Salut Donovan Mitchell, comment ça va ? Sûrement pas trop mal depuis la signature de ce gros chèque

Le 25 nov. 2020 à 07:10 par Adrien Otheguy

donovan mitchell 09/08/2020
source image : Youtube

Etrange pause automno-hivernale oblige, TrashTalk se penche cette année sur… 74 profils individuels. Pourquoi 74 ? Oh, rien à voir avec la Haute-Savoie hein, malgré l’adoration de certains pour la Sainte-Raclette, mais plutôt car ces analyses nous emmèneront tranquillement vers la reprise. Car oui, on vous le confirme, cette sordide année 2020 touchera bientôt à sa fin, il était temps. Focus aujourd’hui sur Donovan Mitchell, l’enfant insolent qui a brisé un paquet d’arceaux, de chevilles, et de réputations de pas mal de pères de familles depuis son arrivée dans la Ligue.

Pas de doute, depuis qu’il est arrivé en NBA, Donovan Mitchell ne fait pas semblant. Dunkeur de talent, scoreur élite, capable d’en planter 50 le matin au réveil, Spida a tissé sa toile à Salt Lake City pour devenir un leader indiscutable du Jazz alors qu’il n’est présent que depuis 2017-18. Retour sur le parcours d’un phénomène devenu All Star pour la première fois cette saison, et probablement pas la dernière. 

Lors de la Draft 2017, les yeux étaient tellement focalisés sur Markelle Fultz, Lonzo Ball ou encore Jayson Tatum que personne ne prêtait réellement attention à un jeune garçon de 21 ans qui sortait pourtant d’une grosse saison sophomore avec Louisville. Du coup, les Nuggets, qui le choisissent en 13ème position, n’ont aucun problème a l’échanger au Jazz contre Trey Lyles et le 24ème choix de Draft. La bise aux copains de Denver. Donovan Mitchell débarque à Salt Lake City et va montrer dès sa première saison que le nouveau boss des Mormons porte bien le numéro 45. Du gros tomar, des cartons offensifs, de la vitesse : du haut de son mètre 85, Mitchell remporte le Slam Dunk Contest 2018, devient l’attraction de la Ligue pendant sa première saison et seul Ben Simmons le devancera au classement du Rookie de l’année. Ah oui, on parle aussi d’un coco qui s’est posé dans sa première série de Playoffs en carrière en claquant 28,5 points par match à 46,2 % de réussite au tir. Pardon Monsieur. Les deux saisons suivantes ? Spida a tout simplement con-fir-mé. Devenu plus constant, le garçon est All-Star en 2020 et enregistre des stats bien sympathiques pour un garçon de 24 ans qui n’est là que depuis trois saisons (22,7 points, 4,1 rebonds, 4,0 assists et 1,3 interception par match en moyenne). Difficile de parler de l’arrière sans mentionner son duel légendaire au premier tour des Playoffs 2020 face à Jamal Murray et ses Nuggets. Une perf à 44 points, une perf à 51 points et une perf à… 57 points, troisième meilleure perf de l’Histoire en Playoffs, tout ça dans la même série… ça vous pose un homme non ?

La suite ? Elle se résume en deux chiffres : 195 et 5. Le bon Donovan vient en effet de signer une extension XXL avec un gros pactole qui peut monter jusqu’a 195 millions sur 5 ans. A 24 ans le jeune homme s’est installé dans la Grande Ligue de manière aussi violente que lorsqu’il écrase le ballon dans l’arceau et est bien parti pour durer. Avec ce gros contrat, la franchise de Utah espère conserver son arrière pour de nombreuses années mais pour ça, il va falloir l’encadrer un peu plus. Si son copain la tour de contrôle étoilée Rudy Gobert pourrait bien suivre le mouvement avec une Super-Max extension prochainement, le Jazz bute tout de même depuis deux saisons sur le premier tour des Playoffs malgré ses deux stars. S’ils n’arrivent pas à passer un cap malgré le beau boulot de Quin Snyder sur le banc, Dono pourrait bien finir par être tenté d’aller voir ailleurs d’ici deux à trois saisons. Mais bon, on y’est pas, Mitchell est à SLC, et il y est bien au chaud.

  • Jauge de hype à son arrivée dans la Ligue : 15%
  • Jauge de hype actuelle : 70%
  • Jauge entrée au Hall of Fame : 5 %
  • Celui qu’il aimerait devenir : Vince Carter mais bagué
  • Celui qu’il espère ne pas devenir : le simple homonyme d’Eddy Mitchell

Jusqu’à 195 millions sur 5 ans, un futur multiple All-Star et un numéro 45 qui se vend comme des petits pains à Salt Lake City, voilà comment résumer le statut qu’a réussi à obtenir Donovan Mitchell au Jazz, en trois ans à peine. Dans l’Utah comme partout sur la planète basket, si le Jazz n’est pas considéré comme un vrai contender pour la saison prochain, on se frotte quand même les mains : le Spida Show reprend bientôt sur les parquets. 


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