Lonzo Ball va causer prolongation avec les Pelicans à l’intersaison : quand papa n’est plus là, ça libère non ?

Le 13 juin 2020 à 16:55 par Clément Labonne

Source image : NBA League Pass

Loin des projecteurs hollywoodiens, Lonzo Ball s’est éclaté du côté de New Orleans cette saison. Dans une équipe au potentiel fou, le meneur souhaiterait déjà prolonger l’aventure en Louisiane. Les fans des Pels n’en attendaient pas plus.

Dans la famille Ball, on demande le fils aîné Lonzo. Sous la pression constante de son aimable père aux Lakers, Zo n’a jamais pu s’imposer à L.A. Mais à la Nouvelle-Orléans, c’est un nouvel homme. Avec 12,4 points, 7 assists et 6,2 rebonds par match, le deuxième choix de la Draft 2017 a d’ores et déjà réalisé sa meilleure saison en NBA. Ce n’est un secret pour personne, vous ne verrez jamais Lonzo Ball être un hâbleur et hurler sur chaque faute tel un Patrick Beverley enragé. Le garçon, timide en dehors du terrain, ne s’épanouissait pas à Los Angeles, c’est le moins que l’on puisse dire. QI basket bien au-dessus de la norme, défenseur intelligent, passeur lumineux, le gamin est bien entouré à NOLA et ne veut pas s’arrêter là. Au-delà des stats, Ball semble avoir trouvé une franchise, une ville et un environnement qui lui correspondent en Louisiane. Dans le podcast Load Management, Shams Charania a en effet annoncé qu’il était plus que probable que le meneur de 21 ans entame dès l’intersaison les négociations avec la direction des Pelicans pour y signer une jolie prolongation de contrat. Pour rappel, le fameux trade d’Anthony Davis aux Lakers avait envoyé Brandon Ingram, Josh Hart et Lonzo Ball à la Big Easy l’été dernier. Il fallait bien cela en échange du meilleur joueur de l’histoire des Pels.

Si New Orleans avait beaucoup à perdre dans ce trade, la franchise est parvenue à monter un collectif plus prometteur que jamais grâce aux assets récupérés dans la transaction. Avec Jrue Holiday en place à NOLA, Derrick Favors et J.J. Redick sont venus apprendre la vie au jeune noyau des Pelicans. Car outre les trois anciens Lakers, la Draft de Zion Williamson a donné à la franchise une dimension qu’elle n’a quasiment jamais connue. Le numéro 1 de la cuvée 2019 n’a joué que 19 matchs… tout de même suffisants pour planter 23,6 points de moyenne avec 6,8 rebonds. Tellement excitant. Blessé, Zion a laissé la lumière à Brandon Ingram durant les trois-quarts de la saison. La grande tige s’est imposée comme le nouveau franchise player de New Orleans avec plus de 24 points de moyenne. All-Star, Ingram est l’un des favoris au titre MIP si les trophées sont bien décernés en 2020. Au milieu de tout cela, dans un petit marché, l’ami Lonzo Ball devrait se régaler lors de cette fin de saison et surtout lors des prochaines années. Les talents de passeur du bonhomme sont déjà reconnus et devraient laisser la fanbase des Pels s’extasier devant les futurs alley-oops Zo-Zion. Et puis, si le meneur venait à prolonger, cela pourrait donner des idées à un certain Brandon Ingram qui sera restricted free agent cette année, de rester en Louisiane avec Zion et toute la bande.

Dixièmes à l’Ouest, il faudrait un miracle aux hommes d’Alvin Gentry pour arracher les Playoffs. Mais la priorité est ailleurs, si New Orleans parvient à garder ses jeunes au début de la saison 2020-21, les Pelicans pourraient jouer les troubles-fête et vraiment lutter pour la postseason. Les jeunes, dont Lonzo Ball, ne peuvent que progresser, et c’est déjà flippant.

Source texte : Shams Charania/Load Management podcast


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