs après avoir mené 3-1 contre les Nuggets. Très frustrant pour un compétiteur comme notre Rudy national. Alors que la saison 2020-21 démarre, Gobert entame également la dernière année de son contrat actuelle. Il sera agent-libre lors de la prochaine inter-saison, à 29 ans, c’est à dire en plein dans son prime. Voilà beaucoup d’éléments qui pousse à dire que le pivot français va débarquer très motivé sur les parquets et avec la ferme intention de récupérer ce trophée qu’il a déjà gagné deux fois. Il aura les stats au rebond et au contre donc si le Jazz retrouve des standards défensifs plus élevés que la saison dernière, Rudy Gobert sera un gros candidat, et la concurrence, tout aussi forte soit-elle, devra envoyer du très lourd pour l’empêcher de rentrer dans le club très fermé des triple DPOY.

Matis

Anthony Davis : peu d’ambition dans ce choix, mais le patron de la défense des champions en titre et favoris à leur propre succession semble en route pour ravir le trophée à Giannis. Alerte physiquement et complet techniquement, il sera toujours à même de défendre sur tous les profils et d’écœurer les attaquants les plus effrontés. Le cyborg AD, plus que jamais chez lui en Californie, sera encore au four et au moulin dans la raquette des Angelinos cette saison et ce volume devrait lui offrir ce titre de DPOY.

Adrien

Anthony Davis : pas de doute, après un titre pour ses premières finales NBA et une grosse prolongation qui sécurise son prime chez les Lakers, le monosourcil le plus populaire de NBA part pour une saison dans laquelle il pourrait bien être le leader statistique des Angelinos, des deux côtés du terrain, et avec un LeBron peut-être de plus en plus en mode gestion. S’il est un candidat sérieux au titre de MVP, et qu’il pourrait probablement s’assurer le podium vu son niveau montré lors des derniers Playoffs, Davis est mon favori clair et net pour le titre de Défenseur de l’Année. Patron d’une des meilleures défenses de la Ligue, si les Lakers mettent tout en oeuvre pour aller viser le back-to-back, il n’y a aucune chance que le DPOY n’échappe au bon Anthony. 

Ben

Anthony Davis : si son duo avec LeBron devrait encore une fois lui barrer la route vers le trophée de MVP avec un partage des responsabilités chez les champions en titre, il sera difficile de ne pas lui décerner un award à la fin de l’année ne serait-ce que pour récompenser la future grosse saison des Lakers. La statuette de meilleur défenseur paraît donc la plus adaptée pour AD qui n’était déjà pas passé loin l’année dernière. Meilleur contreur de la Ligue à trois reprises, il était le dernier rempart de l’une des meilleures D de toute la NBA en 2020. Frank Vogel n’a pas prévu de changer de système à la rentrée et Arrivé dans son prime, Tonio devrait encore nous faire profiter de sa bonne lecture et de son intelligence de déplacement pour envoyer des bonnes grosses bâches toute l’année. Un trophée qui récompenserait aussi sa régularité dans le domaine avec quatre sélections dans les All-Defensive Teams.

Clément

Anthony Davis : le candidat à la succession de Rudy Gobert pour le titre de meilleur défenseur de l’année ? Moi j’pense la question elle est vite répondue… Anthony Davis a ce profil de parfait de mec qui compile à la fois une force de dissuasion incroyable pour tout attaquant souhaitant s’aventurer dans sa raquette, et une capacité à noircir la colonne des interceptions et des contres. Capable de défendre également sur des arrières par séquences, il est surtout l’indispensable tour de contrôle de la meilleure défense de l’Ouest et la troisième meilleure de la ligue. Et si des éléments précieux en défense et combatifs sont partis vers d’autres cieux, ils ont été remplacés par des gars capables de remplir les mêmes tâches. Autant dire que ça va encore défendre dur chez les Lakers, et Anthony Davis sera l’un des principaux moteurs de cette défense de fer. Si l’an dernier le trophée lui a échappé de peu, comptez sur lui pour poser ses immenses phalanges dessus cette saison.

Arthur

Anthony Davis : j’ai longuement hésité mais je reste persuadé qu’une saison encore, le titre de DPOY ne reviendra pas sur les lignes arrières. Dans une équipe des Bucks qui peut aisément terminer meilleure défense de la ligue, Jrue Holiday représente un contender sérieux à ce trophée. Mais comme on dit “si l’hippopotame est dans l’eau, aussi élégante soit-elle la gazelle ne peut barboter.” Eh oui, car en face c’est un monstre qui pointe le bout de son nez. Le dernier postulant au titre de Dieu de la verticalité dans la mythologie grecque. Las du goût amer de la seconde place, Anthony Davis est né pour gagner et à force de dissuader, de contrer et d’intercepter, ça va finir par payer.

On part donc sur, no spoiler, le seul trophée pour lequel la quasi-totalité de la rédac semble d’accord, à part les fanboys du Heat et les résistants franco-français. Anthony Davis nous fera-t-il mentir ? Réponse dans quelques jours, déjà, quand il tournera à 3 contres et 2,2 interceptions par match dans l’équipe la plus défensive de la Ligue.


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