J.J. Barea et Dallas, la love story continue : un an de plus dans le Texas pour José-Jean, les Mavs gardent le back-up de leur back-up
Le 27 nov. 2020 à 17:35 par Giovanni Marriette
Il fait partie de ces mecs qui symbolisent une franchise, dont le visage nous fait immédiatement penser à un logo, à une mascotte, à une salle NBA. J.J. Barea fait partie de ceux-là, et malgré un hoquet de trois ans dans le Minnesota c’est bien du sang de Maverick qui coule dans ses veines. Bonne nouvelle pour lui, Mark Cuban le lui rend bien et le paiera donc un an de plus à jouer les tauliers. J.J. Barea à Dallas, Acte XII scène I, let’s go !
Il est l’un des garants de l’esprit combattif à Dallas. Pas le meilleur joueur de la Ligue, mais assurément capable de faire du bien lors de ses quelques entrées en jeu et, surtout, grandement apprécié du vestiaire, un vestiaire dans lequel il s’assoira à la rentrée pour la douzième saison de sa carrière. Quatorze saisons en NBA pour le meneur de poche (1m78), onze à Dallas, et le souvenir, évidemment, d’une saison royalement conclue en 2011, face aux Heatles version 1 de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh. Oh, J.J. Barea n’a jamais été un titulaire en NBA, mais son abattage et son dévouement en font incontestablement l’une des figures des Mavs du troisième millénaire. Porto-ricain de naissance mais Texan d’adoption, tout récemment “rabaissé” au rang de back-up du back-up du post 1, passant par exemple la saison passée derrière Luka Doncic, Jalen Brunson et Delon Wright. L’info du jour en direct du ranch ? C’est donc que José-Jean est reconduit pour un an et une centaine de serviettes tournées quand Luka claquera des 42/16/18 en 29 minutes.
Guard JJ Barea is signing a guaranteed one-year, $2.6M deal to return to the Dallas Mavericks, sources tell @TheAthleticNBA @Stadium.
— Shams Charania (@ShamsCharania) November 27, 2020
Encore capable d’apporter 7,7 points et 3,9 rebonds la saison passée pour booster le bout du banc des Mavs, le double J se rapproche probablement d’une fin de carrière à la Nick Collison ou Udonis Haslem, monstres locaux aussi appréciés pour leur simple présence que pour leurs skills, mais le micro-meneur a peut-être bien encore quelques hectomètres à offrir à sa franchise. De la défense aussi, JJ compensant sa petite taille par un vice bien connu de ses adversaires, demandez-donc à Russell Westbrook ce qu’il en pense, et plus globalement cet esprit de guerrier dont les Mavs ont besoin, avec tout le respect que l’on peut avoir pour des cadres incroyablement doués mais parfois un peu trop softs.
J.J. Barea is back, pour faire la blague du mec qui pète sur le banc mais également pour faire péter… les plombs de ses adversaires. A ce prix-là c’est cadeau, et après onze ans d’aussi bons et loyaux services, c’était quand même la moindre des choses.