Jeremy Lin rêve toujours de NBA : Linsanity quitte la Chine pour tenter un comeback, qui veut un champion dans ses rangs ?
Le 16 sept. 2020 à 14:57 par Benoît Carlier
Pour voir Jeremy Lin en action cette saison, il fallait suivre les Ducks de Beijing. Mais à 32 ans, le cerveau sorti d’Harvard ne rêve encore que de NBA et a décidé de retourner aux Etats-Unis pour jouer sa carte comeback. L’avantage, c’est qu’il a encore un peu de temps pour faire ses preuves et convaincre une franchise de lui donner une chance avant la rentrée.
La dernière fois qu’il est apparu dans une boxscore en NBA, c’était lors des Finales 2019 entre les Raptors et Golden State. Une parade dans les rues bondées de Toronto plus tard, Jeremy Lin se retrouvait tout seul avec sa bague au bout du doigt. Champion certes, mais délaissé. Sans option dans la Grande Ligue, le Taiwanais n’a eu d’autre choix que d’accepter un contrat en CBA pour ne pas totalement disparaître des radars pendant un an. Dans la capitale chinoise, Linsanity a tourné à 22,4 points, 5,6 passes et 5,6 rebonds en 43 matchs, montrant qu’il avait de jolis restes pour vendre encore un peu de rêve avant de mettre fin à sa carrière. Éliminé en demi-finale avec les Ducks, l’ancien chouchou du Madison Square Garden a annoncé à ses fans sur Weibo qu’il retournait chez l’Oncle Sam pour chercher un job dans l’Association, via Channel News Asia.
“Ça a été la décision la plus difficile de ma vie. Chaque matin, je me réveillais à 4 ou 5 heures en retournant la question dans tous les sens. Mais même si Shougang m’a traité incroyablement bien et m’a donné tout ce que je voulais, en fin de compte je rêve toujours de NBA. J’ai toujours du temps pour jouer là-bas et je suis obligé d’essayer.”
Malgré une expérience convaincante en CBA, le Californien n’a jamais oublié la frénésie qui avait envahi la Grosse Pomme lors de ce mois de février 2012 baptisée la Linsanity. Depuis, le meneur rêve de retourner chez les Knicks ou du moins en NBA pour revivre ce même genre d’émotions. Le titre obtenu en bout de banc chez les Raptors n’a probablement fait que renforcer cette envie du trentenaire qui a encore de belles saisons devant lui avant d’être cramé. C’est pourquoi il a décidé de prendre un avion pour les States afin de se trouver sur place, prêt à prouver son envie et son niveau au GM qui osera lui faire confiance. Les dates de la Free Agency ne sont pas encore connues mais la saison 2020-21 ne commencera pas avant Noël. Cela laisse donc encore au moins trois mois à Lin pour faire monter la hype et attiser la curiosité d’une franchise NBA.
Déjà passé par Golden State, Houston, Charlotte, New York, Toronto, Atlanta, les Lakers ou encore Brooklyn, Jeremy Lin ne réclame qu’une nouvelle opportunité d’exercer sa profession dans la meilleure ligue du monde. En plus de faire vendre des maillots, il fera aussi bosser les coiffeurs locaux et ce n’est pas anodin. A voir si cela suffit pour retrouver un job en NBA.
Source texte : CNA