Salut Zion Williamson, comment ça va ?  Et si la saison 2020-21 n’était pas celle de la première conquête du cyborg ?

Le 27 nov. 2020 à 10:59 par Adrien Otheguy

Zion Williamson NBA
Source image : @pelicansnba

Étrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers 2021. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Mais aujourd’hui, regardons l’avenir. Focus sur le garçon – si tant est que vous le considérez comme un humain – dont la Ligue attend la domination : Zion Williamson. 

Evidemment, le nom de Zion Williamson est connu par tous ceux qui suivent la NBA de près ou de loin depuis de nombreuses années. Déjà parce que son nom fait partie de ces noms originaux qui sont automatiquement des marques, dans la lignée de LeBron ou Kobe, qu’accessoirement quand tu prononces son nom en français et rapidement ça fait penser à une voiture qui passe vite sur l’autoroute, mais surtout car ce gamin de vingt ans a toujours été observé et scruté, depuis le lycée de Spartanburg jusqu’à la Nouvelle-Orléans.

Déjà une star à 15 ans, Zion dominait tellement que certains voyaient en lui le meilleur lycéen depuis LeBron James. Zion est de cette trempe-là, celle de ces jeunes ados qui ont vécu avec la pression médiatique et l’attente de les voir un jour débarquer dans la Grand Ligue. Mais ZW a assumé cette pression et a choisi l’université de Duke pour la saison 2018-2019 après avoir écrasé le lycée. A l’époque le gamin de 18 ans ressemblait déjà à ce qu’il est aujourd’hui : un bœuf détruisant tout sur son passage, les arceaux comme les lignes de stats. Du coup, alors que les Blue Devils ne participent pas au Final Four, Zion domine tout de même sa saison NCAA et cumule 22,6 points, 8,9 rebonds, 2,1 interceptions et 1,8 contre par match. La hype est alors au maximum quand le jeune Williamson annonce qu’il se présente à la Draft 2019. Cela faisait longtemps qu’un joueur n’avait pas autant été attendu et c’est en toute logique que les Pelicans le choisissent en premier choix de Draft.

Mais.

Parce qu’il y’a un gros mais avec Zion, qui se traduit en un chiffre : 130 kilos. Pour 1,98m. Du coup, vous comprendrez que le pépère est un beau bestiau et qu’il n’a pas forcément besoin de s’étoffer en arrivant en NBA comme beaucoup de jeunes rookies. Mais le problème c’est que ce poids couplé à son jeu athlétique et sa fâcheuse tendance à sauter partout pour coller des posters à tous ses adversaires, bah ça fait pas trop rire ses genoux. Du coup, avant même d’avoir commencé le début de la saison avec les Pels, Zizi était déjà à l’infirmerie, et ne reviendra qu’à la fin janvier 2020. Les meilleurs matheux d’entre-vous calculerons : fin Janvier + COVID en Mars + Pelicans pas playoffables = pas beaucoup de matchs pour l’ami Zion . Mais bon, le gars a quand même fini deuxième au classement du Rookie de l’année derrière Ja Morant et obtient une ligne de stats bien sympathique pour seulement 19 matchs : 22,5 points, 6,3 rebonds, 2,1 assists, 58 % au tir, 42% à 3-points et en prime une jolie soirée avec 35 pions face aux Lakers de LeBron James.

La suite ? Hum, comment vous dire que la majorité des fans de NBA attend la saison du robot des Pelicans avec impatience. Avec la hype autour de lui et les bribes de matchs que l’on a pu observer la saison dernière quand il n’était pas blessé, on se dit que la future superstar de la Ligue a peut être un prénom qui commence par un Z. En le voyant jouer on a l’impression que cette année pourrait bien être déjà celle où celui que tout le monde attendait depuis tellement longtemps écrasera la Ligue. Maintenant, on se permet de rêver encore parce qu’il ne va débuter “que” sa deuxième saison, mais il ne faut pas trop qu’il nous refasse le coup de la blessure le copain Williamson, sinon l’expression qui commence par  “What” et qui finit par “if” va commencer à germer dans la tête de certains. En plus de ça, si lui semble avoir un plafond immense, ce n’est pas forcément le cas de sa franchise et on imagine bien que ça pourrait coincer un jour ou l’autre. Mais en attendant, avec une raquette de déménageurs bretons aux côtés de Steven Adams qui vient de débarquer en ville et un Big Three Lonzo Ball, Brandon Ingram et Zion au maximum de son potentiel, on pourrait bien imaginer les Pelicans capable de passer un cap et de viser autre chose que la prochaine Draft. Et comme dirait l’autre : en tout cas on te le souhaite.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 100 %
  • Jauge de hype actuelle : 90 %
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 10 %
  • Celui qu’il aimerait devenir : celui qui mange à la table de LeBron James et Michael Jordan
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : celui qui mange à la table de Greg Oden

Un gamin de vingt ans dans un corps d’arme de destruction massive, et un potentiel qui semble tellement grand. Zion Williamson est attendu depuis des années et devrait démarrer dans moins d’un mois ce qui pourrait être sa “vraie première saison NBA”. On croise fort les doigts pour que le physique tienne, et on attend très fort le premier match des Pels. 


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