Les highlights de Domantas Sabonis à la March Madness 2016 : ça sentait pas encore le All-Star, mais y’avait une petite odeur quand même
Le 05 nov. 2020 à 10:47 par Giovanni Marriette
Il fut un temps où Domantas Sabonis n’était encore “que” le fils du grand Arvydas, malgré un cursus universitaire tout ce qu’il y a de plus solide. Retour en 2016, quelques mois avant la Draft, lorsque l’intérieur des Bulldogs envoyait déjà quelques promesses.
Nous sommes au mois de mars 2016, et si en France la folie du mois de mars est synonyme de recherche des meilleurs asperges pour le week-end de Pâques, aux Etats-Unis ce sont plutôt les Hunger Games universitaires qui passionnent les foules. Pour rappel, cette cuvée all-time lol verra les Wildcats de Villanova remporter le championnat grâce à Josh Hart et au MOP Ryan Ardiciacono, enfin bref. Notre pépère Sabonis ? Il s’arrêtera cette année-là en demi-finale régionale face à Syracuse, mais non sans avoir prouvé qu’il avait sa place non-loin de la green room de la Draft. 17,6 points et 11,8 rebonds par match, plus de 60% de réussite au tir, et globalement une domination assez concrète sous les panneaux, allez-y messieurs les GM, allez-y les yeux fermés.
Ce qu’on voit dans cette vidéo déjà old-school ? Que Sabas Junioris était le fer de lance de son équipe de marmots, avec un Kyle Wiltjer qui présente la particularité d’avoir été l’une des tranches de viande inclue dans le giga trade de Chris Paul entre les Clippers et les Rockets, avant de devenir ces derniers mois un crack sur le Vieux Continent. On y aperçoit donc Sabonis tel qu’on le connaît aujourd’hui, déjà plein de QI basket et prenant bien souvent les bonnes décisions. On se rend également compte que Domantas avait déjà 24 ans il y a quatre ans, et nous vous informons d’ailleurs que nous diligenterons très prochainement une enquête pour ce genre d’escroquerie de type Apoula Edel.
Allez, hop, retour quatre ans en arrière pour se rendre compte que le blondinet n’a pas attendu 2020 pour dominer les raquettes cainris, et pour se rendre compte également qu’un trophée de MOP n’est pas forcément la porte d’entrée vers le Hall of Fame.