Mark Cuban compare le LeBron James 2020 au LeBron James 2011 : deux salles, deux ambiances, on attend la suite

Le 08 oct. 2020 à 13:13 par Adrien Otheguy

LeBron James 2011 2020
Source image : Youtube

Le propriétaire des Mavericks, Mark Cuban, s’est permis une petite comparaison entre le LeBron James que sa franchise a battu en 2011, et celui d’aujourd’hui. L’occasion de revenir sur l’époque où King James n’avait pas encore de bague au doigt. Si si, on vous jure, cette époque a existé.  

Vainqueur surprise face au Heat en Finales NBA 2011 avec ses Mavericks, Mark Cuban, dans le podcast “The Rematch” de Basketballnews s’est permis de comparer le LeBron qu’il a affronté en 2011 et celui qui est actuellement en train de disputer la dixième Finale de sa carrière avec les Lakers. Il n’y aucun doute, ces Finales 2011 sont la plus grande casserole de la carrière du King. Il ne s’agit bien évidemment pas de manquer de respect aux Mavs, qui ont formidablement bien joué pendant les Playoffs et la Finale, et qui méritent sans aucun doute ce titre de champion. Mais voila, avec l’attente engendrée par The Decision, les Tres Amigos LBJ, Dwyane Wade et Chris Bosh, et la conquête d’un premier titre NBA pour le King, imaginez les critiques après que Miami se soit fait dominer en Finale NBA par les Mavericks de l’excellent Dirk Nowitzki. Encore plus que ça, c’est le niveau de LeBron James, MVP de saison régulière lors des deux saisons précédentes, sur cette finale qui a nourri les débats. 17,8 points, 6,2 rebonds, 7,8 assists, ce sont certes de belles statistiques pour des Finales NBA, mais pas pour un joueur aussi dominant que devait l’être BronBron. Enfin, ce qui compte réellement pour Mark Cuban, comme il le rappelle dans le podcast, c’est qu’en 2011, Miami n’est pas l’équipe de LeBron, mais bien celle de D-Wade. LBJ n’est alors que la deuxième option. C’est, selon le propriétaire des Mavs, l’un des points qui le diffère du King d’aujourd’hui, mais ce n’est pas le seul.

“C’est le jour et la nuit. Il a maintenant un QI basket de très haut niveau; C’est un savant du basket. La façon dont il voit et lit ce qu’il se passe sur le terrain en temps réel et garde trois longueurs d’avance est incroyable. Et c’est ce qui le rend spécial. Il n’avait pas cela [en 2011]. Si nous avions voulu mettre une zone en place, il aurait hésité et n’aurait pas su quoi faire. Il n’hésitera pas maintenant. Il sait exactement ce qu’il va arriver, quoi faire et il l’anticipe.”

Le boss de Dallas en est persuadé : ce n’est pas la même époque, et ce n’est clairement pas le même LeBron que nous voyons évoluer aujourd’hui sous le maillot des Lakers. A 35 ans, le Chosen One a su faire évoluer son jeu, se muant par exemple en meilleur passeur de la Ligue, mais toujours aussi dangereux à la fois offensivement et défensivement. Alors qu’à l’époque, ses faiblesses étaient bien connues, il apparaît aujourd’hui comme une arme complète dans tous les secteurs du jeu, un prédateur avec un QI Basket supérieur à la moyenne pouvant choisir en permanence à quelle sauce il va vous déguster. Aucun doute possible, et sans enlever tout le talent d’Anthony Davis, mais les Lakers version 2020, c’est l’équipe de Bron. C’est sa mission, son aura, sa volonté d’entrer encore plus dans la légende du basket. Plus que son physique, comme le précise Cuban, c’est son esprit qui guide désormais ses troupes, et qui tentera d’aller chercher dès vendredi ce titre de champion. Pour ça, il faudra battre Miami, comme un symbole, comme si il souhaitait effacer cet échec et le joueur qu’il était dans ces Finales 2011.

Le patron des Mavericks enfile donc son masque d’amoureux du basket et nous parle de la manière dont LeBron a évolué avec le temps. Et a priori, il à l’air plutôt satisfait qu’en 2011, ses joueurs n’aient pas eu à se farcir le mutant de 35 ans que l’on voit tout détruire sur les parquets de 2020. On le comprend. 

Source Texte : Basketballnews


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